À voir autour
Voir plus
Ouvrir
Fermer
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter

Oups... Il semblerait que Cirkwi n'ait pas l'autorisation d'utiliser votre position.

Description
Carte
Étapes
Points d'intérêt
Notes et avis
À voir autour

Les nouvelles abbayes bénédictines

Les nouvelles abbayes bénédictines
Les nouvelles abbayes bénédictines
Crédit : Benoît Lacroix

Description

Le chemin menant à l’abbaye Saint-Benoît de Maredsous longe la vallée de la Molignée. Cette petite rivière s’insinue à travers des paysages de crêtes et de vallons où se mêlent çà-et-là des espaces boisés ou des domaines cultivés et pâturés. En prolongeant la promenade après l’abbaye bénédictine, le pèlerin peut se rendre à Saint-Gérard de Brogne, un ancien lieu de pèlerinage.

Ce circuit a un avantage, il emprunte en grande partie la route du RAVeL, l’ancienne ligne de chemin de fer qui reliait jadis Dinant à Tamines

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 15/05/2018
26 km
min. 99999 m

Accessibilité

Styles : RandonnéeBaladeDécouverteÀ la campagne
Publics : FamilleRandonneurs occasionnelsCyclistesAccessible avec landeau/poussette
Thématiques : CulturelPatrimoine

Profil altimétrique

Point de départ

1 Place Communale , 5537 Anhée
Lat : 50.30963Lng : 4.87616

Points d'intérêt

image du object

La vallée de la Molignée - draisines -

La route part d’Anhée et traverse le paysage en empruntant les nombreux ponts qui enjambent le lit de la rivière. La première curiosité se situe à quelques kilomètres : la « villa des lapins » possède sans nul doute la façade la plus amusante de la région. Juste en face, se trouve le départ des draisines.

- Open Churches -
Consulter
image du object

Le château de Montaigle

Plus loin, se dévoilent sur la gauche les ruines de la forteresse de Montaigle, construite au tout début du XIVe siècle sur un éperon rocheux. Patrimoine majeur de Wallonie, ce domaine existe depuis plus d’un millénaire. Vers l’an 900, des seigneurs proches des comtes de Namur avaient érigé un château. Ils étaient d’ailleurs très liés à l’abbaye de Waulsort (boucle 6) dont ils devaient assurer la protection. Malgré les apparences, le château a toujours été considéré comme un lieu de résidence, plus qu’une base militaire. Avant sa destruction par les troupes françaises d’Henri II au XVIe siècle, les châtelains accueillaient même les pèlerins se rendant à l’abbaye de Saint-Gérard de Brogne ; une médaille exposée au musée en témoigne. Au Moyen Age, période prospère pour le pèlerinage de Saint Gérard, les pèlerins achetaient un insigne en souvenir de leur passage. Le château n’a jamais été reconstruit mais il n’a jamais cessé d’attirer de nombreux visiteurs, en particulier les âmes romantiques du XIXe siècle comme les peintres, captant avec leurs pinceaux un rayon de lumière sur l’ancienne tour de guet ou une vue de la verte vallée ombragée par les ruines. Accès du RaVEL : un escalier est aménagé juste avant le pont donnant sur le restaurant « Au relais de Montaigle ».

- Open Churches -
Consulter
image du object

Abbaye de Maredsous

Il faut grimper tout en haut de la colline pour arriver au domaine de l’abbaye bénédictine de Maredsous. L’ensemble est un bel exemple d’architecture néo-gothique, très répandu dans la région. Ce style, typique du XIXe siècle, vise à faire revivre des formes médiévales. Son architecte, Jean-Baptiste de Béthune, a joué un rôle central dans son développement en Belgique. Un brin romantique, il était persuadé rendre au peuple sa ferveur catholique en réhabilitant l’art du Moyen-Age, période phare de la religion catholique. Installés depuis 1872, les moines respectent la règle de saint Benoît de Nursie, un religieux ayant vécu au VIe siècle. « On ne préférera rien à l’œuvre de Dieu », dit-il. Fidèle à sa maxime, il décide de créer une communauté d’hommes vivant en autarcie dans un domaine restreint afin de ne jamais se détourner de la recherche de Dieu. Le concept de « monastère » est donc né. Ensuite, saint Benoit écrit une règle pour organiser en détail la vie monastique : la fréquence des offices, la lecture spirituelle dans un climat de réserve et de silence mais aussi le travail manuel et la vie quotidienne (les repas, l’habillement, l’accueil …). Cette règle et son fondateur ont joué une influence telle que saint Benoit est devenu le premier patron de l’Europe. Chaque année, l’abbaye organise un pèlerinage en son honneur le 11 juillet, jour de sa fête patronale. Aujourd’hui, une trentaine de moines, vêtus de noir, continuent à œuvrer au nom de saint Benoit. En plus de la célébration liturgique, ils accueillent les pèlerins et les simples visiteurs venus profiter de l’atmosphère particulière de ces lieux. Les moines bénédictins ont fondé le centre d’accueil Saint-Joseph et une hôtellerie, en plus d’une boulangerie, d’une fromagerie, d’une bibliothèque, d’un centre consacré aux sciences naturelles ou encore d’un atelier de céramique, seul vestige de l’ancienne école des métiers d’art à l’abbaye.

- Open Churches -
Consulter
image du object

Abbaye de Maredret

La fondation du monastère des bénédictines remonte au XIXe siècle. Une fois à l’intérieur, le temps semble s’arrêter. Silence. Obscurité. Solennité. Un rayon de soleil s’engouffre s’infiltre ? à travers les vitraux… A l’origine, sept fondatrices occupaient les lieux. Au fil du temps de nombreuses sœurs les ont rejointes. A une époque, l’abbaye la communauté comportait d’ailleurs près de cent religieuses. Aujourd’hui, elles ne sont plus que douze mais sont toujours aussi présentes et accueillantes. Elles vivent principalement d’artisanat (vente de confitures et de jus de pommes venant des vergers de l’abbaye) et notamment d’enluminures d’inspiration médiévale. A l’heure actuelle, une seule religieuse se dédie encore à cette tâche sacrée. Comme le dit si bien la prieure, elle attend l’inspiration puis s’enferme dans son atelier où personne ne peut la déranger dans son cheminement spirituel et artistique. Pour lui succéder, deux autres sœurs se préparent à cette pratique ancestrale. Une petite exposition permanente est visible dans l’espace d’accueil du magasin.

- Open Churches -
Consulter
image du object

Le village de Maredret

Avant de reprendre la route pour Saint-Gérard de Brogne, ou pour retourner sur ses pas, une boucle à pied par Maredret s’impose. Dans ce village artisanal situé en contre-bas de la colline se trouve la salle d’exposition du maître-potier de renommée internationale Antonio Lampecco, responsable de l’atelier de céramique à l’abbaye de Maredsous.

2 Rue du Meunier 5537 Anhée
- Open Churches -
Consulter

Auteur de la donnée

Image Open Churches
proposé par Open Churches
Chaussée dse Tirlemont 508 A 1370 Jodoigne Belgique

Notes et avis

À voir autour
Voir plus
Ouvrir
Fermer
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter
Consulter