Une balade en bord de couze Pavin, à la découverte des œuvres du festival de sculptures Fleurs de Lave 2014.
En juillet 2014, Besse a accueilli la première édition du festival de sculpture Fleurs de Lave. Pendant 20 jours, 5 sculpteurs internationaux ont travaillé la pierre locale, le trachyandésite, et proposent aux visiteurs leur interprétation de l'esprit des lieux.
2.1 km
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max. 1038 m
min. 985 m
60 m
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Style : Balade Public : Famille Thématique : Culturel |
L’œuvre « Inspirée par le travail d’Ugo Marano, un artiste radical conceptuel, cette sculpture est une progression rapidement interrompue. Cette interruption conclut la relation et pose la question de la composition. Elle focalise le regard en inventant une nouvelle hiérarchie organique : la peau lisse, le paysage rocheux couvert de mousse. La tristesse d’un amour non réciproque, la stupéfaction de la solitude. » L’artiste Née à Rome et diplômée de l’Académie des Beaux-arts, Enrica Rebeck travaille essentiellement la terre mais utilise d’autres matériaux, comme la pierre, le bois ou le métal. Intimement liée à la culture dada, son œuvre est marquée par l’idée du « cadavre exquis », assemblage de plusieurs objets sans aucune idée préconçue de forme ou de projet.
L’œuvre « Je me définis comme un bâtisseur plutôt qu’un sculpteur. Mon travail ici est de recréer une dynamique répétitive, avec cet angle, forme géométrique dominante dans cette nature que l’on tente de canaliser. Un objet géométrique et artistique qui va vers l’avant, à la rencontre de l’autre ». L’artiste Sculpteur auvergnat, Gilles Perez est spécialiste de la sculpture monumentale. Il est notamment à l’origine du Chemin Fais’Art, un sentier de découverte à Chapdes-Beaufort (63). Par les dimensions monumentales de ses œuvres, l’artiste souligne ce que l’espace et la matière ont d’essentiel. Un rapport de force s’établit entre elles et la Nature, dans une volonté de dialogue évidente.
L’œuvre Un signal directionnel, reconnaissable par les utilisateurs d’un site de cartes, perdu au croisement de sentiers pédestres. Anachronisme du lieu, de la matière et du temps… Mise en relation de ce micro-lieu champêtre et du monde « connecté » de l’internet. «Ça va être le silence, là où je suis, je ne sais pas, je ne le saurai jamais, dans le silence on ne sait pas, il faut continuer, je ne peux pas continuer, je vais continuer.» Extrait de L’innommable de Samuel Beckett. L’artiste Les œuvres de cet auvergnat de naissance constituent un dialogue avec l’environnement, et fusionnent avec le paysage. Qu’elles s’inscrivent dans un cadre urbain ou naturel, elles en font partie intégrante, tout en changeant le regard que le visiteur porte sur ces lieux. Elles deviennent alors des propositions dont le sens doit être construit par celui qui regarde.
L’oeuvre « Diatomées, copépodes et daphnés peuplent les eaux de la Couze Pavin et du lac Pavin. Ces organismes s’acclimatent, s’adaptent aux circonstances qui font leur environnement. Au plus proche de ce monde aquati que, les sculptures jouent avec les formes, les ombres et les reflets, en harmonie avec leur cadre naturel. » L’artiste D’origine allemande, Uli Schwander a étudié successivement la médecine, la philosophie, les langues et enfin les beaux-arts. Il voit son travail comme une façon de contribuer à l’art contemporain à travers la sculpture, dans un contexte urbain ou naturel. Inspirées par l’esprit du lieu, ses œuvres fonctionnent en synergie avec leur environnement. L’observateur établit dès lors un dialogue avec le minéral, le végétal et l’animal, au plus proche de la nature, de l’infiniment petit à l’infiniment grand.
L’œuvre «Comme les étoiles se rencontrent par leur lumière, les feux du volcan transformés en pierre se rencontrent dans un embrassement géologique. Cette sculpture est un symbole de la rencontre humaine et de la famille.» L’artiste Né à Bucarest, Nicolae Rasvan Mincu est diplômé de l’Institut de Construction et membre de l’Union des Beaux-Arts Roumains. Son travail présente l’aspiration de l’homme vers l’univers, la sortie d’énergies créatrices et la conservation de la mémoire particulière et collective à travers une réalité transfigurée.