Quittez le temps de quelques heures, Verdun, pour découvrir les nombreuses richesses du parc naturel régional de la Lorraine. À de nombreuses reprises, vous rencontrerez la star locale, la précieuse et fameuse Mirabelle ! Pour votre plus grand plaisir, de nombreux champs d'arbres fruitiers longent le circuit, de quoi offrir de belles couleurs et sublimer les paysages environnants. Mais n'allez pas non plus croire à tort, que le circuit ne se résume qu'à une simple sortie en nature. Bien au contraire, l'intérêt de ce circuit réside aussi dans le défi sportif qu'il propose. Entre la montée amenant à la forêt de Verdun, la crête des Eparges, sans oublier le joli petit col aux portes d'Herbeuville, et les autres petites côtes, les grimpeurs seront ici bien servis ! Bien évidemment, il faudra compter sur de belles surprises le long de votre périple sportif, avec une étonnante concentration de plaines et forêts. Laissant presque croire que l'état du Nevada n'est qu'une pâle copie de la Meuse.
111 km
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max. 401 m
min. 194 m
1071 m
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Styles : DécouverteÀ la campagneInsoliteForêtCompétitionTerroir Publics : SportifsCyclistes Thématiques : GastronomiqueAdrénalinePatrimoineReportageBalade natureHistorique |
Appelé aussi « Porte Chaussée », la Tour Chaussée date de 1380 et mesure 20 mètres de hauteur. Offerte à la Cité par un bourgeois, Jean Wautrec, ce monument était l’une des 3 portes monumentales du Grand Rempart. En 1690, au cours des travaux de fortifications réalisés selon les projets de Vauban, un portail remplace la porte originale et une des tours s'étant effondrée a été reconstruite à l'identique. En 1755, la tour est cédée à l'État qui en fait une prison militaire jusqu'en 1860.
Réalisé sur pilotis à la fin du 19e siècle, le mess des officiers fait partie des bâtiments nécessaires à la vie militaire. Il fut offert à la garnison par les entreprises en charge de la construction des forts, ouvrages et batteries aux alentours de Verdun. C'est désormais un hôtel 4 étoiles.
La statue représente un lion abattu. Il a été construit à l’emplacement d’une chapelle détruite pendant la bataille de Verdun en 1916 et il marque la limite de l’avancée allemande sur Verdun. Réalisée par René Paris, cette oeuvre reprend un thème souvent repris par les allemands. Celui-ci rend hommage aux combattants de la 130ème division qui se sont battus courageusement en ces lieux afin d'empêcher l'ennemi de passer. On y trouve aussi les numéros de l'ensemble des divisions qui ont participé aux combats dans ce secteur entre juin et octobre 1916.
Mise au point au cours de la guerre par le commandant Pamart en service au fort de Génicourt, ces casemates pour mitrailleuses furent construites et implantées en pleine guerre à partir de 1917 pour renforcer la puissance de feu des forts et assurer leur défense rapprochée.
Bonzée fut sévèrement éprouvé lors de la Première Guerre mondiale, ceux qui ont lu l’ouvrage de Maurice Genevoix (1890-1980) : « Ceux de 14 », se remémoreront les pages décrivant ce que cet académicien a vécu ici. Bonzée est aujourd’hui un village dynamique et agréable partagé par le ruisseau du Longeau qui coule en son milieu. On y trouve diverses activités équestres : école d’équitation et centre d’attelage. Pour les férus d’écologie, vous y trouverez votre bonheur au Centre Permanent d’Initiation à l’Environnement (CPIE) au centre du village. Et pour ceux qui voudraient se rafraîchir, rendez-vous au plan d'eau de la base de loisirs du Colvert y faire quelques brasses…
Ce cimetière implanté rassemble les sépultures de combattants de la guerre de 1914-1948. C'est dans ce cimetière que vous pourrez trouver la tombe de Robert Porchon décédé en 1915, meilleur ami de Maurice Genevoix qui l'a notamment évoqué dans ses écrits. Sa tombe est située au 1er rang à droite.
Cette œuvre du sculpteur Maxime Real Del Sarte est élevée à la gloire des "Revenants du 106ème R.I.". Elle se présente comme une pyramide informelle dominée par une tête humaine. Des mains décharnées, des crânes, des croix, évoquent les souffrances de tous ceux qui ont connu les combats de cette butte sanglante. Sur le devant, un bas-relief de bronze montre une femme casquée qui soutient un soldat dans une pose qui rappelle les "pieta" anciennes.
En arrivant sur le sommet, on trouve tout d'abord un monument élevé à la mémoire des sapeurs qui subirent de lourdes pertes durant la guerre de mines. Un double mur semi-circulaire se développe derrière sept palplanches de béton. D'un côté, un texte rappelle la dédicace et, de l'autre, figure l'emblème du Génie.
Ceux-ci résultent de la guerre des mines. Il s’agit de fortes charges d’explosifs placées, via des galeries souterraines, sous les lignes ennemies, puis mises à feu.
Située à 22 km de Verdun, la Crête des Éparges conserve la mémoire des terribles combats de 1915. La crête porte toujours les cicatrices de la guerre des mines. Ce secteur, qui englobe la Tranchée de Calonne, fut le cadre de la rencontre tragique entre les écrivains mobilisés et la Grande Guerre : Alain-Fournier, Louis Pergaud, tous deux tués en 1914, Jean Giono, Ernst Jünger et l'académicien Maurice Genevoix, auteur du témoignage monumental "Ceux de 14". La violence des combats préfigure ceux de Verdun en 1916. Dans le but de réduire le Saillant de Saint-Mihiel au printemps 1915, les Français affrontent la crête des Éparges, point stratégique dominant les côtes de Meuse. Les allemands ripostent. La confrontation en surface s'enfonce sous terre, et une "guerre des mines" commence dans les entrailles de la colline. Le secteur fut définitivement repris en 1918. Avec ses cratères d'explosion, la crête porte toujours les stigmates de la guerre des mines. De nombreux monuments jalonnent ce haut-lieu : Mémorial du Génie, Monument du point X et son panorama, Monument du Coq… Au pied de la colline s'étend la nécropole française dite "Cimetière du Trottoir". Cette nécropole ne regroupe qu'une partie des victimes des combats de 1915 aux Eparges, y repose Robert Porchon, l'ami de Maurice Genevoix.
Tranchée de Calonne : Cette route fut créée en 1786 afin de rallier Verdun au plus vite. Ainsi, de Hattonchâtel à Verdun, la Tranchée de Calonne permet d'éviter tout village. Elle permet aussi de parcourir près de 25 km uniquement en forêt.
Durant la Première Guerre Mondiale, le début des combats dans la commune ont lieu le 26 septembre 1914. Les tranchées sont tenues par le 132ème régiment d'infanterie et le 10ème régiment d'infanterie. Durant la nuit, le 5ème bataillon subit de lourdes pertes. En octobre 1914, le village est tenu par le 67ème régiment d'infanterie. En 1915, la ligne de front passe dans la commune, tenue par le 54ème régiment d'infanterie. Le secteur est appelé la tranchée de Calonne et la tranchée du Bois Haut. Le 25 avril 1915, la 8ème compagnie subit de lourdes pertes. Le 25 avril 1915, Maurice Genevoix, blessé de trois balles, est soigné dans la commune. Il écrit : "Dans le cimetière autour de la petite église, entre les tombes moussues, les croix rouillées, des fosses béantes attendaient vers lesquelles, deux à deux, des brancardiers transportaient les civières".