Cet itinéraire vous permettra de découvrir les alentours de Longchaumois, à travers forêts et dans les prairies.
Point d'intérêt :
Bike Park
Fromagerie de Longchaumois
Vitrail d’art par Cyril Micol
Maison de la Flore
Maison du mètre
23 km
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max. 1032 m
min. 825 m
741 m
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Style : Montagne Thématiques : CulturelAu bord de l'eau |
Datant probablement du 16ème, l'église de Longchaumois, de style gothique, fut achevée ou agrandie au 17ème comme en témoigne la date gravée (1631) sur la clef de voûte du portail d'entrée.Elle subit d'autres modifications importante à la fin du 19ème, notamment le réhaussement des façades et l'ouverture de baies.L'originalité de l'église tient à la flèche polygonale élancée couronnée de quatre clochetons mais aussi à ses sculptures en bois polychrome dont certaines, classées au titre des monuments historiques, datent du 16ème. (PNRHJ Collection patrimoine)
Longchaumois figure parmi les villages considérés comme les plus représentatifs, du point de vue de la typologie traditionnelle, du Haut-Jura : un centre bourg aux maison contiguës, accolées par le pignon, s’étirant le long de la route principale, et une dispersion en multiples petits hameaux et habitats isolés répartis sur le territoire communal. Depuis le parvis de l’église, datant du 16ème siècle, on peut remarquer l’organisation des parcelles des jardins potagers à l’arrière des maisons.
"T'es la cuison" ou "t'es souci" ou "t'es inquiet" en patois, serait l'origine du nom de guerre de Claude Prost, surnommé capitaine Lacuzon.Né à Sous le Daim à Longchaumois, vers 1607, Lacuzon est une figure de la résistance comtoise au rattachement de la Franche-Comté à la France, achevée par Louis XIV en 1674. Héros du roman de Xavier de Montepin "Le Médecin des Pauvres", le Capitaine Lacuzon reste toutefois un personnage controversé aujourd'hui par les historiens.Pour en savoir plus : www.mes-annees-50.fr/capitaine_lacuson.htm
Unique et novateur dans le Haut-Jura, le Bike Park de Longchaumois est devenu le rendez-vous incontournable des amateurs de sensations en VTT.Imaginé et tracé par François Bailly-Maître, vététiste chevronné originaire du village, le site est avant tout basé sur la notion de plaisir et de partage.Le domaine comprend une zone d’initiation faite de virages relevés, ponts, passerelles, sauts… et une zone de pratique avec plus de 6 km de descente accessible à tous les niveaux.Vitesse et sensations fortes garanties dans un cadre naturel privilégié.
Né de l'ingéniosité des maîtres charpentiers dans une terre frontière au passé tourmenté et au climat rude, le grenier fort, ici du type "Longchaumois" est un témoignage de la civilisation du bois, qui a marqué la montagne jurassienne jusqu'au 18ème siècle. Les grains, la nourriture, la garde-robe, les objets précieux, les outils et les écrits se trouvaient à l'abri du feu qui pouvait ravager la maison, et hors de portée des rongeurs et des envieux. À Rosset, ce grenier fort a été transformé en "boîte à livres", ouverte en permanence à la consultation.
Bordé de deux murets de pierres, la vy ou vie, est le chemin ou la voie qui permettait de guider le bétail, de la ferme à la pâture. Marqueur du passé dans le paysage, les vies et leurs murets sont le siège d'une biodiversité adaptée. Ses anfractuosités sont de véritables microhabitats et favorisent des espèces comme le Lézard des murailles et le Sédum acre, plante grasse aux feuilles gorgées de réserves.
La ferme haut-Jurassienne traditionnelle rassemblait sous un même toit, le fourrage, la provision de bois, les logements des animaux et des gens, ces derniers profitant de la chaleur des premiers. L'isolation était assurée par le fourrage stocké pour l'hiver, avec le principe de la grange haute. Le problème de l'alimentation en eau était le plus ardu à cause de la nature karstique du sous-sol largement fissuré et souvent dépourvu de source. Le chantier s'ouvrait donc par la réalisation de la citerne ; il se poursuivait avec le montage de la charpente dit «à colonnes» qui va constituer l'ossature de la maison. Venait ensuite la pose de la couverture en tavaillons (petites tuiles en épicéa). Grâce aux chêneaux, la toiture pourvoyait alors au remplissage de la citerne. On pouvait enfin confectionner le mortier de chaux grasse qui permettait de monter les murs !