Germond-Rouvre est située sur la voie secondaire de Saint-Jacques de Compostelle par les Deux-Sèvres empruntée par les Anglais, Normands et Bretons. Il comprenait une maladrerie réunie en 1695 à l’hôpital de Château-Bourdin (Saint-Pardoux-en-Gâtine) et deux aumôneries dont une existant encore en 1786.
Au XIIIème siècle, la première travée de son église, bâtie au XIIème siècle par les moines poitevins, est surmontée d’un énorme clocher-porche, une imitation tardive et maladroite de celui de Secondigny et de Parthenay-le-Vieux. La façade méridionale est flanquée au XVème siècle d’une chapelle funéraire à voûtes gothiques flamboyantes. Après le Concordat de 1804, un des autels baroques de Saint-Antoine-de-la-Lande est transféré dans le sanctuaire.
Privée de ses voûtes d’origine, il ne subsiste que l’abside à pans et une partie de la nef. Avez-vous remarqué la chauve-souris sculptée ?