Entre le lac de la Valette et le Longy, profitez de l’ambiance des sous-bois qui cachent bien souvent quelques champignons.Du pont qui enjambe le Doustre (vue sur le lac de la Valette, paradis des pêcheurs sur 230 ha), monter dans le hameau. Dans le virage, prendre le chemin qui part à gauche entre une maison et un chêne centenaire puis continuer tout droit. Le chemin domine le vallon de Rouffie. Franchir le pont (observer les pierres qui dépassent de l’eau : la loutre y laisse des reliefs de son repas appelés aussi épreintes) et monter au lieu-dit Chez-Graule. Poursuivre par la route bordée de hêtres.Au Bech, face au four à pain, bifurquer à gauche et prendre le sentier caché derrière une remise. Poursuivre en sous-bois. Emprunter la route à gauche sur 100 m, puis s’engager sur le chemin à gauche. Il mène à La Gane-du-Longy. Passer à droite de la maison, descendre par la route à gauche, franchir le pont (moulin adossé à sa retenue ou étanchade ; deux meules sont encore visibles à l’extérieur ; trop usées pour moudre, le meunier leur a offert une seconde vie comme pont) et continuer par la route jusqu’au Longy, qui domine la vallée du Doustre.À l’entrée du hameau, prendre la route à droite puis la D60E à gauche sur 250 m. Bifurquer sur le chemin à gauche. Il entre dans une futaie de hêtres. À la patte-d’oie, continuer à gauche. Le chemin longe de grandes prairies récemment installées. Laisser deux chemins à gauche, pénétrer en sous-bois et descendre tout droit vers la retenue. Poursuivre par la route qui borde le Doustre et retrouver le point de départ.
Le lac de retenue de la Valette couvre 224 ha. Alimenté par le Doustre, il dispose d’une base nautique et de plages aménagées pour le plus grand plaisir des estivants. La queue du lac, elle, est appréciée par un grand nombre de pêcheurs en bateau. Classé en deuxième catégorie, le lac abrite de belle population de carnassiers comme le Sandre, la Perche et le Brochet mais aussi des Carpes et plus récemment le Silure.
A l’arrivée de l’automne, la cueillette des champignons attire petits et grands dans les sous-bois, désireux d’aller débusquer cèpes, girolles et autres trompettes-de-la-mort. Indispensables, le panier en osier large et peu profond (voire un sac en étoffe, jamais de sac en plastique) et le couteau, à lame fine et bien aiguisée. Bonne cueillette !
La truite fario (Salmo trutta fario) est le poisson emblématique des ruisseaux de la région. Elle affectionne les eaux froide entre 7 et 15°C, celles dépassant 22°C lui sont létales. On retrouve la truite fario dans des eaux vives et bien oxygénée, sur des substrats (fonds) rocheux avec des cailloux mais avec peu de matières en suspension. Elle est sensible aux perturbations physiques et chimiques des rivières, ce qui fait de sa présence, de son absence une indication de l’état du milieu : la truite fario est une espèce bioindicatrice.
Pont de Combrignac, Champagnac la Noaille
A 1,6 km de Champagnac la Noaille, prendre la D99 puis à gauche la route communale de Combrignac, traverser le pont, parking en bordure de route.
Combrignac, embarcadère pour la pêche au brochet ou point de départ des promeneurs. Ses chemins empierrés vous conduisent à travers bois sur les coteaux et plateaux du Doustre.
Pont de Combrignac, Champagnac la Noaille
Pont de Combrignac, Champagnac la Noaille