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Parcours découverte des thermes, "La ville d'eaux à la Belle Epoque"

1 alerte sur ce circuit

THÉÂTRE ET CASINO DE ROYAT:

Alerte visiteurs

Théâtre : Visible du parc.
Casino : Il est nécessaire de présenter sa carte d'identité pour entrer dans les salles de jeu.

Parcours découverte des thermes, "La ville d'eaux à la Belle Epoque"
Crédit : ESM-CAT

Description

Bordé de façades rivalisant de beauté, le parc thermal sert d’écrin aux monuments de la station : les vestiges romains, l’établissement thermal, la buvette Eugénie, coiffée d’une cloche de verre ouvragée, et le Pavillon Saint-Mart orné d’une mosaïque aux tons bleutés.

Informations techniques

Marche
Difficulté
Très facile
Durée
1h15mn (1j)
Dist.
2 km
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Profil altimétrique

Point de départ

63130   Royat
Lat : 45.76715Lng : 3.0561

Étapes

Points d'intérêt

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Buvette Eugénie et source Velleda

La buvette Eugénie est plus que l’emblème de la station thermale, elle illustre le thermalisme (elle apparaît ainsi dans l’album d’Astérix « Le bouclier Arverne » !).La « grande source » découverte en 1843 devient « source Eugénie » après la visite de Napoléon III et de l’Impératrice en 1862. La buvette, longtemps un simple puit doté d’une margelle en pierre, évolue en 1872 et s’entoure d’un comptoir circulaire en fer forgé abrité sous un kiosque en fonte. En 1913, Auguste Rouzaud, directeur de la station, charge l’architecte clermontois Louis Jarrier de sublimer la source. Celui-ci conçoit une cloche de verre travaillée comme une pièce d’orfèvrerie. Le nouveau comptoir est revêtu de grès flammé et d’opaline. En 1938, la commune projette l’agrandissement et l’embellissement du domaine thermal et confie la buvette aux architectes vichyssois Antoine Chanet et Jean Liogier. Ils remplacent le kiosque par une tholos (temple grec circulaire) en béton armé, agrémentée d’un miroir d’eau. Les colonnes et les baies du tambour rappellent celles de l’établissement thermal et assurent une harmonie. Le pourtour de la buvette est orné de mosaïques en grès cérame tout comme les nouveaux décors du comptoir qui sont signés de Gentil et Bourdet. En résonnance, l'ancien bâtiment des gargarismes attenant à la buvette, recouvert de simples treillis en bois, est remplacé par un pavillon de style résolument néo antique (quatre colonnes doriques, un entablement, un fronton et des baies en plein cintre). Dans les années 1980, le pavillon des gargarismes accueille la nouvelle canalisation de la source Velléda, et devient le "Pavillon Velléda". Aujourd’hui, l’eau thermale est utilisée pour des soins appliqués au corps et non plus par voie orale. Splendid Guide de 1881 : « S’asseoir à quelques pas du coquet pavillon de la Source Eugénie et voir défiler les buveurs et les buveuses, écouter surtout la conversation d’un voisin, qui met à tout hasard, un nom sur ces diverses figures, c’est un spectacle aussi récréatif que futile, ni plus ni moins amusant que le tube du kaléidoscope que vous tournez un quart d’heure entre les doigts. ».

Parc Thermal 63130 Royat
- Clermont Auvergne Volcans -
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Établissement thermal

Construit au 19e siècle, l’établissement thermal est le monument central de la station de Royat-Chamalières.Seule ville thermale de la Métropole, la station de Royat-Chamalières s’est développée au débouché́ de la vallée de la Tiretaine, en contrebas du bourg ancien de Royat, au plus près des sources. Dans la composition d’une ville d’eaux, l’établissement thermal est le monument central de la station, à proximité des sources. L’établissement thermal est construit de 1852 à 1856 par Agis-Léon Ledru (1816-1885), architecte clermontois, auteur également des grands thermes de la Bourboule. Il est édifié en bordure de la route n°5 qui mène à Clermont, transformée aujourd’hui en allée du parc. La ville thermale est reliée au centre-ville de Clermont-Ferrand en passant par le centre de Chamalières grâce au percement en 1878 de l’actuelle avenue de Royat. Ledru conçoit un édifice en arkose considéré comme un des premiers établissements thermaux à avoir une galerie centrale et un hall avec de grands volumes très éclairés et aérés. De part et d’autre, deux ailes sont réservées à l’ouest aux hommes et à l’est aux femmes. La façade inspirée de l’Antiquité présente des colonnes ioniques au sommet desquelles se trouvent des copies de statues antiques conservées au musée du Louvre : Diane de Gabies et Vénus Génitrix. L’intérieur est luxueusement décoré de mosaïques. Les cabines de soins sont pourvues de baignoires en pierre de Volvic. En 1913-1914, l’architecte Louis Jarrier (1862-1932) réalise l’extension du bâtiment sur l’arrière pour les bains de seconde et troisième classes. Un corps de bâtiment destiné aux bains de luxe est construit entre 1948 et 1955 par les architectes Antoine Chanet et Jean Lioger. L’établissement est complété en 1964 par la galerie Laussedat (architecte Georges Guignabert) et agrandi en 1978-1980 (architectes Mosseri et Lanquette).

1 place Allard 63130 Royat
- Clermont Auvergne Volcans -
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Hôtel et Pavillon Majestic

Aux 19e et 20e siècles, l’ancien hôtel et le pavillon Majestic ont participé à la renommée de la station thermale. Ils offraient aux riches baigneurs et à leurs hôtes de renom le luxe et le confort le plus moderne.Avant l’édification du Grand Hôtel, les baigneurs sont logés de façon précaire sur place mais aussi jusqu’à Clermont dans des baraques en bois, tentes orientales ou des chambres improvisées dans les greniers à farine selon Émile Thibaud, maître-verrier, fils du maire de Royat. À partir de 1874, les terrains situés le long de la falaise en face de l’établissement thermal sont achetés à prix d’or pour y construire des hôtels. Le boulevard Vaquez est tracé. La visite à Royat du Prince de Galles, le futur Edouard VII, le 27 juillet 1884, développe une anglomanie qui se ressent encore dans les noms d’hôtels : Hôtel Majestic, Royal St-Mart, Royat Palace notamment. Le Grand Hôtel Majestic est construit entre 1861 et 1864 par Madame Neuville puis racheté par Léon Servant et agrandi de 1876 à 1911. La construction de ce bâtiment en brique et pierre de style néo-Louis XIII est l’œuvre d’architectes clermontois (Nicolas Mourton) et parisiens (William Klein, Albert Duclos et Ernest Mizard). À l’achèvement des travaux successifs, l’hôtel compte 300 chambres et 50 appartements tous munis de sanitaires. L’hôtel est équipé des dernières innovations techniques comme l’ascenseur et l’éclairage électrique à partir de 1891. L’intérieur a bénéficié d’une décoration luxueuse. En 1912, l’architecte Mizard réalise le pavillon Majestic, annexe de l’hôtel dans l’esprit Art Nouveau. Parmi ses hôtes, l’hôtel compte les frères Goncourt, Alexandre Dumas fils, le Prince de Galles, Émile Zola, Bartholdi, Félix Faure, Armand Peugeot, le roi des Belges Léopold II, François Mauriac, le sultan du Maroc ou encore Pierre Laval, le maréchal Pétain et le Général De Gaulle. Le bâtiment est inscrit au titre des Monuments Historiques depuis février 2021. Extrait du Guide Diamant, 1872 : « Etablissement de premier ordre, […], ne laisse rien à désirer sous le rapport du confortable, de l’élégance et des soins qu’y trouvent les étrangers. Grands et petits appartements de familles. Salons. Fumoir. Billard. English spoken. » Extrait du Splendid Guide, 1881 : « Cette salle à manger de 160 couverts est une des plus belles pièces du genre : le plafond, décoré de fresques et de rinceaux, est particulièrement remarquable. Le service y est magistral : c’est un huissier presque ministériel qui soulève la portière par laquelle nous sortons. Je me souviens avoir eu pour vis-à-vis, l’année dernière à cette même table, un bien sympathique grand personnage : Midah-pacha, le prince de Radziwill et deux descendants de l’illustre auteur du Mariage de Figaro, Madame et Mademoiselle de Beaumarchais. [...] « Les joyeux cliquetis des fourchettes vont trouver malheureusement une autre note discordante : celle de l’accordéon essoufflé qui va nous seriner sans pitié les chansons nationales italiennes ou les criardes lamentations de l’orgue de Barbarie, dont le mouleur de notes nous égrène, avec le plus profond mépris de la mesure, l’inévitable Misère du Trouvère ».

1 Boulevard Bazin 63400 Chamalières
- Clermont Auvergne Volcans -
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Gare de Royat-Chamalières

La gare de Royat-Chamalières trouve son origine dans l’essor du thermalisme. Son style correspond aux bâtiments typiques de l’architecture ferroviaire de la IIIe République.Jusqu’à la construction de la gare de Royat, les curistes descendent du train à Clermont-Ferrand et finissent leur trajet en voiture à cheval, comme Napoléon III en visite à Clermont- Ferrand et Royat en 1862. Avec le succès de plus en plus grandissant des stations thermales, l’ouverture de nouvelles lignes de chemin de fer devient nécessaire. Trois tronçons sont construits pour leur desserte : Vichy à partir de Saint-Germain-des-Fossés en 1862, Le Mont-Dore à partir de Laqueuille greffée sur la ligne Clermont-Tulle en 1899 et Châtel-Guyon par Riom en 1912. Décidée en 1880, la gare de Royat est inaugurée en 1886, après la construction en 1881 du viaduc sur la vallée de la Tiretaine. Les baigneurs arrivent alors des « quatre coins du monde » pour bénéficier des bienfaits de la cure thermale. La gare est l’œuvre de l’architecte Jules Martin, assisté de l’ingénieur Colin. Le style de la gare correspond aux bâtiments typiques de l’architecture ferroviaire de la IIIe République : fonctionnel et pittoresque. La façade est composée d’un bâtiment central à deux niveaux et trois travées. Le premier niveau à larges ouvertures en arc segmentaire, précédées d’une verrière, donne sur le hall d’accueil où se trouvaient les guichets. Le second niveau abrite les appartements du chef de gare. Le jeu des matériaux, brique et pierre calcaire, évoque l’architecture Louis XIII. Le toit à croupes est couvert d’ardoises. La gare est inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1994.

Avenue de la Gare 63400 Chamalières
- Clermont Auvergne Volcans -
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Théâtre et Casino de Royat

Les casinos et les théâtres sont les équipements indispensables d’une ville d’eaux où l’on se soigne mais où l’on se distrait aussi. La station thermale a connu trois casinos.À Royat comme dans toutes les villes thermales, ils se situent à proximité des thermes. En 1873, un premier établissement de jeux est construit par l’architecte Jacques Cournol. Ce bâtiment à l'architecture néo-normande fait de briques rouges et de bois est baptisé « Le Chalet ». Il comprend plusieurs salons de jeux et des salles de réception diverses au premier étage, un restaurant au rez-de-chaussée et une salle de spectacles créée en 1875, appelée « Le Cercle ». En 1882, un autre casino est construit par l’architecte Lecat, le casino Samie. Aujourd’hui, il ne subsiste de cet établissement que la villa des Champs-Elysées (12 avenue Pierre et Marie Curie, Chamalières), villa du docteur Basset (médecin inspecteur entre 1864 et 1880) qui abritait des salons de lecture et l’administration du casino. En 1919, un incendie détruit Le Chalet. La construction d’un nouveau casino est immédiatement décidée et sa réalisation est confiée à l’architecte Guillaume Tronchet (1857-1969) qui a également œuvré pour le Petit Palais à Paris. Le casino de style Art Déco est accolé au théâtre, œuvre de Théodore Charpentier (1891- 1892). Ce théâtre est en brique, pierre et fer. Une galerie extérieure domine le jardin. De larges baies permettent de voir le jardin et éclairent directement la salle des spectateurs. On venait pour voir mais aussi pour être vu ! Le théâtre a reçu les plus grands noms du music-hall et de la comédie : Sarah Bernard, Aristide Bruant, Édith Piaf… Splendid Guide de 1881 : « Chaque semaine, des soirées sont réservées aux bals et aux concerts. Les bals nouvellement créés ont très bien réussi à Royat, et ces jours là, la Grande Salle des Fêtes reçoit tout entière la colonie des baigneuses et baigneurs qui désertent leurs hôtels. » Citation du Dr Cany, 1925 : « Au premier rang des fidèles, il y eut de tous temps une élite intellectuelle et artistique. Outre le soin de leurs fêlures corporelles, les écrivains et les artistes ne dédaignent point de venir goûter les charmes d’un douillet confort, d’une aimable élégance. Certains avouent s’y complaire pour rêver et pour mieux écrire. ».

Théâtre et Casino de Royat 143 avenue de Royat 63400 Chamalières
- Clermont Auvergne Volcans -
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Pavillon Saint-Mart ou fontaine des goutteux

Inspiré de l’Italie et de l’Orient, le Pavillon Saint-Mart est un ancien établissement de bains de jambes construit en 1912 pour relancer l’activité de la station thermale.En 1912, pour relancer l’activité de la station thermale, Auguste Rouzaud, propriétaire de la chocolaterie « À la Marquise de Sévigné », demande à l’architecte Louis Jarrier (1862-1982) de reconstruire le bâtiment dont la source est exploitée depuis 1880. D’abord prise en boisson, on découvre ensuite ses bienfaits pour les bains de jambes. Sur un terrain exiguë en bordure de la Tiretaine, Jarrier crée un édifice asymétrique inspiré de l’Antiquité et de Byzance : arcs en plein cintre, coupole, claustras et tuiles canal à la romaine. L’entrée monumentale est soulignée par un arc à rang de billettes dont la voussure est décorée d’une mosaïque. L’enseigne, les blasons de Saint-Mart et la fontaine aux joncs sont réalisés en émaux de Briare, tandis que le fond est en grès cérame. La mention « fondé au siècle Auguste » pourrait évoquer le passé antique de la station thermale et la proximité des thermes romains mais il s'agit d'un trait humoristique. Il est en réalité fait référence à Auguste Rouzaud. À l’intérieur, sous la coupole, la buvette est mise en scène sous une cloche de verre. Les onze cabines de soins, avec baignoires, sont précédées d’un petit salon de repos. La salle de douche aux murs habillés d’un décor de carreaux à motif de nénuphars a conservé tout son système d’aspersion. Tous les autres murs sont recouverts de carreaux blancs style métropolitain. L’établissement est inauguré en 1912. Le pavillon est inscrit au titre des Monuments Historiques depuis 1948. Il est définitivement fermé aux soins en 1980. La source est acheminée à l’établissement thermal pour les soins externes et à la buvette pour les soins internes. Extrait du Splendid Guide, 1881 : "« S’asseoir à quelques pas du coquet pavillon de la Source Eugénie et voir défiler les buveurs et les buveuses, écouter surtout la conversation d’un voisin, qui met à tout hasard, un nom sur ces diverses figures, c’est un spectacle aussi récréatif que futile, ni plus ni moins amusant que le tube du kaléidoscope que vous tournez un quart d’heure entre les doigts."

Parc Thermal 63130 Royat
- Clermont Auvergne Volcans -
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Informations complémentaires

Contact

Téléphone : 04 73 98 65 00
Email : info@clermontauvergnetourisme.com
Site web : www.clermontauvergnetourisme.com

Période d'ouverture

Toute l'année

Auteur de la donnée

Place de la Victoire 63000 CLERMONT-FERRAND France

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Prudence !
Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾