Autour de Couture-Saint-Germain - Val et Oli

On replonge ici dans la Bataile de Waterloo. Ce monument se compose d’un soubassement cubique, sur lequel est posée une colonne à base octogonale. L’inscription porte : « Wilhelm, Graf von Schwerin, Koenigh Preus Obrist und Ritter. Gefallen, dem Siege am Juni 1815, In des fremde fûr die Heimath. » ; ce que l’on peut traduire par « Guillaume, comte de Schwerin, colonel du roi de Prusse et chevalier. Tombé lors de la victoire de 1815, à l’étranger pour la Patrie". Il a probablement été tué par un mousquet de l'armée française. Son épouse, la comtesse von Schwerin, qui est à l’origine de l’érection de ce monument, pour entretenir la mémoire de son mari, faisait annuellement don au curé de Lasne d’une somme de 100 florins pour ses œuvres

Elle prend sa source pas très loin de ce point, et se jettera 25 km plus loin dans la Dyle (en région flamande). Le nom de cette rivière est d’origine celtique et veut dire « plat, uni, tranquille » ou si l’on veut, « rivière aux eaux calmes ».

Peut-être déjà nos lointains ancêtres, passant par le Grand-Chemin des Celtes, venaient dans cette ‘combe emperlée’ cueillir les simples et allumer des chandelles autour de la source. Située derrière l’église de Couture, à l’orée d’un sous-bois, la fontaine de Saint-Germain est réputée miraculeuse depuis de nombreux siècles. Devant la fontaine, une inscription récente annonce «Au 7e siècle, un évêque de notre contrée a béni cette fontaine et l’a dédiée à saint Germain». La vétuste niche chapelle maçonnée sur socle carré fut reconstruite en 1863. Le fronton en pierre bleue surmonté d’une petite croix de fer annonce «Saint Germain priez pour nous» «Heilige Germanus bid voor ons», attestant de la popularité du saint évêque au-delà de la frontière linguistique. Selon la tradition populaire, on se rendait en pèlerinage à Couture pour invoquer Saint-Germain contre les maladies des enfants. Un vêtement de l'enfant, une chemise la plupart du temps, était étendue sur l'eau. Si elle flottait, l'enfant n'aurait pas de maladie, si elle coulait cependant, il fallait prier, dire des messes et brûler des cierges afin d'éviter la maladie. La partie du vêtement qui s'enfonçait en premier dans l'eau indiquerait la partie du corps atteinte de la maladie. Le vêtement, une fois sec, devait être porter par l'enfant. L'eau était également utilisée pour laver les membres des enfants afin d'éviter les maladies.

On prendra le petit chemin qui part vers la gauche, mais avant cela, une ptite pointe vers ce charmant village de Couture.

Très petit centre de village, mais très joli ! Quelques ruelles pavées. Couture est l'ancienne forme du mot culture, ce qui signifie que le lieu était déjà cultivé il y a plusieurs siècles notamment par les religieuses cisterciennes de l'abbaye d'Aywiers, toute proche

Ouverte tous les jours, l'intérieur vaut le détour !

Quartier résidentiel sans beaucoup de circulation.

200 mètres de macadam sans beaucoup de circulation

Cette balade tourne ici à droite, et va emprunter un chemin qui peut être très boueux s'il a beaucoup plu. Si vous voulez l'éviter, vous prenez ici à gauche (rue du Fond Agny). Juste après la maison au n°17, vous prenez le petit sentier discret vers la droite. Vous arrivez rue du Réservoir que vous prenez vers la droite. Au croisement suivant, vous prenez la rue du Chêne au Corbeau également vers la droite. Restez toujours sur cette rue, et vous rejoindrez le parcours de la balade.

En cas de pluie abondante, bonjour la boue !

Les maison de riverains sont splendides !

Une clôture interdit d'y descendre

Cette partie du sentier est sablonneuse et très jolie

On la voit de loin, car le chemin public tourne avant. C'était une abbaye de moniales cisterciennes, dont la plus célèbre fut certainement la grande mystique médiévale, sainte Lutgarde de Tongres. La fondation a lieu aux environs de 1215, puis l’abbaye d’Aywiers se développe le long de la vallée de la Lasne, étendant son autorité sur un domaine de plus de 2 000 hectares. Elle connaît des périodes de décadence et de renouveau et est victime de guerres et de calamités naturelles. Elle est reconstruite trois fois et survit jusqu'à la Révolution française, supprimée en 1796 et ses biens vendus, démolie partiellement au XIXe siècle. Aujourd'hui, l'abbaye a disparu, mais il este le palais de l'évêque, devenu un château, plusieurs portes dont celle qu'on voit ici, et le mur d'enceinte qu'on va longer un peu plus loin.

Parfois boueuse à certains endroits