Pour découvrir la pointe sud-est et appréhender les deux principaux faciès littoraux de l’île.
A partir de la pointe des Corbeaux, les falaises rocheuses laissent place à une côte sableuse basse, ces biotopes caractéristiques abritent une flore singulière.
8.6 km
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max. 15 m
min. 3 m
54 m
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Styles : RandonnéeBalade Publics : FamilleRandonneurs occasionnelsRandonneurs aguerris Thématique : Patrimoine |
Mis en service en 1868, Le phare des Corbeaux se trouve à l'extrémité sud-est de l'île sur la Pointe de même nom. Il fut détruit par l'occupant à l'isue de la seconde guerre. Un nouveau phare, correspondant au phare actuel fut construit dans les années 50 selon une architecture Art Déco. Sa hauteur est de 19,20 mètres. Son feu à éclats rouges tournants 15s est éclairé par une lampe halogène de 650 W. Sa portée est de 18,5 milles (environ 34 km). Il est automatisé et télécontrôlé depuis le grand phare de l'Ile d'Yeu.
Passé la Pointe des Corbeaux, la transition est surprenante : la côte se fait plus douce et la perspective laisse apparaître une succession de plages adossées à un milieu dunaire où poussent l’oyat, le chardon bleu et le lys des sables. Ces plages sont dominées par des forêts de pins maritimes et de chênes verts. Elles sont également connectées à un réseau de marais qui abrite de nombreuses espèces d’oiseaux protégées dont le busard des roseaux. Cette dynamique paysagère n’est pas sans rappeler le proche littoral vendéen et le pays du Pont d’Yeu qui se dessine à l’horizon par temps clair.
M. Baudouin l’interprète comme un siège d’observation s’ouvrant sur le nord-est. Haute de 2 m, cinq cupules y sont gravées au sommet du bloc. Le terme Chargiroux est un mot patois de l’île d’Yeu qui signifie épervier. Sans doute parce qu’elle affleurait autrefois au milieu des champs dépourvus d’arbres et que les éperviers venaient s’y percher.