Vieille de plus de 2.000 ans, Tournai est la plus ancienne cité de Belgique francophone, mais elle fut surtout la première capitale de France. Capitale des rois mérovingiens, elle fut en effet la capitale de Clovis qui, d'origine germanique, devint le premier roi de France après avoir conquis une partie de la Gaule (voir également "les Francs" ci-dessous). Logée principalement sur la rive ouest de la rivière Escault, Tournai, qui compte aujourd'hui 150.000 habitants (agglomération), séduit d'emblée les visiteurs. Dominée par son beffroi et les cinq tours de son imposante cathédrale, sa Grand Place vivante et commerçante est un délice dont on ne se lasse pas. À elle seule, elle justifie votre visite! Notre circuit vous fera cependant sortir un peu de la place pour découvrir les autres richesses de la ville, notamment ses grands musées: tapisserie, histoire naturelle, porcelaine, marionnette... il y'en a pour tous les goûts!
Texte: ©Seevisit Stéphanie Oné
SOURCE : seevisit.fr
6.8 km
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max. 35 m
min. 13 m
37 m
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Styles : BaladeEn ville |
Installé dans un hôtel de maître néoclassique, ce musée nous rappelle l'âge d'or de la tapisserie de Tournai au 15e et 16e siècle. Les musées de Tournai évoquent chacun à leur façon l'une ou l'autre des facettes du savoir-faire de la ville, à savoir, la tapisserie et la porcelaine.
Créé en 1829, ce conservatoire enseigne la musique, le théâtre et la danse.
Avec ses 72 mètres, le plus ancien beffroi de Belgique offre un beau panorama sur la ville et, avec ses 44 cloches, de beaux concerts de carillons. Datant du 12e siècle, c'est le plus ancien beffroi de Belgique. Il est inscrit au Patrimoine Mondial de l'Unesco. Depuis son sommet, vous aurez un ravissant panorama sur la ville.
Avec ses cinq tours médiévales qui lui donnent un aspect unique, cette cathédrale grandiose est la seule de Belgique à être classée au patrimoine mondial de l'Unesco. Chef d'œuvre architectural de l'Occident médiéval, la cathédrale de Tournai est à ce titre classée au Patrimoine Mondial de l'Unesco. De proportions gigantesques et dotée de cinq tours, son architecture est très originale. Elle mêle les styles Roman et gothique. À l'intérieur, ne ratez pas son trésor qui conserve en particulier deux chasses (≡reliquaire contenant l'intégralité du corps) remarquables.
Véritable cœur vivant de Tournai, cette place triangulaire fut reconstruite dans un style historique après sa destruction en 1940. La Grand Place de Tournai est bordée par la Halle aux Draps, l'Église Saint-Quentin, le Beffroi et la Cathédrale. Bercée par le doux murmure des jets d'eau et de la foule, elle vaut le voyage à elle toute seule. Un excellent endroit pour lézarder au soleil sur les terrasses de cafés.
Cet édifice de style Renaissance du 17e siècle accueille aujourd'hui des expositions temporaires.
Cette église romane du 12e siècle abrite dans sa chapelle une statue de Notre-Dame de La Treille portée en procession lors de la fête de la Nativité.
Dédiée à saint Jacques, cette église du 12e siècle constituait l'une des étapes du chemin de Saint-Jacques de Compostelle.
Installé dans l'ancien mont de Piété, ce musée expose des objets des époques gallo-romaine et mérovingienne dont un rare sarcophage en plomb du 4e siècle.
Cette tour qui faisait partie de l'ancienne enceinte du 12e siècle doit son nom aux tuiles rouges de son toit.
Cette tour faisait partie des premiers remparts datant du 12e siècle. Elle servit de résidence pour les hôtes officiels puis de prison.
Logé dans une maison du 17e siècle, ce musée recrée la vie de Tournai au début du 18e siècle. 23 salles d'exposition présentent des collections d'objets au travers de nombreuses reconstitutions avec des mannequins : pharmacie, chapelle, forge, cabaret, cuisine, salle de classe...
Marionnettes d'Europe, d'Asie et d'Afrique.
Abrité dans un édifice du 18e siècle, ce musée illustre la riche industrie de la porcelaine de Tournai qui connut son apogée au 18e et 19e siècle. Les musées de Tournai évoquent chacun à leur façon l'une ou l'autre des facettes du savoir-faire de la ville, à savoir, la tapisserie et la porcelaine.
Elle occupe l'ancienne abbaye Saint-Martin fondée au 7e siècle.
Seul musée jamais conçu en tant que tel par l’architecte Victor Horta. Le Musée des Beaux-Arts, unique musée conçu par Victor Horta, maître de l'Art nouveau, abrite une collection d'art moderne du mécène bruxellois Henri Van Custem et les deux seules œuvres de l'impressionniste Manet exposées en Belgique.
L'ancien parc de l'abbaye Saint-Martin fondée au 7e siècle.
Rare, sa galerie des animaux naturalisés comporte le premier éléphant arrivé en Belgique en 1839.
C'est dans cette grange que le blé prélevé au titre de l'impôt (dîme) était stocké pour être ensuite vendu sur le grand marché de Tournai.
Ce pont gothique du 13e siècle fut reconstruit et rehaussé de quelques mètres après sa destruction lors de la Seconde Guerre mondiale.
Érigée au 16e siècle par Henri VII, roi d'Angleterre.
Rares vestiges de la seconde enceinte fortifiée de Tournai datant du 13e et 14e siècle.
Rares vestiges de la seconde enceinte fortifiée de Tournai datant du 13e et 14e siècle.
L'église des pères Rédemptoristes, de style néo-roman est située le long de l’Escaut à côté de leur couvent. Les religieux sont partis en 2003. L'église fut édifiée en 1861 sous la conduite de l'architecte Justin Bruyenne. Suite à sa localisation, l’église des Rédemptoristes a reçu le surnom familier d’église des Pères au Quai. Le diocèse de Tournai a désaffecté l'église en 2003 et les religieux l’ont vendue avec ses bâtiments annexes. Un entrepreneur néerlandais a utilisé le jardin et l'ancien couvent des pères Rédemptoristes (à droite de l'église) pour en faire un immeuble à appartements. Le fronton de l'église des Rédemptoristes est surmonté d'un vitrail circulaire. Celui-ci s'appelle une E : rosace F : rosette G : marguerite
Fermé le dimanche L’ancienne église du collège des Jésuites a été bâtie en pierre de Tournai au début du XVIIe siècle. L’ensemble est de style gothique tardif. Le portail est de style Renaissance. Elle possède 3 nefs terminées par un chœur à chevet plat. Il n’y a pas de transept. La vaste tribune, située au revers de la façade, est en pierre et en marbre, de style Renaissance (1605). Le vitrail coloré qui se trouve tout en haut du chevet représentant saint Charles Borromée, patron du séminaire, est l’œuvre du maître-verrier Jean-Baptiste Capronnier(1806). Sur une des colonnes de la tribune, vous pouvez reconnaître une statue de saint Jérôme, père de l’Eglise ; il est accompagné d’un A : lion B : mouton C : chien Sur le mur nord, on peut découvrir une œuvre attribuée au sculpteur tournaisien du XIXe s. Nicolas Lecreux, intitulée "l'Assomption", autrefois dans l’église Sainte-Marguerite, anciennement abbatiale de Saint-Médard. Combien de têtes d’angelots peut-on distinguer ? H : 12 I : 13 J : 15
Ouvert toute l'année : samedi : 14.00 - 19.00 mardi et vendredi : 14.00 - 18.30 L’édifice actuel date du XIIe siècle mais ses origines sont très anciennes. Lors de fouilles en 1971, on a retrouvé sous le bâtiment actuel une basilique mérovingienne du début du VIe siècle. L’église est dédiée à saint Piat qui fut le premier évangéliste de Tournai. Selon la légende, il aurait été martyrisé à Tournai et aurait porté le haut de son crâne tranché jusqu'à Seclin pour y mourir. Son crâne est conservé dans le reliquaire qui chaque année fait partie de la grande procession de Tournai. On remarque la nef centrale de style roman et le chœur gothique du XIIIe siècle. Par la suite, plusieurs apports ont eu lieu et notamment les chapelles latérales du XVIIe siècle qui sont décorées de tableaux consacrés au culte de Notre-Dame d’Alsemberg et aussi de saint Hubert : le cycle de 5 tableaux de Hennequin, raconte l’histoire du patron de l’Ardenne. Les vitraux contemporains à dominante bleue sont la création du peintre verrier Fernand Crickx(1883-1979) à partir des cartons d’Olivier Piron. Dans une niche latérale on remarque 2 vitraux armoriés : celui de gauche présente le profil probable de saint Piat et 3 fleurs de lys. Dans l’écu de droite on peut voir U : 3 boucs V : 3 aigles W : 3 poissons Roch, le saint patron des chirurgiens, des pèlerins …, naquit à Montpellier vers 1340. Il étudia probablement la médecine À sa majorité, il distribua tous ses biens aux pauvres et partit en pèlerinage pour Rome. Il s’arrêta en plusieurs villes d'Italie atteintes par la peste noire et s’employa à servir les malades dans les hôpitaux. Roch finit par attraper lui‐même la maladie et il se retira dans une forêt près de Plaisance pour ne pas contaminer les autres. Seul un chien vint le nourrir en lui apportant chaque jour Q : un fromage R : un pain S : un os de crâne La dalle funéraire de Messire Jean d’ENNETIERES conseiller de son altesse sérénissime l’archiduc Albert et sa compaigne Françoise VANDENBERGHE date de 1630. Aux pieds du chevalier, un lion illustre la bravoure masculine. Aux pieds de sa dame, un symbole de fidélité M : un lapin N : un chien O : un chat
Ouvert tous les jours : du 1er avril au 31 octobre : 9.00-18.00 du 1er novembre au 31 mars : 9.00-16.00 L’église Saint-Brice datant du XIIe siècle est malheureusement située à quelques centaines de mètres de la gare de Tournai et a de ce fait subi de terribles bombardements en 1940-1945. La reconstruction s’est achevée en 1954. Le bâtiment est essentiellement roman, partiellement gothique, recouvert de tuiles plates rouges de type ancien. A l’extérieur, on remarque la tour carrée du XVe siècle, suivie d’une nef et d’un transept couronné d’une seconde tour. L’intérieur procure une belle impression d’espace, de recueillement et de luminosité favorisée par un éclairage de qualité. On remarquera le chœur qui présente la forme d’une triple halle (hallekirche), le plafond en bois et quelques pièces du mobilier comme de grands chandeliers, les statues anciennes de saints ou celles en pierre de facture plus récente dues à l’artiste tournaisienne Nelly Mercier. A noter aussi les œuvres du sculpteur George Grard, sculpteur belge né à Tournai en 1901 et formé à l’Académie des Beaux-Arts de Tournai. Il réalisa les fonts baptismaux en bronze, l’autel et la porte de tabernacle entre 1966 et 1971. Sur la cuve baptismale, George Grard a sculpté un couple accueilli par la main de Dieu. Il s’agit de C : Tobie et Sara D : Romeo et Juliette E : Adam et Eve Ce vaillant cavalier romain est invoqué contre les maux de tête, la folie et les puissances du mal. Très honoré à Renaix, on dit que ce saint guérit les fous des environs mais laisse les renaisiens tels qu'ils sont. Cette sculpture équestre représente S : saint Georges T : saint Hermès U : saint Martin Un tableau de Gaspard De Crayer (1564-1669) montre l’archiduchesse Isabelle, veuve de l’archiduc Albert. Bien qu’ayant rejoint l’ordre des Clarisses en 1621, celle-ci demeura à la tête des Pays-Bas en tant que gouvernante des Pays-Bas espagnols jusqu'en 1633. Ici, elle fait offrande à Notre-Dame de Hal et lui donne M : des fleurs N : des pièces d’or O : des bijoux
Le temple protestant est établi dans les Maisons Romanes qui sont les plus anciens spécimens de maisons bourgeoises datant du moyen-âge conservées en Europe occidentale. Datant de 1175-1200, ces maisons, prototypes de l'architecture des « steenen » flamands, furent détruites par les bombardements de 1940 (sauf les façades qui ne furent qu’abimées), et restaurées par l’architecte tournaisien, Henry Lacoste. Combien y a-t-il de colonnes servant de meneau divisant la baie des fenêtres du N°12 ? D : 2 E : 3 F : 9