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À voir autour

La Via Cluny au départ de Dole

ViaCluny
ViaCluny
Crédit : Ass. Chemin de Cluny Franche-Comté Bourgogne

Description

ViaCluny.fr vous invite à partir sur les pas des bâtisseurs des sites clunisiens, entre Suisse et France, en passant par le massif du Jura et la Bourgogne.
ViaCluny.fr a été pensé pour permettre à chacun de profiter de cette aventure, que vous souhaitiez parcourir les 570 km de cet itinéraire de grande randonnée de Fribourg à Cluny, ou simplement d’en emprunter quelques tronçons. Adeptes des balades tranquilles, des boucles à découvrir à la journée vous sont également proposées alors que vous, les curieux désireux de découvrir l’héritage clunisien et plus largement le patrimoine et les richesses des territoires traversés, trouverez également de quoi satisfaire vos envies.
Randonneurs avides de marche, de découvertes naturelles et culturelles mais aussi de ressourcement : posez vos pas dans ceux des pèlerins d’autrefois…

Informations techniques

Marche
Difficulté
Non renseignée
Dist.
442 km
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Profil altimétrique

Point de départ

4bis Rue de Beaupaquier , 2   Mouthe
Lat : 46.7151Lng : 6.1914

Étapes

Points d'intérêt

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Saline royale d'Arc-et-Senans

Classée Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 1982, la Saline royale d’Arc et Senans est le chef-d’œuvre de Claude-Nicolas Ledoux (1736-1806), architecte visionnaire du siècle des Lumières. Elle constitue également un témoignage rare dans l’histoire de l’architecture industrielle. Manufacture destinée à la production de sel, la Saline Royale a été créée de par la volonté de Louis XV et construite entre 1775 et 1779. La Saline Royale fonctionnait comme une usine intégrée où vivait presque toute la communauté du travail. Construite en forme d’arc de cercle, elle abritait lieux d’habitation et de production, soit 11 bâtiments en tout : la Maison du Directeur, les Ecuries, les bâtiments des Sels Est et Ouest, les Commis Est et Ouest, les Berniers Est et Ouest, la Tonnellerie, le bâtiment des Gardes et la Maréchalerie. Rendue obsolète par l’apparition de nouvelles technologies, la Saline Royale a fermé ses portes en 1895. Abandonnée, pillée, endommagée par un incendie en 1918, le Département du Doubs en a fait l’acquisition en 1927 la sauvant ainsi de la ruine. Trois campagnes de restauration successives achevées en 1996, lui redonnèrent son éclat. Le parti architectural de la Saline royale, son histoire et sa réhabilitation en font un monument unique au monde qui s’ouvre aujourd’hui à tous les publics. Expositions, festival des jardins, concerts, résidences de chercheurs, animations pour les enfants, colloques, expériences innovantes ponctuent chaque saison culturelle.

17 arc 25610 Arc-et-Senans
- Terra Salina -
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Forêt de Chaux

La forêt de Chaux est étonnante aussi bien pour son patrimoine naturel que culturel. D’une superficie de plus de 20 000 hectares, elle s’étend sur les départements du Jura et du Doubs, à l’Est de Dole, et constitue la deuxième plus vaste forêt de feuillus de France après celle d’Orléans ainsi que l’un des rares grands massifs conservé quasiment d’un seul tenant. En son centre se trouve la forêt domaniale répartie entre 16 communes voisines ; 28 forêts communales viennent compléter ce vaste ensemble géré en grande partie par l’ONF (seuls 620 hectares sont privés). Principalement peuplée de chênes, la forêt de Chaux se développe autour de huit groupements forestiers (cohabitation avec des hêtres, charmes et bouleaux) et un réseau hydrographique dense visible par la présence de nombreux ruisseaux et sources dont certaines réputées localement potables. Les Celtes, considérant les chênes de la forêt de Chaux comme les piliers d’un temple, ils y invoquaient leur déesse mère. Pour faire oublier cette croyance païenne, les chrétiens l’ont assimilé en plaçant dans ces arbres des statuettes de la Vierge : six de ces chênes sacrés sont encore visibles aujourd’hui. À partir du 13ème siècle, la forêt de Chaux abrita une population composée de bûcherons-charbonniers, forgerons, laveurs d’écorce… et on estime à 600 le nombre de personnes qui y séjournaient encore au début du 19ème siècle et dont le site des Baraques du 14 conserve le souvenir. Les possibilités offertes par les ressources en bois de chauffage de la forêt de Chaux ont déterminé le choix de l’emplacement de la saline royale d’Arc-et-Senans à proximité en 1775. Une importante verrerie a également fonctionné à La Vieille-Loye de 1295 à 1931 et les forges de Rans et Fraisans furent aussi implantées à proximité immédiate. Les colonnes-guidons sont l’une des curiosités de la forêt de Chaux et renvoient également à l’époque où la forêt était un lieu de vie et de travail puisque huit « bornes-guidon » ont été commandées par les Eaux et Forêts au 19ème siècle et implantées aux principaux carrefours de la route du grand contour afin de guider les ouvriers de la forêt vers leur lieu de travail. L’ensemble des colonnes d’origine a été inscrit monument historique par arrêté du 5 novembre 2013. Le terme de « guidons » était le nom donné autrefois aux poteaux portant sur leur partie supérieure le nom et la direction des lieux proches. Si une faune et une flore importante font l’objet de divers classements, la forêt de Chaux est surtout connue pour avoir abrité l’un des plus beaux spécimens français de cerf élaphe, surnommé Vincent (originellement en référence à ses vingt cors) : âgé de 16 à 19 ans en 2019, il aurait eu au moins vingt-quatre cors à cette période, fait rarissime à l’état sauvage. Vincent est mort en 2023.

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Cluny

Cluny, étape initiale ou finale de ViaCluny.fr. En 910, le duc d’Aquitaine et comte de Mâcon, Guillaume, confie sa villa de Cluny, sur les bords de la Grosne, à l’abbé Bernon dont il connaît la réputation : il dirige alors dans le Jura les abbayes de Gigny, qu’il a créée, et celle de Baume. Dans ce domaine de Cluny, Bernon va bâtir une église (Cluny I) à laquelle succédera bientôt Cluny II, plus grande et consacrée en 981. Des reliques des saints Pierre et Paul en font un lieu de pèlerinage prospère bientôt doté d’une nouvelle église, la Major Ecclesia (Cluny III). Une vaste enceinte clôt le bourg qui entoure l’abbaye dès le 12ème siècle. Les bâtiments monastiques, reconstruits à plusieurs reprises, ont accueilli jusqu’à quatre cent moines, les quarante derniers quittant les lieux en 1791. Du patrimoine architectural immense que représentait la Major Ecclesia, l’abbaye et le bourg, il reste une grande partie de l’enceinte avec ses cinq tours romanes, l’ancien hospice (Ecuries de saint Hugues), le cellier surmonté du farinier, le palais abbatial de Jean de Bourbon qui abrite le Musée (15ème siècle) et celui de Jacques d’Amboise, actuelle mairie (15ème et 16ème siècles). D’autres vestiges sont enchâssés dans la ville comme un bel ensemble de maisons romanes ou encore l’Ecole des Arts et Métiers qui conserve le cloître et les bâtiments de l’abbaye du 18ème siècle. Les recherches archéologiques conduites à Cluny documentent les différentes étapes de la construction de l’abbaye et révèlent des trésors parfois inattendus.

7 Cluny
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Gigny-sur-Suran

Monastère en pleine activité, fondé en 885 par Bernon, un noble bourguignon, Gigny fournit les premiers moines et l’abbé de Cluny en 910. En effet, le duc Guillaume d’Aquitaine invite Bernon à fonder un monastère dans sa villa des bords de la Grosne : Cluny. Selon la tradition, Bernon associe six moines de Gigny et six de Baume à cette fondation ; Cluny allait devenir le centre le plus important de la chrétienté médiévale. Au fil des siècles, les relations avec Cluny évoluent, Gigny devenant un simple prieuré mais conservant dix-huit prieurés et cinquante cures lui apportant des bénéfices. Des fouilles archéologiques ont permis d’en savoir un peu plus sur l’histoire de ce lieu emblématique. L’ensemble de l’abbaye, autrefois enclose d’un mur de clôture, est classé au titre des Monuments Historiques. L’église a fait l’objet de restaurations importantes qui lui ont redonné sa grandeur passée. L’intérieur de l’édifice est très sobre. Les vitraux du 19ème siècle dialoguent avec ceux, très contemporains, commandés dans les années 1950 au grand peintre verrier Jacques Le Chevallier. On remarque aussi dans l’édifice des modillons sculptés, dont plusieurs têtes de bovins : faut-il y voir un écho au culte de saint Taurin, dont les reliques ont été accueillies à Gigny vers 919-925, permettant ainsi le développement de pèlerinages ? À l’extérieur, sous le toit, courent des modillons sculptés appartenant à la reprise du voûtement du 12ème siècle, caractéristiques du courant populaire qui s’est manifesté en Franche-Comté à cette époque. L’abbaye a été sécularisée en 1760. Plusieurs beaux bâtiments subsistent et conservent leur aspect d’alors : maisons du chapitre, du chambrier et du prieur. La fontaine, autrefois sur la place du Chapitre, se trouve désormais sur la place du village, entourée des façades des nombreuses boutiques et ateliers d’artisans qui l’animaient encore au début du 20ème siècle. Un sentier du patrimoine doté de panneaux didactiques, ainsi qu’une boucle de randonnée à la journée proposée en parallèle de l’itinéraire de ViaCluny.fr, permettent d’approfondir la visite de ce village dont la structure est encore fortement marquée par les bâtiments de l’abbaye et dont de nombreux détails méritent le détour. Le terroir de Gigny possédait autrefois un vignoble dont les fosses de plantation ont été retrouvées à l’occasion de fouilles archéologiques. L’historien de Gigny, Bernard Gaspard, indique qu’en 1788 les moines de Gigny tiraient de bons revenus de leurs vignes. Aujourd’hui l’élevage est destiné à la production de lait à Comté.

10 Le Chapitre 3 Gigny
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Vaux-sur-Poligny

En 1020, le premier comte de Bourgogne, Otte-Guillaume implante le château de Poligny à Grimont et fonde un petit monastère à Vaux. En 1029, son fils Raynaud donne cette cella à Cluny : ainsi commence l’histoire clunisienne de Vaux. Au 12ème siècle, le prieuré de Vaux, dont dépend celui de Montrond, est le premier du Jura par ses revenus et accueille 15 à 18 moines dont les prieurs sont nommés chambriers pour la province clunisienne d’Allemagne. En 1479, les troupes de Louis XI brûlent le prieuré, reconstruit en gothique flamboyant. Antoine de Roche († 1505), l’un de ses profès, deviendra grand prieur de Cluny et fondera à Dole le collège Saint-Jérôme pour former les moines clunisiens. Après les troubles du 17ème siècle, les bâtiments du monastère qui suit la stricte réforme bénédictine de Saint-Vanne sont reconstruits dans le style mauriste. Fermé à la Révolution, il abrite dès 1820 un séminaire avant de servir d’hôpital militaire en 1917, de rouvrir dès 1922 comme séminaire puis, de 1962 à 2009, comme collège privé ! De cette histoire mouvementée, Vaux garde d’impressionnants bâtiments dont les toitures aux tuiles vernissées surmontées de frises en fonte de Baudin illuminent la reculée de Vaux. Des éléments architecturaux et sculptés intéressants méritent le détour, comme la chapelle, propriété de la commune de Vaux, ainsi que le château : à découvrir en empruntant la boucle de randonnée reliant Vaux et Poligny proposée en parallèle de l’itinéraire de ViaCluny.fr.

1 Rue Notre Dame 3 Poligny
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Baume-les-Messieurs

Impossible d’oublier l’impression ressentie en arrivant à Baume-les-Messieurs tant tout est démesuré ici. Blottie au fond de la vallée entre de hautes falaises, l’abbaye paraît bien minuscule, et pourtant… Les grottes ont été fréquentées par l’homme dès la Préhistoire mais il faut attendre 869 pour que le nom de Baume apparaisse dans les textes : Lothaire II, roi de Bourgogne, confie alors à l’archevêque de Besançon la cellula de Baume et l’abbatiola de Château-Chalon. En fait, les récentes recherches archéologiques conduites à Baume révèlent que les bâtiments conventuels du haut Moyen Âge étaient déjà d’importance, avec des fenêtres ornées de vitraux aux motifs géométriques : le monastère a-t-il été fondé, comme Gigny et Cluny, dans un domaine préexistant ? En tout cas, Bernon, abbé de Gigny, fait entrer Baume dans l’histoire lorsqu’il en reçoit en 890 la cellula. Selon la tradition, c’est avec six moines de Gigny et six de Baume qu’il partira fonder Cluny en 910. L’abbaye de Baume a toujours cherché à marquer son indépendance par rapport à Cluny : puissante, bien dotée, elle passe en commende au 15ème siècle. Ses abbés successifs ont procédé à de nombreuses campagnes de construction et embellissements : l’état actuel de l’abbaye donne une bonne idée de l’articulation des espaces nécessaires à la vie des moines et les vestiges d’un décor fastueux, une statuaire de grand qualité, un retable remarquable offert par la Ville de Gand vers 1525 rappellent la splendeur passée de cette abbaye sécularisée en 1759. Les bâtiments sont désormais partagés entre divers propriétaires, publics et privés. Autour de l’abbaye, les bâtiments du village conservent le souvenir des activités agricoles qui ont longtemps été indispensables à la vie des hommes. Durant des siècles, les paysans du plateau empruntaient le sentier très raide des Échelles de Crançot pour amener moudre leurs céréales au moulin banal de l’abbaye. Les touristes utilisent aujourd’hui ce chemin escarpé pour atteindre les belvédères d’où le regard plonge dans la reculée parcourue par le Dard qui jaillit des grottes en cascades et actionnait autrefois de nombreux moulins. Baume-les-Messieurs aime les légendes… La chanson « Les trois cloches », immortalisée par Edit Piaf et les Compagnons de la chanson, qu’une légende tenace dit avoir été écrite à Baume-les-Messieurs, est en fait inspirée d’un chant populaire des montagnes du Valais. Elle a été écrite en 1939 en Suisse par le chansonnier Jean Villard, dit Gilles, qui n’est jamais venu à Baume-les-Messieurs. Dommage ! Il aurait dû : il aurait sans doute été impressionné ! Un site à découvrir en parcourant la boucle de randonnée associée proposée en parallèle de l’itinéraire de ViaCluny.fr.

7 Rue de Crancot 3 Baume-les-Messieurs
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Auteur de la donnée

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proposé par Via
France

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Nous n'avons pas d'information sur la difficulté de ce circuit. Il se pourrait que vous ayez quelques surprises en chemin. Avant de partir, n'hésitez pas à vous informer un peu plus et à prendre toutes les précautions nécessaires. Bonne balade ! 🌳🥾