Liaison verte de Bourg en Bresse

L'apothicairerie de Bourg-en-Bresse est composée de trois pièces : un laboratoire resté intact, une arrière-boutique et une officine, dotée de magnifiques boiseries Louis XV abritant une impressionnante collection de faïences et de flacons.Elle fut la pharmacie de l'ancienne hôpital, l’hôtel-Dieu, dès la fin de sa construction (1782-1790) et jusqu'en 1963. Son laboratoire est une pièce remarquable, car il est aujourd'hui très rare de pouvoir encore en visiter. Il permet de s'immiscer dans la chimie des siècles passés : alambics de cuivre, mortiers, fourneau en fonte (XIXe s.), pressoir, étains en tout genre... L'arrière-boutique dévoile quant à elle les premiers pots de faïence, pots canon ou chevrettes, ainsi qu'une bibliothèque qui contient des ouvrages anciens, dont un du XVIIe siècle. Les boiseries en chêne de l'officine donnent à la pièce un caractère feutré. Certaines parties sont sculptées pour recevoir exactement les céramiques correspondantes, les célèbres ""pots de montre"", dont trois sont inscrits de la fameuse Thériaque. Un voyage dans la pharmacopée des siècles passés au travers de plus de mille contenants ! Distillats, poudres, onguents, pilules, sirops, huiles, plantes séchées...

La collégiale Notre-Dame, issue d'une belle légende médiévale, occupe une place centrale dans la cité burgienne et plus particulièrement dans le cœur de ses habitants. Débutée à la fin du Moyen-Age, la construction ne s'achèvera que 190 ans plus tard !Eglise paroissiale de Bourg-en-Bresse. La dénomination exacte de cette église est "collégiale co-cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation". Le terme de co-cathédrale est donné officiellement en 1992, pour définir Notre-Dame comme siège secondaire de l’évêché de Belley-Ars, revenu à Bourg dans les années 1970 après plus 4 siècles passés de l'autre côté du département. Pour autant, c'est bien pour être cathédrale que l'église Notre-Dame fut érigée au début du XVIe siècle mais les aléas de l'Histoire et les divers conflits opposant François 1er à Charles Quint en décidèrent autrement et Notre-Dame perdit définitivement son titre de cathédrale en 1534. Les débuts de la construction sont assez flous et même si les travaux ont certainement été initiés à la fin du XVe siècle, 1505 constitue la date officielle appuyée par une bulle du Pape Jules II de cette même année ; le but était alors d'agrandir et d'embellir une chapelle de pèlerinage romane située à cet emplacement, déjà dédiée à la Vierge et connue sous le vocable de chapelle Sainte-Marie de Bourg, dont les origines remonteraient au XIIIe siècle. Une légende raconte qu'en ce lieu, un berger trouva une icône représentant la Vierge Marie qui, malgré son dépôt dans l'église paroissiale du moment (située à quelques encablures du centre de la cité d'alors) revenait systématiquement à l'endroit de sa découverte ! Comme si Marie voulait montrer aux Burgiens du Moyen Age sa volonté d'être ici vénérée. La guérison du Comte Aymon de Savoie, venu implorer Sainte-Marie de Bourg ne fit que renforcer la dévotion des Burgiens pour celle qui deviendra alors leur sainte patronne. Au XIXe siècle, à droite du chœur, une chapelle fut entièrement réaménagée et dédiée à la Vierge Marie, devenue Vierge Noire au fil des ans, actuellement vénérée en tant que Notre-Dame de Bourg, protectrice de la ville. Sa garde-robe s'est étoffée au cours des siècles et ses habits, et les couleurs dont elle est parée, sont fonction du temps liturgique. De nombreux éléments du mobilier sont remarquables, tels le triptyque offert par Nicolas Chichon (1523), les stalles (XVIIIe), le retable de la Vierge Noire (XIXe), l'ancien maître-autel d'Armand Calliat en marbre blanc orné d'émaux et de bronzes dorés (XIXe), la chaire de Fyot (1760), le grand orgue (XVIIe - XXe), les grandes verrières du chœur d'Eugène Oudinot (XIXe)... Ne pas manquer la clé de voûte pendante ainsi le tétramorphe surplombant le chœur, le vitrail de Saint-Crépin et Saint-Crépinien (1530), seul vitrail d'origine ainsi que les vitraux contemporains (années 1920 et 1960). Le clocher, décapité pendant la Terreur, fut reconstruit en béton armé par l'architecte départemental Tony Ferret, entre 1909 et 1911. A cette occasion, le beffroi fut doté de 4 cadrans d'horloge ainsi que d'un ensemble campanaire de 23 cloches ; 17 cloches de la maison Paccard d'Annecy vinrent compléter les 6 cloches déjà présentes dans le beffroi, pour la plupart reliées à un carillon automatique encore en fonctionnement aujourd'hui. Le portail d'entrée est couronné par un médaillon sculpté dans le bois et représentant une Annonciation (vocable sous lequel fut érigée la cathédrale du XVe siècle), surplombé d'une conque dans laquelle est enchâssée une statue de la Vierge à l'Enfant de Coysevox (1855).

Espaces naturels et splendide "terrain de jeux" pour les promeneurs, cavaliers, VTTistes et autres amateurs d'activités de plein air. Poumon vert de l'agglomération de Bourg-en-Bresse, cette forêt domaniale s'étend sur près de 600 hectares.Aux portes de l'agglomération de Bourg-en-Bresse, cette forêt domaniale créée par les Chartreux, s'étend sur 630 hectares. Zone naturelle d'exception avec des arbres centenaires, cette chênaie gérée par l'Office national des forêts héberge une faune et une flore variées. Principales essences : Chêne (71 %), Charme (15 %), Hêtre (9 %), autres feuillus (5 %). Une forêt ancienne Seillon apparaît déjà dans les textes en 1084, dans un document qui fixe les limites du prieuré de Saint-Pierre de Brou. En 1131, est fondé le prieuré de Seillon qui revient à l'ordre des Chartreux en 1170. Dix ans plus tard, les sires de Bâgé, puis ceux du Saix et de Coligny, font don de l'immense forêt qui entoure le prieuré aux moines. En novembre 1789, la forêt est mise à disposition de la Nation et devient propriété de l'Etat. La chartreuse est vendue en 1791 puis transformée en orphelinat au XIXe siècle. Des chênes de qualité. La forêt domaniale de Seillon est riche de chênes sessiles de qualité qui alimentent le marché local et régional. Reconnus de tout temps pour leur qualité, les chênes de Seillon ont notamment servi à la réalisation des charpentes du Monastère royal de Brou. Un rôle environnemental La forêt limite les risques d'inondation des zones urbanisées en cas de crue en assurant un rôle important de rétention vis-à-vis de la rivière La Reyssouze. Son rôle "tampon" permet de stocker l'eau en période pluvieuse pour la restituer progressivement en période sèche. La forêt domaniale de Seillon abrite la faune typique des chênaie de plaine. Les principaux mammifères sont le chevreuil, sanglier, renard, blaireau, martre, lièvre en lisières. Parmi la diversité des oiseaux, il est à noter la présence de toutes les espèces de pics, dont le pic noir et le pic mar, espèce emblématique des anciennes chênaies. Pour les insectes, le plus symbolique est le lucane cerf-volant, espèce attachée aux vieux chênes. Pour la flore, on trouve du muguet, l'anémone sylvie et la pervenche ! Accueillir tous les publics Située au Sud de Bourg-en-Bresse, le territoire boisé de la forêt domaniale de Seillon constitue un vaste poumon vert pour l'agglomération. L'absence de relief, les nombreuses possibilités d'accès et les équipements d'accueil du public la rendent accessible au plus grand nombre. Elle est très prisée par les habitants de l'agglomération qui viennent s'y ressourcer, faire du sport, ou se promener pour découvrir les chênes centenaires et l'ambiance reposante des sous-bois. Ses valeurs naturelles et ses capacités d'accueil au public ont conduit le département de l'Ain à labelliser la forêt domaniale de Seillon en Espace Naturel Sensible. Différents équipements de loisirs y sont aménagés pour répondre à toutes les envies : un parcours de santé, un sentier pédagogique "découverte de la forêt" pour les enfants et familles, des sentiers pédestres, équestres, VTT, un sentier Randocroquis pour le dessin et la photographie, des espaces de jeux et des aires de pique-nique. Une voie verte relie la forêt à la base de loisirs nautiques de Bouvent... de quoi se mettre au vert ! Accessible en vélo et à pied par la liaison verte depuis Bourg-en-Bresse via le parc de loisirs de Bouvent! 3 parcours pédagogiques dédiés aux enfants, et son espace naturel sensible, inaugurés. Un parcours découverte a été réalisé pour les familles (enfants de 6 à 12 ans) ! Livret en version PDF : www.bourgenbressetourisme.fr/wp-content/uploads/2018/07/epf_seillon_parcours_familles.pdf Espace pédagogique forestier de la forêt domaniale de Seillon Aménagement pour accueillir le public scolaire dans de bonnes conditions. Cet espace à pour vocation d'accueillir les classes du primaire au collège. Ce lieu de nature privilégié est en effet un site idéal pour sensibiliser les enfants à la vie de la forêt mais aussi à sa gestion et aux métiers de la filière forêt-bois. Il comprend : - Un site d'accueil constitué de deux abris avec table-banc, des toilettes sèches, - Trois parcours pédagogiques jalonnés par des balises d'activités, - Des livrets pédagogiques pour les enfants et un livret pédagogique pour les enseignants. Label ENS : Véritables joyaux naturels et paysagers du Département de l'Ain, les sites bénéficiant du label ENS sont d’une part préservés grâce à une gestion locale et d’autre part rendus accessibles au plus grand nombre lorsque la fragilité du site le permet et valorisés.

Ancien portail d'entrée au couvent des Dominicains, établis à Bourg en 1414. Il indiquait aux Burgiens le chemin de l'église conventuelle, détruite à la Révolution.Ce monument est emblématique des quartiers anciens de Bourg-en-Bresse. Appelé ""porte des Jacobins"" (surnom donné autrefois aux Dominicains), il s'agit d'une arcade gothique érigée en 1497, seule rescapée des trois portails d'origine qui fermaient la clôture. Alors appelé ""portail de la fontaine des Jacobins"" (la fontaine a disparu), il permettait aux habitants de rejoindre l'église. Le couvent fut fondé en 1414 par le comte Amédée VIII de Savoie et occupait un vaste espace, compris entre la rue Bourgneuf (rue de la République), la rue petite Verchère (rue Jules Migonney) et la rue Verchère (rue du lycée). Il est en grande partie détruit pendant la Révolution. En 1824, la congrégation Saint-Joseph rachète les ruines, reconstruit et s'y implante. Aujourd'hui collège et lycée catholiques Saint-Joseph et Institut des jeunes sourds. Des frères dominicains ne reste guère qu'un escalier Henri II à double révolution. Quant à la porte des Jacobins, elle arbore toujours fièrement le blason de son bienfaiteur, le maître drapier Guillot de la Bertrandière.

Située sur d'importants axes de communication, Bourg-en-Bresse a su évoluer au gré des époques et des événements. Son riche passé se lit au travers des maisons médiévales, hôtels particuliers et monuments, des parcs et de la toponymie du coeur de ville.A la période gallo-romaine, "Burgus" devenue "Bourg", s'illustre comme un avant-poste défensif de la capitale des Trois Gaules, Lugdunum (Lyon). Mais c'est surtout au Moyen Age que la ville profite de sa position géographique et développe une activité commerciale et artisanale soutenue. Aujourd'hui encore, l'on peut admirer une trentaine de maisons de riches marchands ou artisans de l'époque, dont la plus ancienne serait du XIVe siècle. La fin du Moyen Age est marquée par la construction de la co-cathédrale Notre-Dame, aujourd'hui la "grande dame" du centre-ville. Elle abrite une Vierge Noire issue d'une légende remontant au XIIIe siècle. Plus tard, des aristocrates fortunés embellissent la ville de beaux hôtels particuliers dont l'hôtel de Meillonnas, transformé en centre d'art contemporain (H2M). Prenant le tournant de la révolution industrielle, Bourg-en-Bresse se modernise ; en témoigne sa grande avenue Alsace Lorraine et ses immeubles haussmanniens, permettant de relier la gare au centre-ville. Aujourd'hui la ville poursuit sa marche en avant, en faisant notamment la part belle aux moyens de transport doux.

Que vous soyez fous de culture, d’histoire, d’architecture, d’art ou même d’amour, partez à la découverte de ce monument unique en France ! Un lieu né il y a 5 siècles de l’amour d’une femme exceptionnelle, Marguerite d’Autriche, pour son défunt mari.Admirez l’église, chef-d’œuvre du gothique flamboyant, sa dentelle de pierre foisonnante et ses 3 tombeaux princiers. Laissez-vous happer par le fabuleux destin de la princesse fondatrice et découvrez la vie des moines autrefois. Dans le musée des Beaux-Arts, traversez plusieurs siècles d’histoire de l’art, du 11e siècle à nos jours. En famille, seul ou entre amis, explorez toute l’année ce lieu aux multiples facettes. À la croisée des arts plastiques, visuels ou des arts de la scène, le monastère royal de Brou propose, pour tous, une programmation vivante et inattendue !

Seul musée en France qui raconte l'histoire d'une profession disparue : celle des techniciens de la mécanographie. Présentation d'environ 350 machines, dont certaines très rares, agrémentée des commentaires d'anciens du métier. Une découverte surprenante.Exposition de plus de 350 machines à écrire, à calculer, comptables, facturières mécaniques et électro-mécaniques, y compris les duplicateurs et premières machines à dicter. Certaines pièces sont remarquables, telles une machine à écrire de 1878, une en Braille, une chinoise avec ses 3 000 signes mandarin. L'occasion de découvrir les progressions techniques du XIXe siècle aux années 1990, période à laquelle la micro-informatique a mis fin à la mécanographie. Possibilité pour les visiteurs d'utiliser certaines machines.

L’entrée du parc de la Visitation se fait par une grille en fer forgé, classée Monument historique et provenant d'un ancien château de Bresse.L’entrée du parc de la Visitation se fait par une grille en fer forgé, classée Monument historique et provenant d'un ancien château de Bresse. Vous êtes dans l’allée François Picquet missionnaire originaire de Bourg-en-Bresse (voir plaque métallique sur la tour). À remarquer : l’ancien lavoir, l’ancien château d’eau (tour-pigeonnier alimentée par la source des Capucins), "Le retour du grand-père" (statue d'Alphonse Muscat), ainsi que la mystérieuse "poype" (tertre surmonté d’une énigmatique colonne qui supportait une statue de la Vierge au temps des Visitandines [1870 à 1983]). Cette fausse poype doit son existence à la terre amassée lors de la démolition de la citadelle. Les massifs d’ifs et de buis, symboles d’immortalité, sont omniprésents sur cet ancien lieu de prière, donnant au parc une atmosphère bien particulière. Les arbres se répartissent entre chênes, érables, épicéas, tilleuls, hêtres, noyers et marronniers, sans oublier un ginkgo biloba (arbre aux 40 écus, introduit pour cette somme en France ; à l’automne ses feuilles ont aussi l’éclat d’écus d’or).

Cet espace est organisé autour de la statue de l’astronome Jérôme de Lalande. Le buste est posé sur un socle imposant d’Alphonse Muscat présentant Uranie, la muse de l’astronomie.Cet espace est organisé autour de la statue de l’astronome Jérôme de Lalande. Le buste est posé sur un socle imposant d’Alphonse Muscat présentant Uranie, la muse de l’astronomie. Remarquez les étoiles, le globe terrestre et les signes du Zodiaque ainsi qu’une lunette astronomique. L’espace est entouré de tilleuls argentés. Un rare févier d’Amérique aux redoutables épines porte son ombre légère sur le monument.