Départ de Vaucouleurs
Circuit proposé par le Pied Champêtre
Numéro du circuit : 4
15 km
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max. 367 m
min. 249 m
242 m
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Styles : BaladeÀ la campagneForêt Publics : FamilleRandonneurs occasionnels Thématiques : PatrimoineBalade natureReligieux |
Quitter la Place du Moulin en longeant le canal en amont. Tourner à droite et monter la rue Pétry jusqu'à la Place d'Armes. Tourner à gauche dans la rue de Domrémy et continuer sur 30mètres. Après le n°10, emprunter les escaliers et monter l'étroit chemin jusqu'à la rue de Baudricourt. Tourner à droite et 20mètres plus loin, à gauche. Monter ce sentier jusqu'au château d'eau.
Tourner à gauche, traverser la D960 et continuer sur le chemin d'en face. A partir de cet endroit, suivre le balisage du "Sentier Jeanne d'Arc".
A 2km, au carrefour, reprendre le balisage "losange vert", laisse le village de Montigny sur votre droite, tourner à gauche, et 20 mètres plus loin à gauche. Suivre le chemin forestier sur 3km jusqu'au calvaire.
Dans la clairière admirer la Chapelle Sainte-Anne, la laisser sur votre gauche et continuer à droite, en suivant le balisage "Sentier Jeanne d'Arc" sur 3.5km.
En vue du village de Montigny-lès-Vaucouleurs, reprendre le balisage "losange vert", laisser le pont sur votre droite et longer le Ru Nicole jusqu'au lavoir. Monter la Grande Rue, passer devant l'église et continuer sur 1.8km.
Traverser la D960 et descendre le large chemin boisé sur 800 mètres. Tourner à droite puis à gauche 20 mètres plus loin. A 600 mètres, traverser la rue de Neidenstein et tourner à droite pour atteindre les Sites Jeanne d'Arc.
La chapelle dont l’existence est attestée dès 1341, est détruite par un violent orage en 1810. Reconstruite dans un style néo-gothique, elle est restaurée en 2016. Elle accueille un pèlerinage chaque année le jour de la Sainte-Anne, le 26 juillet. Cet ensemble monumental, placé à flanc de coteau, provient des ateliers de l’Union Artistique de Vaucouleurs. La Vierge et Saint-Jean, éplorés, les mains jointes, sont représentés les yeux tournés vers le Christ agonisant.
Alimenté par le ru Nicole, le lavoir précède deux bassins dont le premier est muni d’une vanne permettant le maintien d’un niveau d’eau constant, le second servant de gayoir pour les chevaux.
Cette fontaine abreuvoir du XIXè siècle est surmontée d’une statue de Jeanne d’Arc en fonte. Celle-ci est une reproduction de l’oeuvre réalisée par Maris d’Orléans, seconde fille de Louis-Philippe. Elle a été coulée dans les Fonderies de Tusey, aux abords de Vaucouleurs.
L’église a été restaurée à plusieurs reprises, notamment en 1810 par Pierre Charon et en 1825 par Lerouge, tous deux architectes établis à Commercy. Le prieur de Richecourt était le collateur de l’édifice. Cette bannière de procession était utilisée notamment lors de la fête patronale, le 30 novembre. Saint-André, apôtre et frère de Saint-Pierre supplicié à Patras, y est représenté agenouillé, portant la croix sur laquelle il va être crucifié.
L’église primitive, construite au cours du XIIIè siècle, est brûlée par les Bourguignons en 1544. Le nouvel édifice, devenu trop petit pour la population est détruit et remplacé en 1785 par l’église actuelle, construite selon les plans de François Nicolas Lancret. En 1860, les voûtes du chœur, de la nef et des bas-côtés sont peintes de scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament. Le chœur reçoit des boiseries dans sa partie inférieure. Il est éclairé par de hautes baies en plein cintre entre lesquelles sont placées des statues de terre cuite polychrome. Les grilles séparant le chœur des chapelles latérales, ainsi que les six lustres qui assurent l’éclairage de la nef et des bas-côtés proviennent des Fonderies de Tusey. Commandé par le chanoine Raulx, curé de Vaucouleurs, ce vitrail est réalisé par Martin Pierson. Armée par les habitants de Vaucouleurs, Jeanne d’Arc entourée de son escorte, salue la population venue l’encourager. A la base du vitrail, le chanoine Raulx et Martin Pierson, les donateurs, sont représentés dans des médaillons. En 1822, la fabrique de Vaucouleurs achète l’orgue de l’ancienne abbaye de Saint-Martin de Sorcy, réalisé avant 1744 par Claude Moucherel. Cet instrument est transformé en 1825 par Jean-François Vautrin, puis restauré en 1866-1867: de nouveaux jeux sont ajoutés, le buffet est remplacé, la soufflerie et les sommiers sont renouvelés, seule une partie de la tuyauterie antérieure est conservée. Cet orgue est transformé par Jacquet père et fils, facteurs d’orgue à Bar-le-Duc en 1886. Les décors en fonte du buffet de 1866 proviennent probablement des fonderies de Tusey.
La tradition rapporte que cette ancienne demeure était un relais de chasse des Ducs de Guise. La façade de cette construction massive en pierre de taille est modifiée au cours du XVIIIè siècle. La cour intérieure conserve les traces architecturales du XVIè siècle.