Départ de Pagny-la-Blanche-Côte
Circuit proposé par le Pied Champêtre
Numéro du circuit : 1
De la mairie, monter la rue principale. A 20 mètres, tourner à gauche dans la rue de la Chapelle. En haut, tourner à gauche et suivre le chemin des Carrières jusqu'au sommet de la Côte Blanche.
Tourner à gauche, descendre jusqu'à la ferme.
Contourner la ferme par la droite et remonter en suivant la Vallée de Palinvau jusqu'au carrefour des quatre chemins.
Tourner à gauche pour passer devant l'ancien fort de Pagny.
Tourner à droite, descendre jusqu'à la D32, et prendre à gauche.
Suivre la D32 sur 800 mètres, tourner à droite et suivre le sentier jusqu'à la "Tête des Rousseaux".
Possibilité d'en profiter pour aller voir la stèle des parapentistes à la Tête des Rousseaux. Redescendre vers la village de Pagny-la-Blanche-Côte.
Les nefs de l’église paroissiale, construites au cours du XVè siècle, sont voûtées d’ogives en 1624. Le transept date de 1673, le chœur est restauré en 1897. La tour-donjon, qui date du XIIIè siècle, comporte une fonction défensive évidente, avec des murs d’une épaisseur d’1,5 mètres et des archères. Des vestiges sur le mur de l’édifice attestent d’une nef, exhaussée afin de permettre l’aménagement d’une salle de refuge. Cette Vierge de Pitié du XVè siècle en pierre polychrome provient d’une ancienne chapelle désaffectée, dédiée à Notre Dame des Sept Douleurs. La Vierge y est représentée beaucoup plus grande que le Christ. Sépulture ecclésiastique, ce gisant est vêtu des habits sacerdotaux, la tête reposant sur un coussin, un chien veillant à ses pieds. Ce tombeau monolithique comprend dans la partie supérieure une scène représentant saint Grégoire coiffé de la tiare, célébrant la messe entouré de deux servants. De chaque côté de cette représentation figurent deux groupes de sept personnages. Au-dessus, groupés deux par deux, les apôtres entourent le Christ. Ce gisant rappelle par son style le tombeau de Hugues de Hazards, de Blénod-lès-Toul. Ce retable flanqué de deux portes, appartient à un type d’autels à retable développé dans le sud meusien. Ces ensembles sont généralement construits entre la fin du XVIIè siècle et le début du XVIIIè siècle et sont caractérisés par une certaine monumentalité et la présence de portes latérales sculptées. La statue centrale est celle du pape Grégoire le Grand. Ce confessionnal présente une ornementation particulièrement développée et soignée, comprenant notamment un décor de fleurs et de feuillages.
L’église paroissiale, dont le chœur et le clocher datent du XIIè siècle, est fortifiée. Au XIIIè siècle, l’abside est surélevée, formant avec la tour un donjon à deux niveaux de défense. les ouvertures du second niveau dont alors munies de mantelets. Au XVIè siècle, ces petites ouvertures ogivales sont remplacées par de grandes baies en arc brisé, et le portail ouest est ouvert, protégé par une bretèche dont il subsiste trois corbeaux. En 1848, des travaux sont entrepris sous la direction de l’architecte Merdier de Vaucouleurs. La cuve octogonale présente un décor végétal. Elle repose sur un pied central cylindrique et quatre colonnes à base carrée. Placé généralement à proximité du porche, les fonds baptismaux symbolisent l’entrée au sein de l’Eglise comme communauté de fidèles. De plan trapézoïdal, l’autel surmonté d’un retable formé de deux colonnes à chapiteau corinthien encadre une niche à coquille; il est surmonté d’un entablement et d’un fronton à ailerons. L’ensemble est abondamment décoré de têtes d’angelots et de feuillage stylisé.
Cette chapelle est reconstruite à l’emplacement d’un premier édifice détruit au cours de la guerre de Trente Ans. Statue polychrome du 18è. Protectrice des enfants malades, Notre-Dame-des-Affligés est l’objet d’un pèlerinage annuel, le 15 septembre. La Vierge, couronnée, porte sur le bras droit l’Enfant Jésus, nu, sa main gauche tenant le globe surmonté d’une croix. Statue polychrome du 18è. Saint-Christophe aurait, selon la tradition transporté l’Enfant Jésus sur ses épaules pour lui faire traverses une rivière en crue. Il était invoqué lors des grandes épidémies.
Ce pont métallique, initialement lancé au cours de la Seconde Guerre Mondiale par l’armée américaine pour franchir la Meuse entre Chalaines et Vaucouleurs, a été par la suite démonté et remonté à Champougny pour remplacer le vieux pont, détruit en 1940.
Situé sur la rive gauche de la Meuse, ce lavoir est équipé de trois plates-formes mobiles. Un système de crémaillères et de manivelles permettait d’ajuster le plan de travail au niveau de la Meuse, lequel fluctuait souvent.
Élément de la ceinture de protection de la place militaire de Toul, le fort de Pagny fait parti du rideau défensif établi par le général Séré de Rivières, après la guerre de 1870, sur les collines des hauts de Meuse, de Verdun à Toul. Servant de base aux armées françaises, ce système de défense est destiné à protéger les axes de communications importants, proches des nouvelles frontières. Aujourd’hui le Fort abrite l’association Fort Alternatif.