Visite guidée de Saint Malo
2.1 km
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max. 23 m
min. 3 m
196 m
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Style : En ville Public : Scolaire Thématique : Culturel |
11h15 - 12h30 : visite guidée de l’Hôtel d’Asfeld, demeure de corsaire. 5 Rue Asfeld, 35400 Saint-Malo 02 99 56 09 40 demeure-de-corsaire.com/
Robert Charles Surcouf (12 décembre 1773 - 8 juillet 1827 à Saint-Servan) est un corsaire français. Marin intrépide, il harcèlera sans répit les marines marchandes et militaires britanniques, non seulement sur les mers de l'Europe, mais aussi sur celles de l'Inde. Ses multiples exploits dans ce domaine lui vaudront à la fois la gloire - il sera nommé membre de la Légion d'honneur le14 juin 1804 - mais aussi la fortune. Devenu armateur, il ne cessera d'accroître cette dernière. S'étant embarqué dès l'âge de 13 ans après avoir suivi des études au collège de Dinan dont il s'échappe en 1787 après avoir mordu le mollet du prêtre qui tentait de le retenir. Le jeune garçon parcourut 7 lieues ( 28 km) dans la neige pour rejoindre la mer, un trajet qui faillit lui être fatal. entre désir d'aventures et besoin d'argent, Robert Surcouf pourra se flatter, à la fin de sa vie, d'être un des plus riches et puissants armateurs de Saint Malo doublé d'un prospère propriétaire terrien de 800 hectares.
Tombe de Chateaubriand François-René, vicomte de Chateaubriand né à Saint-Malo en 1768 et mort à Paris en 1848, est un écrivain romantique et homme politique français. Il est considéré comme l'un des précurseurs du romantisme français et un des grands noms de la littérature française en général. Il a été un modèle pour la génération des écrivains romantiques en France (« Je veux être Chateaubriand ou rien » proclamait le jeune Victor Hugo). L'œuvre monumentale de Chateaubriand reste les Mémoires d'outre-tombe dont les premiers livres recréent son enfance et sa formation dans son milieu social de petite noblesse bretonne à Saint-Malo ou à Combourg alors que les livres suivants relèvent davantage du tableau historique des périodes dont il a été le témoin de 1789 à 1841, ce qui fait de ce texte à la fois un chef-d'œuvre de l'autobiographie romantique et une mine d'informations pour l'historien. C’est en 1823 que celui-ci conçoit l’idée d’être inhumé sur le Grand Bé, mais il ne fait part de ses intentions à la municipalité qu’en 1828. Sous l’impulsion du nouveau maire de Saint-Malo, la municipalité finit par accéder à la demande de Chateaubriand. Ce dernier ne demande aucune inscription sur sa tombe, une croix seulement. « Point d’inscription, ni nom, ni date, la croix dira que l’homme reposant à ses pieds était un chrétien : cela suffira à ma mémoire » (Chateaubriand).La dépouille de l’écrivain quitte Paris le 16 juillet 1848 et, via Dol-de-Bretagne, arrive à Saint-Malo le 18 juillet. La messe en la cathédrale de la ville est grandiose.
14h15 - 15h30 : temps libre à Saint Malo Intra-muros.
En face de la porte de dinan
René Trouin, sieur du Gué, dit Duguay-Trouin , né en1673 à Saint-Malo et mort en 1736 à Paris est un corsaire français. Né dans une famille d'armateurs bretons, il débute sa carrière en 1689 et reçoit, dès 1691, le commandement d'un navire. Son courage, le respect qu'il a gagné auprès de ses hommes, ainsi que ses victoires contre les Anglais et les Hollandais au cours des deux dernières guerres de Louis XIV lui ont assuré une ascension très rapide dans la hiérarchie maritime. Ses campagnes sont parmi les plus belles de l'histoire navale française. A 50 ans il siège en 1723 au Conseil des Indes, il est nommé lieutenant général des armées navales en 1728, pour finir par commander successivement les ports de Brest en 1731 et de Toulon en 1736. Trois grandes phases se distinguent dans cette carrière militaire. Tout d’abord, de 1689 à 1697, la période corsaire. Puis de 1697 (année où il reçoit son brevet de capitaine de frégate) à 1713 il navigue comme officier supérieur de la Royale. Enfin, après la signature du traité d’Utrecht (11 avril 1713) qui ramène la paix en Europe, Duguay-Trouin se consacre au commandement à terre. On estime à un peu plus de quatre-vingt le nombre de combats et d’abordages auxquels participa Duguay-Trouin ou qu’il dirigea de 1689 à 1711, soit en moyenne près de sept affrontements par an. La carrière de Duguay-Trouin se déroule sur les deux dernières guerres de Louis XIV : la guerre de la Ligue d'Augsbourg (1689-1697) et la guerre de Succession d’Espagne (1702-1713). Deux conflits longs, acharnés, d’envergure mondiale, où le royaume de France se retrouve seul (ou presque) sur terre comme sur mer contre tous ses voisins ligués contre lui. Deux conflits où la France doit soutenir un immense effort naval face aux deux puissances navales de l’époque : la Hollande et le royaume de Grande-Bretagne.