Chemin des cabanières

La Croix de Jean Carles tire son nom, selon la tradition orale, d’une personne du même nom qui aurait possédé un terrain à proximité. Cet élément patrimonial, ancré dans la mémoire locale, témoigne de l’importance des récits transmis de génération en génération. Source : Collectage par Katia Fersing auprès de M. Thibal.

La source de Montclarrat à Saint-Rome-de-Cernon invite à une parenthèse de sérénité. Réputée pour ses eaux limpides et ses légendes d’antan, elle témoigne du lien précieux entre nature et traditions locales. Ce lieu enchanteur, idéal pour une halte bucolique, ravira les amateurs de balades et de découvertes authentiques. Un trésor discret à savourer au fil de l’eau.

Récit de Jaqueline Esteban : "Elles avaient trait les brebis, elles faisaient leur journée de cave et le soir à 6h elles repartaient à pied toutes les deux. C’était deux sœurs et en arrivant elles traisaient les brebis. C’était en 53 quand je suis allée à la Société parce que j’avais travaillé avec ma mère chez un petit, un petit industriel, Daure et c’est en 1953, quel âge on avait ? 19 ans, Vous vous rendez compte les journées qu’elles faisaient ces filles ? Et encore en plus elles devaient aider la maman à travailler après, les lessives, et tout et tout…Et le midi elles restaient à Roquefort, il devait y avoir la cantine à cette époque là"Récit de Francine Galibert : "Montclarat, c’était tout simple. Ils prenaient le chemin, ils filaient et ils arrivaient par le fameux chemin du pont du Soulzon, là, et ils montaient sous la décharge, et sans problème… c’était emprunté, là. D’ailleurs y’en avait même de St Rome qui montaient par là. Par le bord du Soulzon, oui, de Raspaillac au bord du Soulzon et qui venaient atterrir sous la décharge."Source : collectage par Katia Fersing

Le nom "Roucangel" tire son origine du terme occitan "ròca," signifiant "rocher." Selon l’ouvrage de Bernard Gèze, le rocher de Roucangel s'apparente aux fameuses "villes de rochers" de Montclarat, Montpellier-le-Vieux, et Nîmes-le-Vieux. Il présente une structure ruiniforme, avec des "rues" et "tourelles" naturelles, créées par l’érosion des roches dolomitiques du Bathonien supérieur. Un véritable "village de rochers" à explorer pour les amateurs de géologie.

Le menhir du Soulzon est une grande pierre de plus de 3 mètres de hauteur, que l’on appelle localement "menhir", bien qu'il ne présente pas les caractéristiques habituelles d’un menhir authentique. Ce type de pierre dressée remonte à l’âge du bronze, et son rôle dans le paysage antique reste un sujet de débat. Certains pensent qu'il s'agit simplement d'un vestige naturel du Combalou, sur lequel une croix aurait été gravée au Moyen Âge, peut-être pour en faire une borne limitrophe. D’autres évoquent l’hypothèse d’un menhir préhistorique christianisé, une pratique courante dans la région. Les deux croix profondément gravées sur ses faces renforcent cette hypothèse.