Brasparts : circuit véloroute Les balcons des Monts d'Arrée

Datant du XVIème siècle et faite de granit, l'Eglise de Brasparts est dédiée à la Sainte Vierge et à Saint Tugen. La flèche date du XIXème siècle. La construction de l’église s’est échelonnée sur plusieurs périodes, la principale remontant au 16e siècle. Le calvaire en granit, remanié à plusieurs reprises date du début du XVIème siècle. Il est orné de la vierge et de deux saintes femmes. Il possède en outre un fût central avec un Saint Michel en armure terrassant le dragon, sous une console à trois marmousets dominée par la croix. A l'ouest, des anges recueillent le sang du crucifié. A l'est, le Christ ressuscité montre ses plaies. Sous le porche sud, des niches abritent les statues des apôtres. Nombreux éléments sculptés notamment aux pignons de l’ossuaire (ange, l’Ankou…). On peut également observer l'ossuaire de plan rectangulaire datant du XVIème siècle, situé au sud ouest de l'église. En bas des rampants du pignon, l'ankou, la mort, tient un javelot et une banderole portant l'inscription "je vous tue tous", alors que de l'autre côté, l'ange de la résurrection, qui est accompagné des mots "réveillez-vous", sonne de l'olifant.

Les Monts d'Arrée possèdent des particularités historiques et économiques. Jusqu'au milieu du XXème siècle, les paysans pauvres avaient une activité complémentaire : aller chercher de vieux chiffons au-delà de l'Arrée pour approvisionner les moulins à papier de la région. C'était « les pilhaouerien » qui chantaient et racontaient des contes pour se faire ouvrir plus facilement les portes. Littéralement « marchands de chiffons », ils allaient de ferme en ferme en proposant des bols, assiettes, écuelles en faïence en échange de tissus, draps et chiffons qui alimentaient les moulins à papier.. À la fin du XIXème siècle, le recteur de Loqueffret composa une chanson satirique sur les pilhaouerien, ces chiffonniers ambulants des Monts d'Arrée. Dans l'ancien Presbytère, proche de l'église du XVIème siècle classée Monument Historique, une exposition leur est consacrée. Ce musée retrace la vie d’un curé de campagne breton et de ses paroissiens au 19e siècle. On y découvre aussi l'organisation paroissiale des communes rurales de Basse Bretagne et le personnage du recteur, souvent d'origine paysanne, intermédiaire obligé entre les hommes et le Ciel. Équipement du Parc Naturel Régional d'Armorique fr-fr.facebook.com/people/association-des-pilhaouerien/100064748764341/

L’église date du 16e siècle, à l’exception du clocher qui porte la date de 1771. La flèche a été reconstruite en 1849 suivant les plans de l’architecte Joseph Bigot. Le porche sud, de style gothique, comporte des niches dans lesquelles se positionnaient les statues disparues des apôtres. A l’intérieur, on y trouve un mobilier monumental de qualité avec notamment le retable du rosaire, un triptyque en bois polychrome… Le calvaire du 15e siècle possède une iconographie originale et un soubassement avec table d’offrandes qui servait autrefois pour les ventes aux enchères. En effet, la coutume voulait que celui des paroissiens qui avait à apporter des offrandes le fit en nature. La messe terminée, la vente au plus offrant avait lieu et la somme recueillie était reversée à la fabrique.

L’attrait touristique de Huelgoat date de la fin du 19e siècle quand les anglais découvrent ce site de Bretagne intérieure. Des peintres, poètes et écrivains tels Paul Sérusier, Victor Ségalen et Charles Le Goffic y ont trouvé l’inspiration. Le centre-bourg est bordé par la forêt et son chaos granitique mais également par le lac d’une superficie de 15 ha. Ce lac a été créé entre le 16e et le 18e siècle pour alimenter en eau par un canal les machines hydrauliques de l’ancienne mine de plomb argentifère située à Locmaria- Berrien (Poullaouen). Autrefois, le lac servait d’abreuvoir pour le bétail ou encore de lavoir pour le linge. La pêche y est autorisée.

Cet ancien moulin seigneurial, construit en pierre de taille de granite au 16e siècle, constitue une des portes d’entrée qui mène au site du Chaos. On y trouvait un logement et un espace réservé aux mécanismes du moulin pour moudre le grain. Il possédait 2 roues, du côté de la route de la Roche Tremblante, qui actionnaient 2 meules. Au 18e siècle, propriété de la société des mines de basse Bretagne, il est intégré au système hydraulique qui participe à l’exploitation des mines de plomb argentifère. Il est alors alimenté par le lac artificiel de 15 ha qui recueille les eaux de deux rivières dont celle du Fao qui forment, à partir du moulin, la rivière d’Argent, un affluent de l’Aulne.

Site créé par un amoncellement de blocs rocheux. Les pierres, rongées par les eaux de ruissellement, ont pris des formes singulières. On est sensé y distinguer les ustensiles de cuisine de la Vierge : chaudron, louche, baratte à beurre, soufflet… Il vous faudra beaucoup d’imagination !

Avec une trentaine d’hectares, le camp d’Artus situé à Huelgoat – entouré de remparts de type « murus gallicus » – est le plus vaste oppidum (agglomération) de la péninsule armoricaine occupé par le peuple des Osismes, peuple celte de l'Ouest de l'Armorique et leur servit de bastion de refuge. Il recouvre une superficie de 30 Ha. Implantée dans un lieu stratégique, cette ville gauloise a été habitée jusqu’au 1er siècle de notre ère. Le site fut ensuite réoccupé au Moyen-Âge comme en atteste la présence d’une motte féodale. D’après les recherches, une tour en bois et pierre – symbole de pouvoir - était édifiée sur la motte. Une des deux enceintes gauloises délimitait la basse-cour. La dénomination « Artus » peut renvoyer au mot celte « artos » signifiant ours, animal emblématique associé à certains chefs et guerriers des tribus gauloises, à moins qu’il ne soit lié aux légendes arthuriennes…

Érigé au Néolithique (- 5 000 à - 2 300), le menhir de Kerampeulven est haut de 6 mètres. Son positionnement permettait d’être repéré de loin. Sa signification n’est pas connue mais son implantation en tête de vallon laisse à penser qu’il indiquait l’emplacement d’une source même si celle-ci n’existe plus désormais. Ce menhir fusiforme est composé de granite local et présente des incrustations de porphyroïdes (cristaux présents dans la pierre). A partir du 19e siècle, les croyances populaires lui attribuaient des pouvoirs de fécondité. Une femme avait ainsi l’espoir d’enfanter après avoir frotté son ventre nu contre le menhir. Les nombreux vestiges archéologiques témoignent de la richesse historique de cette petite commune du Centre Finistère : menhirs, dolmens, tumulus sont visibles aux quatre coins de la commune.

L’église Saint-Pierre a été édifiée sur plusieurs époques : les éléments les plus anciens sont la nef, le porche sud, le choeur, le portail ouest (16e siècle). La tour et le clocher datent du milieu du 17e siècle. Notez la présence dans l’enclos de deux calvaires classés Monuments Historiques. Celui situé près du porche sud date du 15e siècle. Sur la face ouest, on y voit le Christ en croix accosté des deux larrons, de la Vierge et de saint Jean. La face est présente la Vierge de Pitié entourée de deux anges. La partie supérieure de la croix représente un ange descendu du ciel soutenant la tête de la Vierge.

C’est une fontaine sacrée, non couverte, du XVIIe ou XVIIIe siècle, comportant deux bassins rituels et un fronton orné d’une statue de Saint-Jean-Baptiste créée par une artiste de La Feuillée. A noter, à proximité, la présence d’une osmonde royale, grande fougère remarquable et protégée.

Elle est relativement récente puisqu’elle ne date que de 1860.Œuvre de l’architecte morlaisien Jules Boyer, de style gothique et dédiée à Saint- Jean-Baptiste, elle a été bâtie à l’emplacement de l’ancienne église (XIIIe siècle) dont elle a conservé quelques éléments comme la porte du porche Sud, le chevet et la fenêtre axiale. Dotée d'un clocher à galerie et d'une flèche octogonale, on remarque la présence de nombreux gargouilles qui ornent la flèche du clocher et les angles des fenêtres. On remarque de nombreuses crossettes sur les frontons des chapelles et au-dessus du porche sud un blason représentant les armes de l’évêque de Quimper et du Léon, Monseigneur Sergent à l'époque de la reconstruction.

Elle était à l’origine l’ancienne église paroissiale de La Feuillée. Datant du XVIe siècle, elle possède des éléments bien plus anciens. Elle est dédiée à saint Houardon, évêque du Léon de 635 à 650. La Chapelle, entourée jadis par un cimetière, est pourvue d’un petit clocheton.

Roc’h Trédudon, l’un des sommets de la chaine des Monts d’Arrée, est situé à La Feuillée. Il culmine à 385 m. À son sommet, se trouve l’émetteur TDF dit de Roc’h Trédudon.

C’est au sommet de la montagne Saint-Michel, appelée à l’époque La motte Cronon, à 381 m d’altitude, qu’a été construite en 1672 la chapelle dédiée à saint Michel l’archange. Ruinée à la Révolution, elle fut reconstruite au 19e siècle. Au-delà de la chapelle située sur la commune de Saint-Rivoal, ce qui justifie cette ascension c’est surtout le point de vue qui embrasse l’ensemble des Monts d’Arrée, et par beau temps, le fond de la rade de Brest.

L’église a été construite entre 1838 et 1843, remplaçant une église antérieure en très mauvais état datant probablement du 16e siècle comme son petit calvaire. Saint-Rivoal était une simple trêve de la paroisse de Brasparts jusqu’en 1837. Le projet de reconstruction de l’église l’avait incité à demander son autonomie. Le territoire de Saint-Rivoal était totalement inclus dans la commune de Brasparts jusqu’en 1925, date à laquelle il obtint son indépendance communale grâce à l’aide du géographe Camille Vallaux.

Fondée en 1702, elle était la demeure d’Yvon Cornec et Anna Broustal, son épouse. Son style, avec une aile en avancée (apoteiz) et un escalier extérieur sous auvent, est représentatif des constructions de style Julod (paysan aisé) des Monts d’Arrée. L’intérieur, avec son sol en terre battue et l’aménagement qui y a été reconstitué, permet d’imaginer dans la lumière diffuse d’une petite ouverture à volets en bois, les conditions de vie d’une famille paysanne du 18e siècle. A proximité, étables, fours à pain, granges sont disposés autour de l’aire à battre. En contrebas, un verger conservatoire de pommiers à cidre s’étend sur plusieurs parcelles à proximité de l’ancien village ruiné de Ker-d’an-traoñ. Des animations sont proposées par l’Écomusée des Monts d’Arrée (www.ecomusee-monts-arree.fr/maison-cornec/).

Vous y découvrirez les sites grandioses des Monts d'Arrée avec La Montagne Saint Michel ou encore les sommets des Monts d'Arrée, l'enchanteresse forêt de Huelgoat avec son chaos de rochers ainsi qu’un riche patrimoine architectural. Vous y trouverez également toutes les informations sur le tourisme dans les Monts d'Arrée : Hébergement, Restauration, contes et légendes, Patrimoine, Randonnées, Equipements de loisirs, agenda, ..." (www.montsdarreetourisme.bzh)

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