Au départ du lac du Colvert, partez à la découverte de la nature alentour, découvrez des sites historiques impressionnants, roulez au coeur des mirabelliers et rendez-vous chez un vigneron local.
Une bouffée d'oxygène avant de replonger dans le lac.
28 km
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max. 367 m
min. 231 m
209 m
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Styles : À la campagneForêt Public : Famille Thématiques : OenologieBalade natureHistorique |
Bonzée fut sévèrement éprouvé lors de la Première Guerre mondiale, ceux qui ont lu l’ouvrage de Maurice Genevoix (1890-1980) : « Ceux de 14 », se remémoreront les pages décrivant ce que cet académicien a vécu ici. Bonzée est aujourd’hui un village dynamique et agréable partagé par le ruisseau du Longeau qui coule en son milieu. On y trouve diverses activités équestres : école d’équitation et centre d’attelage. Pour les férus d’écologie, vous y trouverez votre bonheur au Centre Permanent d’Initiation à l’Environnement (CPIE) au centre du village. Et pour ceux qui voudraient se rafraîchir, rendez-vous au plan d'eau de la base de loisirs du Colvert y faire quelques brasses…
Village fusionné avec Bonzée et Mont-Villers en 1976, Mesnil-sous-les-Côtes est blotti à l'embouchure de la vallée du Longeau. On trouve un restaurant au cœur du village.
Ce cimetière implanté rassemble les sépultures de combattants de la guerre de 1914-1948. C'est dans ce cimetière que vous pourrez trouver la tombe de Robert Porchon décédé en 1915, meilleur ami de Maurice Genevoix qui l'a notamment évoqué dans ses écrits. Sa tombe est située au 1er rang à droite.
Cette œuvre du sculpteur Maxime Real Del Sarte est élevée à la gloire des "Revenants du 106ème R.I.". Elle se présente comme une pyramide informelle dominée par une tête humaine. Des mains décharnées, des crânes, des croix, évoquent les souffrances de tous ceux qui ont connu les combats de cette butte sanglante. Sur le devant, un bas-relief de bronze montre une femme casquée qui soutient un soldat dans une pose qui rappelle les "pieta" anciennes.
En arrivant sur le sommet, on trouve tout d'abord un monument élevé à la mémoire des sapeurs qui subirent de lourdes pertes durant la guerre de mines. Un double mur semi-circulaire se développe derrière sept palplanches de béton. D'un côté, un texte rappelle la dédicace et, de l'autre, figure l'emblème du Génie.
Située à 22 kilomètres de Verdun en direction de Fresnes en Woëvre, la crête des Éparges fut l'objet de violents combats en 1915. Tentant de réduire le Saillant de Saint-Mihiel au printemps 1915, les Français attaquent la crête des Éparges, point stratégique dominant le sud des côtes de Meuse. Les allemands contre-attaquent. La confrontation en surface s'enfonce sous terre, et une "guerre des mines" commence dans les entrailles de la colline. Des entonnoirs sont les témoins visuels de cette "guerre de mines", ainsi que les monuments commémoratifs du 106ème RI, Mémorial du Génie, Monument du point X, Monument au 302e RI, Monument du Coq, les panoramas des points X et C. Au pied de la colline s'étend la nécropole française dite "cimetière du Trottoir".
Maurice Genevoix est né à Decize (Nièvre), le 29 novembre 1890. Mobilisé en 1914, il dût interrompre ses études pour rejoindre le front comme officier d’infanterie. Très grièvement blessé à proximité des Eparges, il devait tirer de l’épreuve terrible que fut la guerre des tranchées la matière des cinq volumes de "Ceux de 14" : Sous Verdun (1916), Nuits de guerre (1917), Au seuil des guitounes (1918), La Boue (1921), Les Éparges (1923), œuvre qui prit place parmi les grands témoignages de la Première Guerre mondiale. Il fut élu à l’académie française le 24 octobre 1946. Maurice Genevoix s’est éteint le 8 septembre 1980.