19. Circuit du P'tit Tacot

L’étang de Radenac a été aménagé en 1995 et s’étend sur trois hectares. Il est bordé au sud par l’Evel qui prend sa source sur la commune au lieu-dit « La Fontaine aux loups ».

Les bois de Lambily sont propices à la promenade : non loin du terrain de football, le chemin très boisé conduisait autrefois les ouvriers jusqu’aux Forges de Lanouée à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe. C’est un ancien « bien de fabrique » qui appartient aujourd’hui à la commune.

Vous êtes ici sur l’ancienne ligne de chemin de fer qui reliait Moulin Gilet (en Moréac) à Ploërmel, via les gares de Réguiny, Radenac et Josselin. Cette ligne fut ouverte en 1902. Le 8 septembre 1938, eut lieu un terrible accident faisant 3 morts et 14 blessés. La plupart des passagers venaient du pardon de Notre-Dame du Roncier à Josselin. À environ 1 400 m de la gare de Radenac, le train dérailla. Le 19 décembre 1938, le Conseil général décida d’interrompre l’activité de cette ligne. Plusieurs raisons à cette décision : l’accident, la rentabilité insuffisante et les prémices de la Seconde Guerre mondiale.

Tout au bout de l’étang et de la base de plein-air de Réguiny, se trouve la croix de Saint- Mathurin, construite en un seul bloc.

Vous verrez à cet endroit le tapis transportant le sable depuis les carrières et sablières. Il mesure 3 km de long et transporte 200 tonnes par heure. Le sable de Radenac est composé de quartz. La particularité de ces sablières est qu’elles abritent de nombreuses hirondelles entre avril et août. Elles creusent des galeries de 30 cm de profondeur dans les falaises de sable.

La chapelle Saint-Fiacre est construite en granit et grès rouges locaux. Elle date du XIVe siècle et a été érigée à l’initiative d’un ordre de chevalerie templier ou hospitalier de Saint-Jean. Sa particularité est sa double extension : deux chœurs, deux nefs séparées et deux portails à l’occident. Après avoir traversé le village de Saint-Fiacre, vous trouverez le long de votre chemin la fontaine du même nom, datant du XVIIe siècle. Elle fut offerte par l’évêque de Saint-Malo, atteint de coliques, en remerciement de sa guérison.