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Les Collines et Plaines d'Artois à vélo - La grande boucle de la mémoire

Les Collines et Plaines d'Artois à vélo - La grande boucle de la mémoire
Les Collines et Plaines d'Artois à vélo - La grande boucle de la mémoire
Les Collines et Plaines d'Artois à vélo - La grande boucle de la mémoire
Les Collines et Plaines d'Artois à vélo - La grande boucle de la mémoire
Crédit : Pauline Roches

Description

Ouvrez l’œil sur les traces laissées par la Grande Guerre. Elles marquent toujours profondément le territoire des Collines et Plaines d’Artois. Reliez entre eux les sites de mémoire les plus emblématiques de la destination à travers cette randonnée à vélo. Quelques coups de pédales pour découvrir, apprendre, se ressourcer et s’émouvoir.

Informations techniques

Vélo à assistance électrique
Difficulté
Facile
Durée
2h (1j)
Dist.
31 km
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Profil altimétrique

Point de départ

62153   Ablain-Saint-Nazaire
Lat : 50.39998Lng : 2.71948

Points d'intérêt

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Nécropole nationale de Notre-Dame de Lorette - Ablain-Saint-Nazaire

En octobre 1914, les troupes allemandes du Prince héritier Rupprecht de Bavière échouent à prendre Arras défendue par les hommes du général Barbot. Refoulées plus au nord, elles prennent pied sur la crête de Vimy et l’éperon de Lorette entre lesquels se situe la ville de Souchez traversée par la route Arras-Lens. De ces hauteurs, l’armée allemande tire un avantage stratégique majeur : le relief forme une barrière naturelle entre le Bassin Minier qu’elle occupe et les plaines d’Artois où les mouvements des armées alliées ne peuvent lui échapper. Le 9 mai 1915, après six jours de bombardements préliminaires, l’armée française lance une vaste offensive contre ces positions allemandes sur les collines de l’Artois. Si les Français arrivent à reprendre le plateau de Lorette et Neuville-Saint-Vaast, ils échouent à s’emparer de la crête de Vimy où ils ne parviennent pas à consolider la percée des soldats de la Légion étrangère. Après la guerre, l’État français entreprend l’aménagement de vastes nécropoles où chaque visiteur doit pouvoir prendre la mesure du sacrifice consenti par la Nation. À Ablain-Saint-Nazaire, sur le plateau où se trouvait avant-guerre une chapelle consacrée à Notre-Dame-de-Lorette, le petit cimetière créé après la bataille de mai 1915 par les soldats français sera choisi comme site pour l'aménagement d'une vaste nécropole, où seront accueillies les dépouilles en provenance de plus de 150 cimetières des fronts de l’Artois, de Flandre, de l’Yser et du littoral belge. 20.000 corps identifiés y recevront une sépulture individuelle et les restes de près de 22.000 inconnus seront regroupés dans 8 ossuaires. Lorette devient ainsi la plus grande nécropole nationale française. Sous l’impulsion de Monseigneur Julien, Évêque d’Arras, est construite dans la nécropole une basilique de style néo-byzantin dessinée par l’architecte Louis-Marie Cordonnier. Face à elle, se dresse une tour-lanterne qui abrite l’un des ossuaires et dont le phare est visible à des kilomètres à la ronde. Une Garde d’honneur, constituée de bénévoles, assure, depuis 1920, l’accueil des visiteurs et ranime, chaque dimanche, la flamme du souvenir.

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Ruines de l'église d'Ablain-Saint-Nazaire

Ablain-Saint-Nazaire a deux églises. Au centre de ce village de près de 2 000 habitants, la Nouvelle Eglise, lieu de culte habituel, date de l’entre-deux-guerres. A l’entrée Est, la Vieille Eglise n’est plus qu’une ruine. Chef-d’œuvre du gothique flamboyant exécutée par Jacques Le Caron, architecte de la partie supérieure du beffroi d’Arras, elle a été construite au XVIe siècle par Charles de Bourbon-Carency, seigneur du lieu, soucieux de témoigner sa reconnaissance à saint Nazaire qui avait contribué à la guérison de sa fille. Ablain occupe une position stratégique, au pied du plateau de Notre-Dame de Lorette. En octobre 1914, les Allemands s’en emparent. Les troupes françaises n’auront de cesse de reconquérir l’éperon de Notre-Dame de Lorette qui, avec Vimy, domine d’un côté Arras et de l’autre Lens et ses charbonnages. Les horreurs de la guerre et les aléas de la reconstruction Le 9 mai 1915, les Français passent à l’attaque après six jours de bombardement. Ils réussissent à percer les lignes allemandes mais ne peuvent exploiter ce succès initial. Après 15 jours de combats sauvages et la perte de 102 000 hommes, la crête de Vimy reste hors de leur portée. Carency et Ablain, reconquis en même temps que Lorette, sont en ruines, y compris l’église Saint-Nazaire. A la fin du conflit, la Commission des Monuments Historiques qui a classée cette église en 1908, décide de ne pas la reconstruire : « Ces ruines émouvantes doivent être conservées comme témoin du vandalisme allemand. » Les Ablainois font remarquer que ce sont les canons français qui ont mis à bas l’édifice ; ils ont bien compris que l’Etat ne veut pas supporter le coût de la restauration de l’église en ruines. En 1922, la municipalité décide de construire une nouvelle église sur un terrain qui fait face à la mairie. Jusqu’à son achèvement en 1932, c’est un baraquement offert par les Canadiens qui servira de lieu de culte provisoire. Quant à la Vieille Eglise, qui menaçait de s’écrouler, les Monuments Historiques confortent ses ruines en 1983. Ainsi, elles continuent de témoigner des horreurs de la guerre et des aléas de la reconstruction.

4 Rue de la Blanche Voie 62153 Ablain-Saint-Nazaire
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Ruines des tours de l'abbaye de Mont-Saint-Eloi

Sur une colline dominant Arras, les deux tours mutilées de Mont Saint-Eloi témoignent à la fois de la grandeur d’une abbaye qui rayonna sur tout l’Artois, et de la violence des combats de la Grande Guerre dans ce secteur. Créée, selon la légende, au VII° siècle par saint Vindicien, un disciple de saint Eloi, l’abbaye connaît son apogée matérielle et spirituelle au Moyen-âge. A la Révolution, son église est transformée en carrière. Seuls les tours de pierre blanche et le porche de la façade occidentale sont sauvegardés. A partir de 1914, ces tours servent de postes d’observation aux troupes françaises qui surveillent les Allemands installés sur les collines de Lorette et Vimy. Comme l’ennemi déclenche le feu à chaque mouvement des soldats français, ces derniers cherchent l’espion avant de découvrir que les Allemands se fient en réalité à l’envol des oiseaux qui nichent sur l’édifice. Les deux tours mutilées de l’ancienne abbaye appellent à la paix. En 1915, la canonnade écorne le dernier étage des tours, ramenées de 53 à 44 mètres de haut. Elles seront classées monuments historiques en 1921. Suite à leur acquisition par le Conseil Général du Pas-de-Calais en 2004, d’importants et indispensables travaux de consolidation y ont été entrepris. Car ces ruines constituent une sorte de monument « vivant », à la fois illustration des malheurs de la guerre et appel à la paix. Début 1916, l’armée britannique relève les troupes françaises dans le secteur. Dans le cimetière du hameau d’Ecoivres, au pied de la colline, ces dernière ont ouvert un carré militaire pour inhumer 786 de leurs morts, notamment ceux des combats de 1915. Si la voie ferrée toute proche permet d’acheminer le ravitaillement sur les zones de combats, elle est également utilisée pour en ramener les hommes qui y sont tombés. C’est ce qui explique l’organisation si particulière de l’Ecoivres Military Cemetery : depuis le carré français en direction de la Croix du Sacrifice, les soldats, majoritairement britanniques et canadiens, y ont été inhumés de façon chronologique. Aux soldats de la 46th (North Midland) Division qui ont assuré la relève en mars 1916, succèdent ainsi les hommes de la 25th Division qui ont subi l’attaque allemande au pied de Vimy en mai 1916, puis ceux de la 47th London Division tombés entre juillet et octobre 1916 et enfin les Canadiens qui ont péri lors de leurs assaut sur la crête de Vimy en avril 1917.

23 Rue du Général Barbot 62144 Mont-Saint-Éloi
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Nécropole Nationale Française de la Targette

A Neuville-Saint-Vaast, au hameau de la Targette, une nécropole française jouxte le La Targette British Cemetery. Le strict alignement des croix françaises contraste avec la volonté paysagère et architecturale des Britanniques, marquée notamment par deux élégants mausolées de style indien. Située sur la route qui relie Arras à Lens, Neuville-Saint-Vaast va être au cœur des combats que va connaitre le secteur en 1915 puis en 1917. Le 9 mai 1915, l’armée française lance une offensive d’envergure contre les positions allemandes situées sur les collines de l’Artois. La prise de Neuville constitue un objectif majeur avant de reprendre pied sur la crête de Vimy. Du côté allemand, le village est protégé par quatre lignes de défense et chacune de ses 150 maisons transformée en forteresse hérissée de canons et de mitrailleuses. A la sortie du bourg, le fameux « Labyrinthe », avec ses kilomètres de tranchées flanquées de fortins et de blockhaus, constitue une position considérée comme imprenable. Les Français le conquièrent morceau après morceau, au terme d’une lutte acharnée qui dure jusqu’au 17 juin 1915 et coûte la vie à des milliers d’hommes dont beaucoup reposent aujourd’hui dans la nécropole de la Targette. Neuville Saint-Vaast entre leurs mains n’est plus qu’un amas de ruines, l’éperon de Notre-Dame de Lorette est conquis mais Vimy leur échappe toujours. Neuville-Saint-Vaast, au cœur des combats en 1915 et 1917. En mars 1916, les Britanniques relèvent la 10e armée française dans le secteur d’Arras et les Canadiens prennent en charge celui de Vimy. Ils entament alors un minutieux travail préparatoire à un assaut futur qui verra notamment l’aménagement d’un vaste réseau de douze tunnels, débouchant sur les lignes allemandes. Le 9 avril 1917, malgré les bourrasques de neige, les 4 divisions canadiennes partent à l’assaut de la crête de Vimy. Au lieu-dit Aux-Rietz, la 2ème Division canadienne suit les opérations depuis sont quartier général avancé et ses unités d’artillerie y soutiennent l’avancée des soldats sur la crête. Un tiers des soldats inhumés au La Targette British Cemetery ont appartenu aux forces d’artillerie qui ont participé à cet assaut ou qui en ont par la suite assuré la défense.

8B Route de Béthune 62580 Neuville-Saint-Vaast
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Flambeau de la Paix

A Neuville-Saint-Vaast, une main monumentale surgissant de terre en tenant une torche attire l’attention. Dans cette commune de 1 500 habitants, le « Flambeau de la Paix » symbolise la renaissance après la tourmente de la Grande Guerre. Situé non loin de la colline de Lorette et de Vimy, Neuville-Saint-Vaast sort de la guerre complètement rasée. Occupée et puissamment fortifiée par les Allemands depuis octobre 1914, cette cité est reprise par les troupes françaises, maison après maison, à l’issue de quinze jours de furieux combats qui coûtent la vie à plus de 5 000 hommes et ne laissent que des ruines. L'offensive française a commencé le 9 mai 1915 ; cette date est inscrite sur la plaque qui ceint le poignet serrant le fameux flambeau. A l’inauguration du monument en 1932, des pierres blanches provenant des décombres de la commune sont symboliquement déposée à sa base. Le « Flambeau de la Paix » à l’entrée de la Cité des Mutilés. Avec une arche de béton aujourd’hui disparue, le Flambeau a un temps marqué l’entrée d’un ensemble de maisons appelé la Cité des Mutilés. A la création des différentes nécropoles nationales, différents pays ont confiés à de grands mutilés de guerre la surveillance et de l’entretien de leurs lieux de mémoire. Mais, l’Artois en ruines est confronté aux pires difficultés pour reloger ses propres habitants et n’a pas de quoi héberger ces hommes parfois lourdement handicapés. Face à cette situation, un philanthrope, Ernest Petit, fait alors bâtir 16 pavillons individuels, aménagés selon les besoins des occupants et de leur famille avant de leur céder au cinquième de leur valeur. Situés rue du 11 novembre 1918, ces pavillons sont baptisés d’après les noms d’officiers qui ont servi dans le secteur : Barbot, Mangin, Foch, Joffre, Pétain, etc. Au centre d’entre eux, s’est ouvert un foyer dans lequel pouvaient être hébergées les familles venues se recueillir sur la tombe d’un des leurs disparu au cours du conflit. Tout comme le phénix qu’elle porte sur son blason, Neuville-Saint-Vaast a su renaître de ses cendres tout en permettant à ses visiteurs de se souvenir des combats passés.

48 Route de Béthune 62580 Neuville-Saint-Vaast
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Nécropole militaire allemande de la Maison Blanche

Le cimetière militaire allemand de Neuville Saint-Vaast est créé à la fin de la guerre, entre 1919 et 1923, par les autorités françaises. En effet, le traité de Versailles de 1919 prévoit l’entretien mutuel des tombes et, en 1922, la France accorde aux « ex-ennemis » tombés sur son sol le droit à une sépulture perpétuelle. Dans ce cimetière, la plus vaste des nécropoles allemandes du pays, ont été rassemblés les restes de 44 833 soldats (dont 8 040 non identifiés, regroupés dans une fosse commune). Ils étaient auparavant inhumés dans de petits cimetières proches du front, dans plus de 110 communes du Pas-de-Calais. La plupart de ces combattants ont trouvé la mort lors des violents combats en Artois, sur les hauteurs de Lorette (1914-1915) et autour de la colline de Vimy (1917-1918). "La réconciliation par-dessus les tombes ". En 1926, la France autorise le VDK (Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge, Service d’entretien des sépultures militaires allemandes, subventionné par l’Etat fédéral allemand) à intervenir sur son territoire mais sous le contrôle de son administration. Le VDK aménage la nécropole de la Maison Blanche, jusque-là un simple champ non clos, en respectant les mouvements de terrain et en laissant une grande place aux arbres. Au centre de ce terrain de huit hectares, un monument de pierre rappelle les premiers mots du poème de Uhland, célèbre en Allemagne : « Ich hatt einen Kameraden / J’avais un camarade ». Depuis 1966, l’entretien des cimetières militaires allemands relève de la seule responsabilité du VDK. Entre 1975 et 1983, l’association a complètement réaménagé la nécropole de Neuville Saint-Vaast. Des croix de fonte remplacent les croix de bois, chacune portant les noms de quatre soldats. Des stèles de pierre sont introduites pour les soldats de confession juive. Œuvrant à « la réconciliation par-dessus les tombes », le VDK organise chaque été des chantiers de jeunes pour l’entretien des nécropoles allemandes en France et en Europe.

2 Route de Béthune 62580 Neuville-Saint-Vaast
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Zivy Crater

Entre Thélus et Neuville-Saint-Vaast, les champs qui courent jusqu’à la forêt domaniale de Vimy ne comportent plus beaucoup de traces des combats de la Grande Guerre. Au pied de la crête de Vimy, c’est pourtant un paysage quasi lunaire que découvrent les soldats canadiens en lançant les préparatifs de l’assaut qu’ils donneront sur les positions allemandes en avril 1917. Les cratères de mine et les trous d’obus témoignent des combats qui ont eu lieu dans le secteur et notamment de l’offensive française de mai 1915 et de l’attaque allemande lors de la relève de l’armée française par l’armée britannique en mai 1916. Depuis le début du conflit, les Allemands tiennent la crête de Vimy haute de 140 mètres. De là, ils dominent, d’un côté le Bassin minier qu’ils occupent et, de l’autre, l’Artois aux mains des Alliés. Un cratère de mine comme sépulture. Réunies pour la première fois au sein d’un même corps d’armée dont le commandement est confié au lieutenant-général canadien Julian Byng, les quatre divisions canadiennes préparent minutieusement leur assaut sur la crête. Les sapeurs creusent douze tunnels à une profondeur d’au moins 10 mètres, perpendiculaires aux lignes ennemies pour acheminer les combattants le plus près possible de celles-ci. A l’arrière, des lignes allemandes sont reconstituées pour entraîner leurs hommes. Leurs artilleurs pilonnent les positions ennemies depuis la mi-mars et des mines souterraines explosent dans le no man’s land, au matin du 9 avril. Les Canadiens lancent alors l’assaut, au même moment que les Britanniques devant Arras. En une demi-heure, le corps canadien emporte la première ligne allemande. Le lendemain, il contrôle totalement la crête. ors de l’offensive et dans le mois suivant, l’officier en charge des inhumations profite alors de deux anciens cratères de mine pour ensevelir une centaine de corps. Initialement nommés CB1 et CB2A, le Zivy Crater et le Lichfield Crater sont aujourd’hui les deux seuls cimetières du Commonwealth à conserver cette forme si particulière le long de l’ancien Front. Dans le Zivy Crater reposent 53 corps dont 5 n’ont pas été identifiés ; dans le Lichfield, 57 dont 15 inconnus. A défaut de stèle, le nom des victimes identifiées sont inscrits sur des panneaux apposés sur le mur d’enceinte au pied de la Croix du Sacrifice.

44 Route de Neuville 62580 Thélus
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Lieu Historique National du Canada de la Crête-de-Vimy

Erigées au point culminant de la crête, là où les troupes canadiennes ont remporté la bataille de Vimy en avril 1917, les deux tours blanches du mémorial dominent la plaine de Lens. Hautes de 27 mètres et bâties avec 6 000 tonnes de pierre, elles sont l’œuvre de l’architecte et sculpteur canadien Walter Seymour Allward. Elles symbolisent l’union par delà l’Océan du Canada représenté par la feuille d’érable et de la France avec la fleur de lys. Il aura fallu onze ans pour les construire et sculpter sur place les quelque vingt statues qui l’ornent. Les difficultés rencontrées ont été gigantesques en raison du sol bouleversé par quatre années de combats. 15 000 tonnes de béton armé ont dû être coulées pour les fondations. "Le Canada moderne est né dans les tranchées de Vimy." La plus célèbre des statues, taillée dans un bloc de pierre de 30 tonnes, représente une femme affligée - la jeune nation canadienne - pleurant ses morts. Sur le mur qui entoure le monument sont gravés les noms des 11 285 soldats tués en France lors de la Première Guerre mondiale et dont les corps n’ont jamais été retrouvés. En leur honneur, autant de pins du Canada ont été plantés dans le parc proche du monument. Au total, plus de 60 000 Canadiens ont perdu la vie durant la Grande Guerre et le Lieu historique national du Canada de la Crête-de-Vimy (le nom officiel de ce « Mémorial ») est dédié à leur mémoire. Il s’étend sur 107 hectares, en grande partie reboisés. Une partie des souterrains et des tranchées ont été conservés pour mieux comprendre l’âpreté des luttes qui ont permis aux divisions canadiennes de prendre la crête, le 10 avril 1917, et de dégager Arras, restée jusqu’alors sous le feu allemand. Cette victoire - l’une des seules sur ce front avant 1918 – demeure une page majeure dans l’histoire de la nation canadienne.

5 Chemin des Canadiens 62580 Givenchy-en-Gohelle
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Monument à la Division Marocaine

A l’intérieur des 107 hectares du Lieu historique national du Canada de la Crête-de-Vimy, à proximité du grandiose mémorial édifié en l’honneur des 66 000 soldats canadiens morts lors de la Grande Guerre, un édifice plus modeste est dédié « à la mémoire (…) des officiers, sous-officiers et soldats de la Division Marocaine tombés ici glorieusement les 9, 10 et 11 mai 1915 ». Avant que les Canadiens n’enlèvent aux Allemands la crête de Vimy, en avril 1917, d’autres soldats y avaient déjà mis le pied mais n’avaient pu s’y maintenir faute de renforts et d’un soutien suffisant de l’artillerie. Ces « précurseurs », ce sont les zouaves et les tirailleurs marocains, chéchias rouges et pantalons bouffants, accompagnés dans la Division Marocaine par des volontaires de la Légion étrangère venus de 52 pays. Aux hommes de la Division Marocaine partis à l’assaut de la crête de Vimy Le matin du 9 mai 1915, ils percent les lignes allemandes, traversent le bois de la Folie et abordent la crête de Vimy. Pour suivre leur avance et régler les tirs d’artillerie, des carrés de drap blanc leur ont été cousus dans le dos, ce qui les transforme en cibles privilégiées pour les Allemands sur leur flanc. En outre, l’artillerie commence à manquer de munitions et les renforts ne suivent pas : l’ordre de repli tombe avec le soir. Les soldats marocains doivent abandonner le terrain conquis au prix de lourdes pertes. Les tirailleurs de la Division Marocaine font partie des quelques 820 000 hommes mobilisés dans les colonies ou les protectorats français durant la Première Guerre Mondiale, dont 636 000 envoyés en France comme soldats ou comme manœuvres. Parmi les 449 000 engagés dans les combats, la majorité vient d’Algérie (150 000) et les autres d’Afrique subsaharienne (135 000), d’Indochine (43 000), de Tunisie (39 000), du Maroc (34 000). 70 000 d’entre eux périront sur le sol français. Apposées sur le monument, des plaques rendent hommage à d’autres combattants de l’armée française originaires de Grèce, du Soudan et encore de Tchécoslovaquie.

5 Chemin des Canadiens 62580 Givenchy-en-Gohelle
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Auteur de la donnée

Hôtel de Ville - Place des Héros 62000 Arras France

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