Hoëdic, l'île du Caneton, était rattachée à la presqu'île de Quiberon (mésolithique).
D'un charme fou, vivante, elle rassemble plages de sable blanc, côtes rocheuses, landes rases. La pêche (bar, homard) y est une activité importante. Sa végétation de type méridional comporte nombre d'espèces spontanées, parfois protégées (cynoglosse des dunes, oseille des rochers) ou uniques sur Houat et Hoëdic (lys maritime).
Suivre le sentier côtier.
Renseignements à la Mairie, 02 97 52 48 88, www.hoedic.net
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7.7 km
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max. 12 m
min. 2 m
329 m
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Styles : BaladeDécouverteMer |
Voir à gauche la fosse du Douet (ancien lavoir) et, à droite, la crique des Gadouères, Port l'Eglise, l'ancienne Maison du Canot de Sauvetage.
Après la côte de granit, près de Port Neuf, une chaussée édifiée par des prisonniers allemands s'effondra sur la grève. Les archéologues Péquart trouvèrent des tombes mésolithiques, plus anciennes traces humaines des côtes atlantiques d'Europe (squelettes au Musée de Préhistoire, Carnac). Les micaschistes font scintiller l'anse du Poulkao.
La pointe du Vieux Château est un éperon barré marquant du Morbihan, une des 1ères traces d'occupation (atelier de silex). Au temps de la marine à voile, les flottes s'abritaient dans la rade du nord de l'île, Chambre d'Hoëdic, avant d'attaquer Belle-Île en Mer ou le continent.
La Maison perdue était l'abri des carriers lors de la construction du Fort. On accède à la Tourelle de Beg Melen à marée basse.
Le Fort (1853) n'eut jamais de fonctions militaires. Il accueille un gîte d'étape, des associations, une exposition sur le patrimoine, un lieu de documentation.
Le Menhir et la Croix de pierre, monuments classés, sont devenus des lieux de processions (XVIIIè siècle). Une statue de la Vierge disparue au sommet du Menhir et la croix sur la pierre de couverture d'un dolmen enfoui montrent la christianisation (XIXè siècle) de ces mégalithes.
Trehsinago servait d'abri pour les sinagots, bateaux de pêche du Golfe du Morbihan, lors de tempêtes.
La pointe Beg Lagad surplombe l'emplacement d'un fort Vauban.
Les maisons anciennes du village sont des longères basses (XIXè siècle). L'église (reconstruite en 1853) domine l'île et la mer, un peu à l'écart du bourg. L'ancien sémaphore abrite un gîte.