Le Ségala à Vélo : Calmont de Plancatge

Les raisons de sa présence : Il y a 2 000 ans, les Romains firent construire un aqueduc pour alimenter en eau Segodonum (Rodez), depuis le bassin de captation de Vors. Il serpentait sur 30 km afin d'éviter ravins et collines et montait petit à petit sur une succession d'arcades : les traces de 133 piles ont été observées, dont la dernière haute de 20 m. Par écoulement gravitaire, une série de plusieurs conduites, en tuyaux de plomb ou terre cuite, alimentaient fontaines, lavoirs, thermes et même quelques particuliers (moyennant finances). Que peut-on voir à Vors ? Dans le village, vous pouvez voir un regard qui servait à contrôler le bon état de la canalisation : il y en avait un tous les 100 m. La fontaine est visible de l'extérieur.

Baraqueville : Porte d’entrée nord-ouest du Ségala, Baraqueville est une ville jeune qui s’est façonnée autour de deux axes de circulation que sont la RN88 et la RD 911. Si le premier conserve le trafic le plus important, le second dessert un fort patrimoine en Tourisme et notamment les plus beaux villages de France de Belcastel et Najac ou encore les bastides de Sauveterre de Rouergue et Villefranche de Rouergue mais aussi le parc animalier de Pradinas. Aux portes de la ville, le plan d’eau du Val de Lenne reste l’un de ses atouts majeurs par l’attractivité de ses activités de plein air pour toute la famille (Voile, VTT, canoë, plage et baignade surveillée en été). Baraqueville jouit de tous les types de commerces et services utiles à la vie des habitants ou des visiteurs de passage, d’une activité économique en progression, appuyée par de grands événements récurrents (la foire annuelle du matériel agricole, l’exposition Nationale d’Aviculture, le Concours National des Bœufs de Pâques, le Festival des Vieux Volants…) Ville vivante et pimpante, tournée vers l’avenir, Baraqueville garde toujours le sens du sourire et de l’accueil. Vous aimez marcher, courir, faire du VTT... alors, vous allez trouver votre bonheur sur les sentiers du lac de Lenne et ce, quel que soit votre niveau. Au départ de la plage du Centre de Loisirs, 4 circuits à la longueur et au dénivelé variables vous sont proposés. Le + : des géocaches sont dissimulées dans le village. A vous de les trouver...

Un donjon du XVème siècle (privé), c'est tout ce qu'il reste du château de Calmont-De-Plancatge, autrefois fief de la Baronnie des Arpajons qui tint une place de premier rang dans la vie de la Province. Un donjon qui domine les remparts et les ruelles serrées descendant jusqu'au ruisseau de la Nauze. Autrefois réputé pour ses foires et sa culture du chanvre, le village se distingue aujourd'hui par ses maisons anciennes à pans de bois datant du XVe siècle. Une balade dans ses ruelles vous ravira ou une pause le long de l'eau.... Le + : Trouverez-vous la géocache dissimulée dans le village ?

L'Abbaye Cistercienne fût fondée en 1167. De nombreux abbés s'y succédèrent jusqu'à la révolution dont l'abbé de Bonne Combe au 15ème siècle. En 1732, Jean Garanou fit construire une nouvelle église pour laquelle fut sculpté un retable transporté depuis en l'église de Comps. Après la révolution l'Abbaye fut successivement occupée par les Capucins, les Cordeliers et les chartreux de Rodez. Ces derniers furent expulsés et l'Abbaye et ses domaines furent vendus. L'évêque de Rodez racheta les bâtiments en 1876 et y installa les moines cisterciens d'Aiguebelle. Ces derniers entreprirent la restauration du site et de l'église qui fut consacrée en 1891. Tour à tour, les moines trappistes prirent possession des lieux avant de céder la place à des moines orthodoxes en 1965 qui eux-mêmes partirent 3 ans plus tard. De 1968 à 1980 un centre de réinsertion sociale prit place dans ces locaux, en 1978 vinrent 10 membres de la communauté de l'Arche, 3 ans plus tard ils étaient 90. L'abbaye de Bonnecombe est propriété de l'évéché de Rodez. Elle ne se visite pas.

Construit avant le XIVème siècle, c'était un pont à "péage" pour le seigneur de Salmiech. Celui-ci a bénéficié d'une restauration dans les années 80. Pont de 55 m environ construit en schiste et en grès dont l'existence est évoquée dès 1302-1305. Grâce à l'intervention du juge des montagnes et des 4 châtellenies, les habitants de Rodez et de Cassagnes Bégonhès furent exemptés du péage qu'imposait le seigneur de Salmiech : Arnal de Landorre. Bien que plusieurs fois partiellement reconstruit en 1382-1383, au cours du XVIIIe siècle et en 1789, la plus grande partie de ce pont peut être attribuée au XIVe siècle. D'un point de vue technique, ce pont en léger dos d'âne est constitué de 2 arches latérales en plein cintre et d'une arche médiane en segment de cercle. À noter, la pile de droite dotée d'un avant - bec légèrement arrondi et d'un talon rectangulaire à peine marqué ainsi que les piles avec avant - becs triangulaires et chaperons mi - pyramidaux (XVIIe siècle).

Un concentré de 800 ans d'architecture : un pur émerveillement ! La légende raconte que... En route vers le Limousin, St Martial aurait fondé le sanctuaire et fait don d'un morceau du voile de la Vierge. D'ailleurs, un dignitaire de la cour de Hongrie aurait été guéri de sa cécité grâce à la Vierge, ici, à Ceignac. Son histoire de son origine à sa grandeur : Elle est née de l'union de 2 édifices religieux au XIIIe siècle : l'église dédiée à Ste Marie-Madeleine et la chapelle Notre-Dame des Monts dédiée à la Vierge et qui était déjà un lieu de pèlerinage très prisé. C'est de cette époque que datent ses 2 travées romanes. Au XVe siècle, elle s'inspire de l'abbatiale de Conques pour reconstruire son clocher, toujours dans le style roman, alors que son chevet est réalisé à la mode de l'époque : le gothique. En ce temps-là, elle est sous la protection de la famille Arpajon, seigneurs de Calmont-de-Plancatge, qui en fera sa nécropole et contribuera à son embellissement. A ne pas manquer : L'oratoire du XVIe siècle abritant une croix classée et de la halle du XVe siècle juste à côté de la basilique. Le + : plusieurs géocaches sont dissimulées aux alentours de Ceignac.

Cassagnes-Bégonhès (du latin cassanus : pays de chêne et du patronyme de la famille de Bégon qui au IX éme siècle se vit attribuer la viguerie de Bégon dont Cassagnes était le chef-lieu) doit son origine à la construction d’un château autour duquel vinrent se construire les maisons de la future châtellenie. Ce château, qui fut détruit, ainsi que la plus grande partie du village, au cours des guerres de religion, appartint successivement à la famille de Cassagnes, puis à celle de Calmont de Plantcage et enfin au roi de France, ce qui valut à Cassagnes de porter le nom de Cassagnes Royaux. Cassagnes restera du domaine royal jusqu’à la Révolution, hormis entre 1374 et 1487, où le château est donné par le roi de France Charles V à Jean II d’Armagnac en récompense des services reçus. Aujourd'hui vous y trouverez tous les commerces et services. Table de pique nique. Ne manquez pas son marché hebdomadaire les vendredis matins...

Bucolique au printemps, rafraichissant en été, poétique à l'automne et apaisant en hiver : un endroit à fréquenter en toutes saisons ! Bien que le nom fasse penser à un certain château, il s'agit d'une aire de pique-nique et barbecue en plein coeur de la nature, située au bord de la rivière Viaur. L'endroit idéal pour se détendre, tremper les pieds ou encore jouer à la pétanque. A découvrir par tous les temps grâce à sa halle couverte et son environnement arboré !

Château XIIIème - XIVème siècle situé au coeur du petit village rural de Taurines. Une association de bénévoles a redonné vie à ce château en collaboration avec les compagnons du devoir qui ont réalisé de véritables chefs d'oeuvre: escalier à vis à noyau creux, clé à voûte suspendue, porte monumentale, cheminées...Le château accueille des animations socio-culturelles : expositions d'art contemporain, soirées Jazz, théâtre, etc.. Sentier de randonnée pédestre balisé au départ du château (1h30). A voir dans le village : l'église et son retable en bois.