L’Argonne, «Pays des bois», se dévoile aux visiteurs avec le plus grand naturel. Vous découvrirez le charme de ses sentiers vagabonds…
Des futaies majestueuses, aux ravins secrets en passant par les étangs mystérieux, le silence s’impose. Offrez-vous cette immersion dans cette ambiance forestière.
Le sentier balisé de 2,5 km vous permettra de découvrir en toute tranquillité 38 essences diverses dont une dizaine d’essences indigènes sur une superficie de 3 ha.
Chaque essence est présentée sur une plaque illustrée. A l’issue de cette balade, vous deviendrez incollable sur les essences d’arbres.
Balade balisée par l'Office National des Forêts
2.2 km
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max. 263 m
min. 243 m
29 m
-29 m
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Profil altimétrique | |||||||
Styles : BaladeÀ la campagneForêt Publics : FamilleRandonneurs occasionnelsRandonneurs aguerrisPersonnes âgéesAdolescents |
Depuis Varennes-en-Argonne, petite bourgade en bordure de l’Aire, prendre la direction de Lachalade par la D38 puis tourner à droite en haut de la côte. Parking à 50 m.
Créé en 1975 et remis en état en 1997, l’Arboretum...Lire la suite
Les abris du Kronprinz ont été édifiés...Lire la suite
Les Sapes de la Grande Guerre. La configuration du terrain, à savoir une forêt constituée de fourrés presque impénétrables, donne un caractère particulier à la guerre de position qu’est la Première Guerre en Argonne.
Dès octobre 1914, les soldats français et allemands s’installent dans un décor qui, pour beaucoup, deviendra un linceul.
L’épaisseur de la végétation empêche l’artillerie de tirer à vue. Pourtant, la fusillade est continuelle : les mitrailleurs tirent sans relâche, au jugé, de jour comme de nuit, pour parer contre toute attaque surprise de l’adversaire. Dans la journée les tirs des mitrailleuses sont doublés par les jets de grenades et d’explosifs.
Des centaines de morts et de blessés sont dénombrés chaque jour.
Sous terre, de part et d’autre des galeries creusées, des mines sont placées afin de faire sauter des points stratégiques de l’adversaire et occuper le terrain. Durant le premier trimestre de l’année 1915, entre le Four-de-Paris et la vallée de l’Aire, les sapeurs français ont creusé plus de trois kilomètres de galeries de mines et ont consommé plus de sept tonnes d’explosif.
Pour le arbres suivants voir la carte mise en présentation.
Ceux-ci sont si proche qu'il est délicat de les mettre tous en étape.
Si vous visitez l'arboretum en hiver, ne soyez pas étonné de voir ce résineux sans aiguille : les Mélèzes sont des essences à feuilles caduque, ainsi chaque année ils perdent la totalité de les aiguilles.
A l'automne, avant de tomber les feuilles de ce chêne se parent d'un couleurs rouge, à laquelle il doit son nom.
La gaize est une roche d'origine sédimentaire siliceuse, à grain fin, poreuse.
Durant le Guerre de 14-18, la particularité friable de la gaize a permis aux soldats, en la façonnant et en la creusant, de se protéger et de pouvoir survivre durant ces longues années. Les abris, les longs tunnels, forment une architecture souterraine dont les vestiges sont nombreux. Certains ouvrages font l'objet de conservation ou de remise en état - Sites de la Vallée Moreau, Kaiser tunnel.
A contrario, durant la guerre des mines, des tunnels furent creusés sous les tranchées pour apporter la destruction comme à Vauquois ou à La Haute-Chevauchée.
Office de Tourisme du Pays d’Argonne
Tél. : 03 29 88 42 22
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