Dès août 1914, la prise de Verdun constitue un objectif majeur des Allemands qui y voient une manière de saper le moral français et un espoir d'annihiler toute opposition de l'armée de Joffre. De nombreuses attaques permettent aux Allemands de prendre Saint-Mihiel et de maîtriser le fort du Camp des Romains qui la surplombe.
Le front se stabilise alors et s’organise autour des réseaux de tranchées : la ligne de front Verdun–Vosges–Belfort est désormais brisée par ce « saillant ». Il faut attendre les 12 et 13 septembre 1918 et l’aide de plusieurs divisions américaines pour que cette zone soit réduite.
Ce circuit balisé est proposé par l’association «la Grolle de Saint-Mihiel». Pour d’autres circuits, procurez-vous le guide à l’Office de Tourisme Cœur de Lorraine.
17 km
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max. 371 m
min. 246 m
391 m
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Styles : RandonnéeBaladeDécouverteÀ la campagneForêtJogging / Running Publics : SportifsRandonneurs occasionnelsRandonneurs aguerris Thématiques : CulturelTourisme de mémoire |
Départ de la mairie de Marbotte. L’église de Marbotte servait à recueillir les corps des soldats victimes de combats en forêt d’Apremont. Ses vitraux racontent les combats qui se déroulèrent dans le secteur.
Le musée présente des collections d'armes, d'équipements et d'objets de la vie quotidienne des soldats français et allemands. De nombreux documents (cartes, affiches, aquarelles) évoquent la Grande Guerre dans le secteur. Durée de la visite : 1h.
La nécropole française de Marbotte regroupe les corps de 2 656 soldats : 2 652 français tombés au bois d'Ailly ainsi que 4 Russes. En face se trouve le monument du 8ème corps d'armée, érigé en souvenir des 30 000 tués du secteur. Il fut inauguré en 1931 par le président Raymond Poincaré.
Cet abri bétonné français servait de poste de secours et de commandement. Il est relié de chaque côté par des tranchées.
La source de Dunessière , très abondante permettait d’alimenter l’armée française. En effet, l’eau qui se trouvait dans les trous d’obus était souvent impropre à la consommation. Cette source a tenu un rôle capital durant les combats.
Haute croix de bois à la mémoire du 95ème RI, tranchées allemandes bétonnées avec poste de tir, tranchée française reconstituée, table d'orientation, panneaux d'information, sentier de découverte.
Important réseau de tranchées bétonnées des premières lignes allemandes avec abris souterrains, créneaux de tir et de guet. Tranchées allemandes et françaises à découvrir au cours d'un sentier de découverte. Aire de pique-nique sur place.
On coupe le «boyau de Gorlitz», très profond et tortueux. Etonnamment d’autres tranchées portaient des noms poétiques : la tranchée popotte, la tranchée tomate, le boyau de Prague...
Le blockaus «Ella». Des vandales l’ont fait exploser dans les années 70 mais il est retombé sur ses bases. On peut se faufiler dans le boyau en face de lui. Il conduit à une sape pleine de barbelés allemands hérissés de piquants très denses.
Les traces de combats qui s'y sont livrés y sont très présentes, plusieurs monuments commémoratifs ont été élevés sur ce site. Site en accès libre.
Creusée par les allemands, elle est prise par le commandant d’André. Coupés de leurs arrières, les hommes du commandant d’André vécurent trois jours sans eau. Le 22 mai 1915, les 63 survivants furent contraints de se rendre. C’est ainsi qu’elle devint la «Tranchée de la Soif».
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