Fleurs et jardins du Val d'Arguenon

Une ville gallo-romaine est aussi une force économique importante et les 5000 habitants qui y vivaient, constituaient un énorme marché pour l’époque. Les produits alimentaires sont fournis en grande partie par la campagne environnante et par des importations lointaines d’Italie ou d’Espagne comme le vin, l’huile … Certains produits artisanaux sont également fabriqués sur place, mais beaucoup d’entre eux proviennent du commerce avec d’autres cités gauloises ou de régions plus lointaines de l’Empire. Tous les objets découverts en fouille témoignent de cette vie économique intense où la monnaie était le nécessaire moyen d’échange pour les transactions. La voie la plus importante de la ville antique qui traverse le quartier d’ouest en est aboutit au forum. Elle est bordée côté nord par un grand bâtiment commercial avec activités et entrepôts, caractérisé par la présence d'un portique imposant et, côté sud, par trois édifices à portiques abritant des commerces, un lieu de réunion (basilique privée) et, en arrière, des maisons d’habitation des commerçants et artisans. Descendez ces marches et fermez les yeux, imaginez-vous personnage de l‘Antiquité déambulant dans cette rue grouillant d’échoppes et de bruits.

Situé à quelques pas du centre de la cité coriosolite, cet écrin de verdure est un lieu agréable pour la rêverie, la pêche ou un pique-nique. Il est possible d'y camper sur demande à la mairie.

"Le Jardin d'Eau" est une petite pépinière spécialisée en plantes aquatiques et plantes de marécage. Une promenade dans un jardin de démonstration est ouverte à tous les visiteurs de mars à la Toussaint. Plus d'informations : www.lejardindeau.com/

Sur un terrain de 1 hectare, M et Mme Manivel, 2 passionnés de jardin, ont creusé un étang et aménagé le jardin. On y trouve des fleurs, des arbres, de l'eau et aussi des arbres fruitiers: Pommiers, cerisiers, actinidias etc.... C'est un jardin primé au plan National, il est ouvert au public une fois l'an, mais la propriétaire se fait un plaisir de l'ouvrir quand on le lui demande gentiment et si elle est disponible bien entendu !

SAINT-MELOIR DES BOIS est une petite localité rurale de 280 âmes, au petit patrimoine riche et varié. Labellisée commune du patrimoine rural de Bretagne pour son bâti, primée de fleurs au concours des villes et villages fleuris, le lieu séduira les amateurs en quête du village idéalisé de la campagne bretonne. Une crêperie réputée vous accueille pour ceux qui souhaiteraient prendre le temps ...

De l'an Mil à nos jours, Pléven a traversé les siècles. Outre les vestiges remarquables que vous pouvez découvrir dans une autre balade, le paisible village est depuis peu primé de 2 fleurs au concours des villes et villages fleuris. Pour un aperçu, vous êtes invité à entrer dans le parc de la mairie et, si le lieu vous enchante, c'est aussi un camping. On y trouve même des bananes !

Le Manoir du Vaumadeuc date de la Renaissance. C'est un patrimoine remarquable, devenu hôtel. Vous pouvez y faire une étape pour une nuit, un thé raffiné. Vous pouvez aussi visiter le jardin et l'arboretum. Pour réserver : www.vaumadeuc.com

Vous êtes à l'entrée de la forêt de la Hunaudaye. Cette forêt domaniale a un sol particulièrement humide qui favorise la formation de mousses, de fleurs des sous-bois et d'une faune coassante.

Le village de Landébia est possède un riche patrimoine religieux (voir autre parcours sur ce site). C'est d'ailleurs sur le parvis de l'église que vous verrez un beau mariage entre granit et fleurs.

Une escale pour aller voir si la rose ... Cette pépinière spécialisée est à découvrir en saison. Pour connaître les horaires, contacter M et Mme Clever au 02 96 84 47 96.

Il vous faudra 30mn pour faire le tour de l'étang à pieds. Sur les bords, vous pourrez dénicher un coin tranquille, un lieu de pique-nique, un emplacement de choix pour la pêche. Quelques panneaux d'interprétation vous donne des informations sur l'écosystème.

La ville est située en bordure de l'Arguenon, à 10 minutes des plages de la Côte d'Émeraude. célèbre pour son eau minérale et ses entreprises de renom. une escale incontournable pour les amateurs de jardins ! RDV au pré Rolland pour un premier aperçu. couronné de 3 fleurs au concours des villes et villages fleuris malgré l'application de la charte "zéro phytos".

Ce site religieux assez typique du Moyen âge est composé d'une église, d’un enclos paroissial et de deux ifs millénaires. Cette église a traversé les siècles ! Construite dans un style roman sur les vestiges d’un bâtiment gallo-romain, elle date des 9-11ème siècles. Elle est dédiée à saint Lunaire, un moine gallois et ensuite évêque, qui n’est autre que saint Lormel ou saint Léonor ! Ses portails sculptés sont très originaux, tout comme la croix calvaire (17ème s). Elle sera restaurée, en partie reconstruite, aux 15ème, 18ème, 19ème et 20ème siècles. Elle était entourée par le cimetière, d’où la présence de 2 ifs millénaires, symbole d’immortalité depuis les Celtes. Cet ensemble est classé Monument Historique.

Jardin doté du PRIX d'EXCELLENCE Hors catégorie du pays de Dinan. Jardin privé : visites de juin à fin septembre UNIQUEMENT sur RDV 02.96.80.29.52.

Ce château est bâti sur un éperon rocheux à l'embouchure de la ria. Une position stratégique, puisque l’Arguenon fut à la fois frontière et voie de communication. Une 1ère maison forte des 11ème-12ème siècles, en grande partie en terre et bois, est remplacée au 13ème siècle par un château de pierre, construit sur un plan quadrangulaire avec des tours d'angles. La grande qualité architecturale du château marque la volonté d’affirmer la prédominance de la nouvelle dynastie ducale sur la région. Le château est détruit au cours de la guerre de succession de Bretagne (1341 – 1364) qui voit l'affrontement entre Jean de Montfort et Charles de Blois pour la tête du duché. Fin 14ème s.-début 15ème s., il est reconstruit par Charles de Dinan et adopte son plan actuel. Au milieu du 15ème siècle, le château atteint son apogée et devient une réelle résidence princière. Il appartient alors à Françoise de Dinan, et son époux Gilles de Bretagne, frère du duc. Abandonné au 17ème siècle, ce n’est qu’en 1981 qu’il est sauvé de l’oubli et fait l’objet d’études et de valorisation. Le site, appartenant au Département des Côtes-d'Armor, est Monument Historique et Espace Naturel Sensible. Ce site naturel remarquable et l’histoire singulière des vestiges en font un lieu de promenade privilégié. à voir pour les amateurs de nature : Bosquets littoraux rares (5mn de marche) Le château (5mn de marche) Anse de la Pépinais, jardin des marais maritimes (15mn de marche) Dunes de Vauvert, jardin de la dune littorale (40mn de marche)

Selon la légende, c’est au 5ème siècle que, deux frères jumeaux, Jacut et Guéthenoc, arrivent sur cette terre appelée « Landoac » pour y fonder un ermitage. Un monastère bénédictin s’y établit et exercera une grande influence sur la région jusqu’à la Révolution. En 1875, après un siècle de vicissitudes, le monastère est acheté par une congrégation qui le transforme rapidement en maison d’accueil pour les pionniers des touristes. Vous pouvez visiter ce lieu en respectant la quiétude des résidents. Vous y trouverez un beau parc arboré (quelques beaux arbres : pins maritime, gingko biloba...) et le potager, toujours cultiver pour les repas de la pension. S'informer ou s'y loger : www.abbaye-st-jacut.com/

L'office de tourisme prend le temps de vous distiller des conseils "sur mesure" pour vous garantir un bon moment sur la presqu'île. Remarquez au fil de votre promenade jaguine les parterres. Très tôt, pour respecter les règles du "zéro phyto", l'équipe des espaces verts de cette petite commune a adopté des plantes et arbustes vivaces et rustiques.

Que vous passiez à marée basse ou à marée haute, en été ou en hiver, c'est un tout autre paysage que vous aurez face à vous. La baie de Beaussais est un écosystème à la faune et la flore très riche. Rien de foisonnant et pourtant ... lavande de mer, salicorne, obione, crabes, danses d'oiseaux ...

Araucaria ou le désespoir des singes (tradition marins au long cours) parterres de fleurs autour de l'espace Kénan.

Emmanuel Rolland, Professeur en retraite, a fondé ici l'association du jardin des petits écoliers. Son objectif est de favoriser l'éducation à l'environnement en direction des enfants, des adolescents, des enseignants et de toute personne intéressée par la connaissance et la protection de l'environnement. Il cherche et invente sans cesse des solutions pour le jardinage, des techniques simples pour multiplier les végétaux (concours Lépine), accueille des écoles pour des projets et des universitaires du monde entier... Tout est sur le site de l'association : gxardeneto.chez-alice.fr/fr/akcepto.php

La vallée de Romanson est un espace naturel et préservé qui sert de laboratoire grandeur nature au petit jardin des écoliers. On y trouve un test de culture dans un champ bordé de haies vives, des talus pédagogique (et gourmand), une vallée illustrant le phénomène adret et ubac, des arbres amoureux ... Plus d'information : lepetitjardin22.canalblog.com/

4 Vaulx-jardin est une entreprise modèle. Cet ESAT est un atelier de production en maraîchage (notamment de tomates anciennes) et en plantes médicinales. La production biologique est vendue sur place. On y produit également un compost biologique (primé au niveau national) à base d'algues. Pour plus d'informations : www.4vaulx-jardin.com/

Sur cette colline, se dresse le plus grand sanctuaire gallo-romain de Bretagne. Création ex-nihilo, ce monument apparaît comme un instrument politique d’intégration des populations locales et marque l’attachement de la cité coriosolite à l’Empire. Sa construction, compte tenu de l’ampleur et du coût, s’est déroulée en deux étapes et sur plusieurs décennies entre la fin du 1er et le début du 2ème siècle apr.J.-C.. L’ensemble de l’édifice romano-celtique, orienté à l’est, s’organise autour d’une vaste cour sacrée, qui couvre 5000m2 (108m X 98m) et est entourée de 3 portiques surélevés. Il est dit romano-celtique car il adopte dans son architecture une cella (l’espace le plus sacré du sanctuaire) polygonale de tradition celtique, associée au système grec à trois portiques, le tout mêlé à la frontalité des constructions étrusco-italiques. Les colonnes sont de style toscan, ordre architectural romain très épuré. On entrait dans le sanctuaire par les vestibules qui permettaient d’accueillir, de contrôler et de guider les pèlerins. L’aire sacrée pouvait contenir environ 5000 personnes. Les processions et les harangues des représentants de l’empereur se déroulaient sous les portiques. La cella octogonale, (tour à l’origine de 22,50 m de haut) dont il subsiste toujours 4 pans de mur, était l’espace le plus sacré du sanctuaire réservé aux sacerdos (prêtres) et aux élites. La cella abritait la statue de la divinité tutélaire, le dieu Mars Mullo. Les pèlerins n’avaient pas accès à cet espace. Pour prier la divinité, ils tournaient dans la galerie adjacente et déposaient leurs offrandes pour le dieu dans une petite exèdre. Le sanctuaire fut détruit par le feu, vraisemblablement entre 275 et 290 après J.C. Des incendies volontaires perpétrés lors de pillards des pirates Saxons remontant la Rance, ou de révoltes de paysans contre le pouvoir impérial et l'ordre social. Beaucoup de constructions, édifices publics ou privés, murs ou enclos des alentours ont été construits avec les pierres de ces ruines. Un parcours d'interprétation en accès libre vous dévoile la vie du sanctuaire. Glissez-vous dans la peau de notre mascotte Gaius, laissez-vous conduire dans la cérémonie du pèlerin !

Le Manoir du Plessix-Madeuc a subi d'importantes modifications jusqu'au 17ème siècle. Le bâtiment a des proportions remarquables et c’est dans la tour, qui le domine sur le côté sud-ouest, que logeait le maître des lieux. La porte principale du manoir est couronnée d’un fronton triangulaire orné des armoiries de la famille de Gaudemont de la Monforière, propriétaires au 18ème siècle. A l’origine, il avait appartenu aux Madeuc, un des plus anciens noms de la région signifiant « bienfaisant » en breton. Dans la cour, se trouve un puits original à double entrée. Son faîtage est décoré d'un superbe épi "Frédéric". Le lieux accueille aujourd'hui des hébergements de vacances ainsi qu'une résidence d'artistes. www.manoirduplessixmadeuc.com/