Randonnée Chanteloube

Depuis le village aux superbes maisons en pierres sèches et toitures de lauzes, le circuit longe les Gorges de la Truyère qui surplombent le barrage de Lanau, il offre un point de vue exceptionnel sur les îles du Chambon.

Pour rejoindre le point de départ : depuis la Route Départementale n°13 entre Chaudes- Aigues et Saint-Martial, prendre à gauche direction Chanteloube. Le départ est donné dans le village près de la borne à incendie. Prendre le chemin à droite.

1. ( Hors circuit : dans le virage prendre à droite un petit sentier sur 50 mètres qui vous conduira au magnifique point de vue sur le barrage et les Iles du Chambon). Continuer le chemin,au premier carrefour à droite continuer tout droit et au deuxième carrefour, encore à droite, continuer jusqu’au village de Chassagne.

2. Prendre à droite la route goudronnée. Dans le village, prendre à gauche et après la dernière maison, prendre le chemin de droite. Après avoir traversé le ru d’Irlandès, bonne « grimpette ».

3. Au grand chemin prendre à gauche, monter dans le bois et ensuite le long des prairies.

4. Au carrefour des quatre chemins, prendre à gauche et traverser la forêt pour revenir jusqu’à la route.

5. A la route, prendre à gauche pour rejoindre Chanteloube.

> HISTOIRE DE CHANTELOUBE - ST MARTIAL
ll y avait dans le vieux temps, en ce pays de Truyère, du côté de SAINT-MARTIAL, une louve solitaire, de ces louves grises à la dent longue et au poil raide comme du crin.

Par les nuits sans lune, son cri semait la frayeur dans les esprits des gens du pays. Un jour, par un vent du diable, arriva de vers CHAUDES-AIGUES un homme bizarre ! Ce n'était rien d'autre qu'un sorcier. Les gens en se signant, lui parlèrent de la bête. Le sorcier leur promit d'aller voir "l'animal".

Quatre jours plus tard, il s'en revint du fond des bois "cette louve n'est autre qu'une fille très belle", qui a fait une "patche" avec le diable, depuis, elle rode et hurle dans les côtes à la recherche de son prince. Le sorcier repartit d'où il était venu. Depuis son départ, souvent, le soir, quand les portes étaient verrouillées et que dans la cheminée fumait la dernière bûche, on entendait un long cri, la louve chantait et appelait son prince. Elle était toujours là.
Mais une nuit, ce ne fût plus un, mais deux chants que les gens entendirent.

Depuis ce jour, le loup et la louve furent si heureux que les habitants des environs de Saint-Martial décidèrent d'appeler cet endroit, où les deux loups chantèrent, "CHANTELOlJBE"