Partez à la découverte des blasons de Paris et suivez sa devise « Fluctuat nec mergitur », ce qui signifie « Il est battu par les flots, mais ne sombre pas ». Son balson évoque le Scilicet, navire et symbole de la puissante corporation des Nautes ou des Marchands de l'eau, gérante de la municipalité au Moyen Âge. Dans sa représentation complète, il comporte également les décorations que la ville a été autorisée à faire figurer dans ses armoiries, la Légion d'honneur (décret du 9 octobre 1900), la croix de Guerre 1914-1918 (décret du 28 juillet 1919) et la croix de la Libération (décret du 24 mars 1945). Il est surmonté d'une couronne murale d'or à cinq tours, et encadré à dextre d'une branche de chêne et à sénestre d'une de laurier. La devise est classiquement inscrite en dessous. Le blason de Paris, sous sa forme actuelle, date de 1358, époque où le roi Charles V donna le chef semé de fleurs de lys.
Une nef, ou un vaisseau, paraissent avoir été de tout temps le symbole de la corporation des marchands de l'eau, qui donna ensuite naissance à la municipalité de Paris. Il a fallu attendre le Premier Empire pour que les villes soient à nouveau officiellement autorisées à se doter d'armoiries. On le trouve sur de nombreux équipements publics parisiens, parmi lesquels l'hôtel de ville, les mairies d'arrondissement, les gares parisiennes, les ponts, les écoles et collèges parisiens, les fontaines Wallace, les colonnes Morris et autres mobiliers urbains parisiens.
13 km
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max. 63 m
min. 27 m
41 m
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Accessibilité | ||||
Styles : BaladeEn villeInsolite Publics : FamilleRandonneurs occasionnelsPersonnes âgéesAdolescentsCyclistes Thématiques : CulturelPatrimoineTourisme de mémoire |
Blason sculpté en fronton de la piscine de la Butte-aux-Cailles l'une des plus anciennes piscines de Paris. Alimentée par un puits artésien conçu par François Arago, donnant accès à une eau à 28 °C depuis 1893, la piscine fut conçue par l'architecte Louis Bonnier et construite entre 1922 et 1924 en adjonction d'anciens bains-douches datant de 1908. Les considérations sanitaires et d'hygiène, nouvelles à cette époque, furent prises en compte, avec par exemple le passage obligé des baigneurs par des douches et un pédiluve. La façade de la piscine est en briques rouges, matériau inhabituel à Paris pour ce type d'établisement, dans un style Art nouveau. Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis un arrêté du 31 juillet 1990.
Blason de Paris ornant la plaque de nom du square Marie-Curie. Ce square rend hommage à la scientifique Marie Curie. Il s'étend sur une superficie de 4 091 m2 et a été aménagé en 1931. Les plaques de nom de Paris possédent des styles différents est en principe uniforme au sein d'un quartier ou d'une localité. Elles sont normalement assorties aux plaques indiquant la numérotation de chaque bâtiment dans la voie. Les plaques de rue peuvent être fabriquées dans toutes sortes de matériaux : métal, pierre, céramique, etc.
Blason, 12, rue de la Banque. Cette rue, posséde l'ancienne branche sud-nord du passage des Petits-Pères, ouvert en 1779, à travers l'hôtel Bouillon. Cette branche est prolongée en 1844 jusqu'à la place de la Bourse. D'abord nommée rue Percée, elle prend son nom actuel, car débutant devant l'hôtel de Toulouse, du siège de la Banque de France. Au N° 5 de la rue se trouve une plaque commémorative du lieu de décès de Louis Antoine de Bougainville. Au N° 8 de la rue se trouve la Mairie du 2e arrondissement de Paris. Le 16 novembre 1943, la gestapo y arrêta, sur dénonciation, Jacques Bidaut, secrétaire général de la mairie. Celui-ci fournissait des faux papiers, tickets de rationnements, documents officiels vierges à divers groupes de résistants. Il meurt au camp de Neuengamme, le 4 décembre 1944. Juste en face, du N° 9 à 13, l'ancien Hôtel du Timbre et de l'Enregistrement, imposant bâtiment que l’on doit à l'architecte Victor Baltard, qui abrita jusqu'en 1974 la dernière grande activité industrielle du quartier .
La façade, de style néorenaissance, s'inspire largement de celle du bâtiment disparu. Elle est ornementée de personnages marquants de la ville de Paris, artistes, savants, politiciens, industriels. L'ancien hôtel de Ville agrandi sous Louis-Philippe avait déjà été orné de statues en pied représentant les hommes illustres de la capitale. Elles ont pour la plupart été détruites lors de la Commune de Paris. Après la reconstruction de l'Hôtel de Ville, dans des dimensions plus importantes, de nouvelles statues, beaucoup plus nombreuses, sont commandées pour orner les façades et les cours intérieures.
Armoiries de Paris sur le mur de la station Hôtel de Ville de la ligne 1 du métro. Blason situé sous la rue de Rivoli et sous la rue du Renard, dans le 4ème arrondissement de Paris. En 2004, elle était la quatorzième station la plus fréquentée du réseau. À proximité de l'accès aux quais de la ligne 1, une plaque commémore le cinquantenaire de la gréve des 3000 agents de la Compagnie du Métropolitain de Paris le 16 août 1944.
Blason de Paris sculpté sur l'école de la rue de la Providence. Anciennement École nationale supérieure des télécommunications, Télécom Paris et École supérieure de télégraphie, c’est une grande école d’ingénieurs publique française, généraliste dans le domaine des technologies de l'information de la communication fondée en 1878. La rue de la Providence est une voie ouverte en 1895 et est dénommée ainsi par un propriétaire local, M. Guilbey.
Blason, avec rames, sur l'école de la rue Damesme. La rue Damesme, est une voie, connue au xviie siècle sur la commune de Gentilly sous le nom de vieille route de Lyon, elle est incorporée en 1863 à la ville de Paris lors de l'annexion de la zone. En 1876, elle est reliée par l'ouverture d'un nouveau tronçon à la rue de Tolbiac lors du percement de cette dernière et prend le nom du général de brigade Édouard Adolphe Déodat Marie Damesme (1807-1848) qui fut blessé mortellement lors de l'attaque du Panthéon de Paris pendant les Journées de Juin 1848.
Blason situé au-dessus de la grille d'entrée de l'école Estienne, dénomination courante de l’École supérieure des arts et industries graphiques (ESAIG), est un établissement d’enseignement supérieur. Elle forme de jeunes créateurs dans les métiers de l’imprimerie, du design de communication et des métiers d’art du livre. C'est sur proposition de l'anthropologue et linguiste Abel Hovelacque que la ville de Paris adopte en 1887 le projet de création d'une école municipale professionnelle d'arts et industries graphiques. Elle a pour objet l'enseignement professionnel des métiers du livre, dans tous leurs aspects pratiques et théoriques. Son but était de pallier la sous-qualification dans cette industrie naissante. Paris était considérée comme la capitale de l’imprimerie et comme un exemple important de la politique publique d’enseignement professionnel au début de la IIIe République. En créant cette école, le conseil municipal de Paris provoqua un tollé dans le milieu autonome et corporatif qu'était l'industrie du Livre.
Blason ornant le viaduc d'Austerlitz, ligne 5 du métro, sur la Seine. Le viaduc d'Austerlitz est un pont ferroviaire qui franchit la Seine. Il est inscrit monument historique. La décoration du viaduc d'Austerlitz fut confiée à Jean Camille Formigé, également chargé de l'architecture des superstructures du métro de Paris. Il la composa de divers symboles marins (poissons, rames, ancres, tridents). Les armes de Paris sont présentes en bas des arcs. Le passage du métro entre les deux stations devant s'effectuer par l'extérieur et la navigation sur la Seine interdisant la présence de piliers en plein milieu du fleuve, le projet retenu pour réaliser le viaduc d'Austerlitz fut constitué par deux arcs paraboliques, reposant de part et d'autre du fleuve sur deux piliers de pierre, permettant au tablier de franchir le fleuve sans appui intermédiaire.
Blason de la gare d'Austerlitz, sur la verrière d'entrée nord de la ligne 5 du métro. La gare est reconstruite, de 1862 à 1867, par Pierre-Louis Renaud (1819-1897), architecte en chef de la compagnie Paris-Orléans, avec notamment la grande halle métallique d'une portée de 51,25 m et de 280 m de long. Ce vaste espace est d'ailleurs utilisé comme atelier de fabrication de montgolfières pendant le siège de Paris en 1870. Il construit également le pavillon des départs au nord, le bâtiment perpendiculaire du buffet, le pavillon des arrivées au sud, ainsi que l'immeuble de l'administration du chemin de fer d'Orléans à l'extrémité ouest de la halle, sur la place Valhubert, à la façade style Belle Époque. En 1900, la compagnie du Paris-Orléans prolonge sa ligne vers le centre de la capitale et la gare d'Orsay devient la nouvelle tête de ligne, mise en service le 28 mai à l'occasion de l'Exposition universelle. Ce monument fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques.