Venez découvrir les oeuvres des nombreux street artistes qui ornent les murs de la ville et aussi... les panneaux de signalisation ! Clet, C215, Jana & Js font partie, entre autres, de ceux qui embellissent les rues de Mulhouse.
A savoir avant de débuter ce circuit : le street art étant un art éphémère, il est possible que certaines oeuvres ne soient plus là lors de votre balade. Toutefois, nous vous invitons à bien ouvrir les yeux, elles peuvent aussi bien être cachées.
3.2 km
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max. 241 m
min. 238 m
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Accessibilité | ||||
Styles : DécouverteEn villeInsolite Publics : FamilleRandonneurs occasionnelsPersonnes âgéesAdolescentsScolaireAccessible avec landeau/poussette Thématiques : CulturelPatrimoine |
Découvrez une oeuvre de Fernand Kayser directement à l'Office de Tourisme. Cet artiste mulhousien se désigne comme étant un superpositionneur obnubilé par l'imagerie punk et les richesses industrielles de sa ville natale. Plusieurs éléments s'empilent les uns au-dessus des autres, mais pas n'importe lesquels. On retrouve ici tant de bâtiments et d'objets symboliques de Mulhouse, saurez-vous les reconnaître ?
Ce pan de mur est un support d’exposition occupé chaque mois par un artiste différent. Le M.U.R. (Modulable Urbain Réactif) est un outil de promotion du street-art initié par l’association mulhousienne Epistrophe avec le souvient de la ville. Vous pouvez voir les précédentes réalisations et l’actualité du M.U.R. sur la page Facebook «Le M.U.R. de Mulhouse».
Kesa a d’abord longtemps été graffeur avant de faire du collage urbain. Passionné de vinyle, c’est un soir qu’il décide d’en chauffer un avec un sèche-cheveux. Voyant que le disque devient mou (et donc modulable), il parvient à plusieurs idées et crée de nouvelles oeuvres (aujourd’hui, il n’utilise plus le sèche-cheveux). C’est ainsi que, inspiré par la musique, il crée son propre monde entouré de volatiles et autres animaux de rue (oiseaux, chats, souris, rats...).
Situé à côté du M.U.R., un autre mur attire notre regard. Cette oeuvre de Pierre Fraenkel est une commande publique de la ville de Mulhouse. Pierre Frankael est un artiste connu pour ses messages et jeux de mots peints (ou projetés) dans l’espace publique notamment les panneaux d’affichage libre.
Couple à la ville comme à la scène, Jana et Js est un duo d’artistes photographes et pochoiristes franco-autrichien travaillant à Salzbourg. Leurs oeuvres s’exposent sur les murs des villes du monde et dans de nombreuses galeries européennes et américaines. Inspirés par la ville, l’architecture en perpétuelle mutation mais aussi par ceux qui la vivent, JANA & JS produisent des oeuvres intimistes, délicates et sensuelles. Réalisée en 4 jours sur un pignon de 15m de hauteur, les artistes ont utilisé la technique du pochoir et de la bombe aérosol. Les éléments graphiques qui accompagnent l’oeuvre, représentent la façade de l’immeuble voisin dans un souci d’intégration in situ. Dans la bulle située en haut dans le coin gauche l’artiste a rendu hommage à un couple originaire de Guebwiller et Soultz, célèbres vulcanologues, Katia et Maurice Krafft.
Un ange, un sumo, un sculpteur, un oiseau, un guitariste... vous visualisez ces personnages sur des formes géométriques et vous savez que c’est le travail de Clet Abraham. Cet artiste s’amuse à détourner les panneaux de signalisation avec une touche d’humour. Pourtant il y a un réel message : l’artiste cherche à critiquer les panneaux car de son point de vue, ils sont les premiers signes de règles et d’ordre. A Mulhouse, il y en a plus de 200 ! Alors, levez bien la tête pour les trouver, mais attention à la route !
Cette benne colorée, réalisée par l'artiste suisse Burstart, illumine la place des Cordiers.
Vous aurez reconnu un nouveau panneau détourné par CLET Abraham.
Portrait de Jacques Latscha, docteur né à Mulhouse. Il a été réalisé par le graffeur Shaka en 2014, dans le cadre de la Jam session du Festival Bozar. Shaka, ami du fils, l’a réalisé en hommage au Docteur, récemment décédé.
Mais oui, c'est encore CLET !
Les amazones est une sculpture représentant trois femmes et deux hommes (reconnaissables car ils possèdent une glotte). Les personnages sont créés à partir de métal, la spécialité du plasticien sculpteur mulhousien Sébastien Haller. Cette oeuvre a été réalisé dans le cadre du fil rouge et du projet de réaménagement Mulhouse grand centre.
Dans son exposition nommé « 2013 : la fin de la préhistoire » Bernard Latuner, artiste mulhousien engagé oppose la nature avec les progrès de l’Homme. Il montre l’impuissance de celle-ci notamment face aux machines. Parmi ses peintures, apparait également un petit nombre de portraits en noir et blanc d’animaux, à « réminiscence préhistorique ». Le but de ces portraits est de faire passer un message par le regard de l’animal en ne laissant pas le spectateur indifférent et en l’invitant à réfléchir sur ses choix de vie.
On ne le présente plus, il s'agit bien entendu d'une nouvelle oeuvre de CLET !
C215 est un artiste majeur de la scène internationale de street art. Il a notamment réalisé une vingtaine d’oeuvres en collaboration avec la galerie Orlinda Lavergne et La Poste à Mulhouse même.
La plupart des oeuvres du street artiste OakOak consiste à détourner des éléments urbains et jouer des imperfections des bâtiments en y ajoutant ses références. Celle-ci a été réalisée en 2017 dans le cadre de l’exposition «la vie est un jeu» à la Galerie Orlinda Lavergne.
Sur cette place sévit régulièrement le gang des tricoteuses, association mulhousienne de passionnées. Au départ il y a eu une oeuvre collective à l’initiative d’Anne-Marie Ambiehl (voir son showroom 5 rue de la Synagogue), artiste-assembleuse mulhousienne qui a invité les brodeuses et crocheuteuses à participer à son oeuvre « 950 coquelicots ». Puis l’association de commerçants « coeur de Mulhouse » a lancé le projet « tricote ta place » puis « tricote ta ville » puis « tricote ton vélo »… Les tricoteuses se sont retrouvées à cette occasion et au final est né le gang des tricoteuses !
Pour ce créateur pluridisciplinaire l’art ne doit pas être encadré, que se soit dans le milieu du graffiti ou de l’art de rue. Rnst réalise de magnifiques portraits de femmes avec un bandana, saurez-vous toutes les trouver ?
Vinie Graffiti a créé cette figure féminine qui change de coiffure et de vêtements selon son environnement. Aujourd'hui présente partout dans le monde, son apparence mulhousienne, avec sa chevelure feuillue et ses billes de couleurs, en a fait une de ses plus grandes réussites. L'oeuvre a été classée parmi les 100 plus belles oeuvres de street art au monde.
Commande de la SOMCO lors de la rénovation du bâtiment Flammarion (2016, réfection de la façade, isolation thermique). Il a fallu respecter les contraintes imposées par les Bâtiments de France, d’où la teinte subtile. On peut y lire : « Vivre ensemble – le bien comme un – nous avons si peu de temps ensemble – que serais-je sans toi – c toi c nous ».
L’oeuvre a été réalisée en 12 jours à la demande de la ville de Mulhouse pour les 120 ans de la naissance de William Wyler, l’homme aux 40 oscars, né à Mulhouse et les 100 ans de sa carrière. Artiste international, Niko Loveletters est notamment connu pour son trait et son souci du détail. 60 heures de travail,, 112 kilos de peintures et 10 litres de vernis ont été utilisés pour créer cette oeuvre.
Encore une magnifique oeuvre de Ernst !
Derrière le pseudo de Jaune se cache Jonathan Pauwels, un street artiste belge, qui officie essentiellement à Bruxelles. Comme il l'explique lui-même, son oeuvre est basée sur le paradoxe entre le visible et l'invisible. Ainsi il aime mettre en scène des employés municipaux et agents techniques dans des situations souvent cocasses. Pourquoi ce type de personnage ? Car, malgré le gilet fluo que ces employés portent souvent, ils semblent être invisibles aux yeux des passants. Fort de son expérience professionnelle en tant qu'agent d'assainissement, Jaune a commencé à faire vivre ses bonshommes sur les murs en 2011. "Ceux qui étaient censés garder le monde propre sont désormais les annonciateurs du chaos." Une quinzaine de coffrets ont été réalisés par Jaune courant juillet 2019 à Mulhouse, à l'occasion d'un partenariat entre GRDF et la Galerie Orlinda Lavergne.
La Galerie d’Orlinda Lavergne est un lieu important puisque c’est grâce à sa propriétaire du même nom que les oeuvres urbaines se sont développées à Mulhouse. Elle a mis en place des collaborations pour CLET, C215, Jana & JS, OakOak...). Les trois objectifs qu’elle s’est fixées : «soutenir les artistes dans leurs créations, surprendre le public et donner l’envie et les moyens de collectionner des oeuvres d’art».
Encore une magnifique oeuvre de Jaune représentant un homme qui fume.
La superposition des formes, bombées ou feutrées et colorées, c’est bien l’oeuvre de Fernand Kayser, membre du Schlager Club. Malheureusement, les lettres de l’enseigne (sur la bande rouge) ont été retirées. Pouvez-vous deviner quel était ce magasin autrefois ?
Natif de Mulhouse, David Zeller créé le Flexo en 2010. Ce drôle de bonhomme, simple et protéiforme, se décline en plexi et en métal. Aujourd’hui Zed les a vendus à 20 000 exemplaires dans le monde entier, on le retrouve en galérie à Tokyo, Barcelone, Kuala Lumpur, Beyrouth, New York. A Mulhouse, c’est à l’occasion d’une commande publique qu’il en installe 6 (« Aimer », « Rêvez », « Osez », « Contemplez », « Persévérez », « Amusez-vous ») dans le cadre de Mulhouse en fil rouge. Hauts de 1 mètre chacun, en acier thermolaqué rouge Andrinople, ils sont installés en hauteur. Les trouverez-vous tous ?
Une autre magnifique boîte aux lettres par l'artiste C215.
Cette magnifique fresque nommée "Hay fuegos que no se apagan con agua" (il y a des feux qu'on ne peut pas éteindre avec de l'eau) est signée par l'artiste Spear. Fasciné à la fois par les maîtres anciens et les artistes contemporains, il passe d'un réalisme contrôlé à une peinture plus spontanée et déconstruite.
Sur cette grande fresque, les personnages et animaux cartoonesques en plein mouvement semblent puissants. Et pourtant, si l'on regarde de plus près, ils sont fissurés, comme étant fait de porcelaine. L'artiste Williann aime utiliser ce bleu de Delft (que l'on associe à la porcelaine) mais a surtout voulu montrer que malgré les fissures de la vie, il faut continuer à avancer.