Le Mont Nivigne

"Les Justices", emplacement de sinistre mémoire où pendant le moyen-âge étailt installés les bois de Justice. Panorama sur la Bresse. Accès pédestre, depuis Rosy, Treffort ou Cuisiat.

Petite cavité orientée à l’ouest (côté Bresse) en dessous du signal de Nivigne à la limite du département du Jura (anticlinal du Mont Nivigne). Accès pédestre depuis Rosy, Cuisiat ou Pouillat.

Il est situé entre le Mont-Myon et Montfort. Altitude 610 m. Son nom laisse supposer qu'il possèdait autrefois un château ou tout au moins un lieu de défense.Au nord des ruines de Montfort, on retrouve les vestiges d'un retranchement ancien en forme de fer à cheval désigné sous le nom de "Pré Sarrazin" Site archéologique de Mont Châtel : Un établissement de hauteur du haut Moyen-Âge David Billoin – Archéologue responsable opération, doctorant à l’université Paul-Valéry de Montpellier.

Accès pédestre : 0h45 depuis Pressiat ou Cuisiat - Panorama sur la Bresse Altitude 573 m. Il fait partie des trois monts avec le Mont Châtel et le Mont-Myon qui marque le paysage du Revermont. Chapelle au toit de lauzes et ruines du château.Au sommet du Montfort, un château du XIIe siècle, ruiné au XVe siècle. Mais quelle est son origine ? Les romains l’ont utilisé, les celtes sûrement ! Accès pédestre : 0h45 depuis Pressiat ou Cuisiat - Panorama sur la Bresse A proximité une très belle chapelle au toit de lauzes (XIVe).

Sommet mythique du Revermont (663 mètres d’alt). Espace classé au titre des paysages remarquables. Au sommet; table d’orientation, refuge, espace pique-nique, aire de parapente. (Accès pédestre conseillé) Les monts voisins : le Montfort et le mont-Châtel.Ce site (663 m d’alt), classé depuis 1947, est un des plus hauts points du Revermont, d’où vous profitez d’un vaste panorama à 360° (voir la table d’orientation, aire de pique-nique). Face à l’ouest, le refuge est un lieu propice à la pause. Avec ses voisins, le Montfort et le Mont Châtel, le Mont-Myon constitue un ensemble paysager surprenant et repérable de loin. On dit du Mont-Myon qu’il est la lumière du Revermont … peut être par sa douceur de courbe et sa posture, ou peut être par la tradition des feux sur son sommet, dit-on héritée des Druides. Quand la météo est favorable il se couvre de voiles de parapentistes, spectacle coloré et féérique. L’accès au sommet est conseillé à pied par Pressiat ou Plain champ. Ecole de parapente 04 74 51 58 67(topoguides - PI) Mont-Myon : mediolanum « au milieu de la terre » (même étymologie que Montmélian et Milan !) ou « limite de terre ». Le Mont-Myon, lieu sacré ! A rapprocher également de la pierre Amion ou pierre à Myon, qui domine le Colombier, dans le Valromey.

Puits de Nivigne : Autour de ce puit creusé, site d’un ancien hameau disparu.Mont Nivigne : Point culminant du Revermont - 768 m. Signal de Nivigne : point géodésique construit en 1907 et ancien camp du maquis. Grotte à l'Ours : Petite cavité orientée à l’ouest en dessous du signal de Nivigne. Accès pédestre depuis Rosy, Cuisiat ou Pouillat

Accès pédestre au col et à la chapelle de Montfort (chapelle fermée). Point de vue sur la Bresse depuis les ruines du château.Situé au sommet du Montfort, le château serait du XIIe siècle, ruiné au XVe siècle. Vestiges de deux tours, de maisons et des murs d’enceinte. Véritable éperon barré, l’origine de ce site reste incertain ? Les romains l’ont utilisé, les celtes sûrement ! Panorama sur la Bresse accès pédestre 0h45 depuis Cuisiat. Notre Dame de Montfort Cette belle chapelle au toit de lauze du XIVe siècle remplace une chapelle plus primitive voire un lieu de culte païen. (Ancien village de Montfort).

Le vieux village au sud, où se trouvait l’église primitive près du cimetière. La Vallière au nord, à proximité du musée du Revermont.Le vieux village au sud, où se trouvait l’église primitive près du cimetière. Cette place mérite le détour avec ses maisons typiques. La Vallière au nord, à proximité du musée du Revermont. L’église actuelle date de 1873, l’ancien couvent des soeurs clarisses du XVe siècle. Sur la place, le vieux pressoir rappelle le grand passé vigneron de la région. L’intendant Bouchu, dans sa " Déclaration des biens de Communautés " vers 1665-1670 dit ceci à propos de Cuisiat : " Le nom de la paroisse est Cuizia. Il y a trois fiefs ; la Motte, Montfort et Grand Mont. Il n’y qu’un hameau : Rozy. Relève du seigneur Perrachon de Saint Maurix, marquis de Treffort, François de Mairia est baron de Rozy. Louis de Lucinge est seigneur de la Motte. Il y a 80 habitants réputés pauvres. Située au pied de la montagne qui sépare la Bresse du Comté de Bourgogne. Il n’y a aucun commerce ni ne peut s’y en établir. Il n’y a ni rivière, ni pont, ni passage. Il y a forêts et plaine. On y sème froment et seigle et un peu d’avoine. Il y a environ le quart de vigne. Il y a plus de 100 chars de foin……… " Si le village était effectivement pauvre et peu peuplé vers les années 1670, il a beaucoup évolué au cours des siècles suivants. En 1802, Cuisiat comptait 860 habitants. Sa population, essentiellement agricole a elle aussi évolué puisqu’à ce jour il n’y a que quatre exploitations agricoles. En 1873,, le phylloxéra fut signalé pour la première fois à Cuisiat. Ce fléau annonçait la fin de la vigne dans le Revermont et l’implantation des premières fruitières, nom local donné aux fromageries. Comme beaucoup de villages du Revermont, Cuisiat fut incendié en partie par les Allemands le 17 juillet 1944. Reconstruit depuis, ancien et nouveau village forment un ensemble harmonieux.