Côte d'Emeraude, cap à l'Ouest !

Vaste plateau de grès rose balayé par les vents et culminant à 70 mètres au-dessus de la mer, le Cap Fréhel constitue le plus vaste ensemble de landes littorales des côtes françaises. Du haut des falaises escarpées, lorsque le vente se lève, le spectacle est grandiose : entre îlots et continent, les courants s'amplifient, puis les vagues déferlent, indomptables sur les parois rocheuses. Rude et austère en hiver, le Cap Fréhel se pare de multiples couleurs dès le printemps. Pour celui qui daigne s'arrêter et contempler, chaque instant révèle la beauté des lieux. Le Cap possède une diversité floristique et faunistique exceptionnelle. En effet, la réserve ornithologique de la Fauconnière abrite plusieurs espèces d'oiseaux nicheurs marins comme, entre autres, le cormoran huppé, le guillemot de Troïl, ou encore le pingouin Torda. Des sorties nature sont organisées à chaque vacances scolaires par le Grand Site Cap d'Erquy-Cap Fréhel. Renseignements : 02 96 41 50 83 Le Cap Fréhel est aussi célèbre pour ses phares. De la 1ère génération ou "phare primitif des malouins"jusqu'au phare actuel inauguré en 1950, quatre bâtiments vont se succéder et planter le décor d'une véritable aventure humaine et technologique. Le phare se visite d'avril à octobre. Renseignements mairie de Plévenon : 02 96 41 43 06

Le paysage est grandiose avec ses falaises qui plongent dans la mer, ses petites criques désertes et surtout la lande, tantôt pourpre et dorée de bruyères et d’ajoncs, tantôt du vert éclatant des fougères rehaussé de quelques digitales.

Un des plus beau point de vue de Plévenon ! Une vue à 180 degrés avec le Cap Fréhel d'un côté et le Fort La Latte de l'autre. Tout simplement exceptionnel !

La piste cyclable passe devant les plages de Plévenon. Vous passerez devant Pory, plage qui découvre uniquement à marée basse et souvent réservée aux nudistes ! la suivante, c'est La Fosse. c'est une petite crique de sable fin qui se situe juste devant l'entrée du camping de Plévenon et elle se mérite ! La descente et la remontée est un peu physique mais quel bonheur une fois en bas ! Attention, baignade non surveillée.

Les Gallo-romains s'installent sur notre littoral au 2 ème siècle aprés Jésus Christ. Corseul était un grand centre gallo-romain qui avait un rayonnement important et notamment sur la côtes. Il semble qu'un cimetière existait prés de ces rochers.

Je continue jusqu’à la Pointe aux Chèvres. De là je profite d’un superbe panorama : à l’ouest, l’îlot Saint- Michel, à l’est, mon but du jour : le Cap Fréhel.

Monument emblématique de la station, l'ancien grand hôtel des arcades fut le 1er véritable hôtel de la station à être construit. Commencé en 1924, le bâtiment fut commandé à l'architecte Yves Hémar qui revenait tout juste d'un voyage au Maroc, d'où l'inspiration orientale du monument. Après avoir subi un incendie dans les années 50, il a été transformé et changé en appartement. Point informations de l'Office de Tourisme en juillet-août sous les arcades.

Véritable écrin de verdure au cœur de la station, la vallée de Diane et son théâtre de verdure attirait l'élite et les promeneurs qui venaient s'y prélasser. L'opéra de Paris venait d'ailleurs se produire au théâtre dans les années 20.

La chapelle fut construite vers 1536 dans un style gothique tardif. Devenue chapelle de secours en 1806, elle est inscrite aux Monuments Historiques en 1928. Tombée en ruines dans les années 30, elle est restaurée dans la 2nde moitié du XXème siècle et ouvre désormais ses portes en période estivale (vitrail et statues du XVIème).

L'ancien couvent des Carmes est situé au Guildo à proximité du gué naturel qui à cet endroit traverse l’Arguenon. Depuis le 13e siècle les constructions se sont succédées un port d’aumône pour l'assistance des pauvres, des voyageurs et des pèlerins, une collégiale puis un couvent…… Il subsiste aujourd’hui la maison conventuelle datant du début du XVIIe siècle et les ruines de l'église, la chapelle et du cloître.

Même s'il n'y avait pas de moulin sur ce site ; la présence d'eau explique la construction d'un château à cet endroit. Ce château est bâti sur un éperon rocheux à l'embouchure de la ria. Une position stratégique, puisque l’Arguenon fut à la fois frontière et voie de communication. une 1ère maison forte datant du XI - XII eme siècles bati en grande partie en terre et bois, est remplacée au XIII ème siècle par un château de pierre, construit sur un plan quadrangulaire avec des tours d'angles. La grande qualité architecturale du château marque la volonté d’affirmer la prédominance de la nouvelle dynastie ducale sur la région. Le château est détruit au cours de la guerre de succession de Bretagne (1341 – 1364) qui voit l'affrontement entre Jean de Montfort et Charles de Blois pour la tête du duché. Fin XIV ème s.-début XVème s., il est reconstruit par Charles de Dinan et adopte son plan actuel. Au milieu du XVème siècle, le château atteint son apogée et devient une réelle résidence princière. Il appartient alors à Françoise de Dinan, et son époux Gilles de Bretagne, frère du duc. Abandonné au XVIIème siècle, ce n’est qu’en 1981 qu’il est sauvé de l’oubli et fait l’objet d’études et de valorisation. Le site, appartenant au Département des Côtes d'Armor, est Monument Historique et Espace Naturel Sensible. Ce site naturel remarquable et l’histoire singulière des vestiges en font un lieu de promenade privilégié. Une fiche patrimoine vous donnera plus d’éléments.

Autrefois place du calvaire, puis place de la poste, son nom actuel rappelle celui des origines. Un des calvaires y fut planté en 1805. A son côté, il y avait un puits qui fut supprimé en 1934 afin de créer une place publique dégagée, tandis que le calvaire était déplacé vers l’esplanade de la nouvelle église. La rue des Sciaux, autrefois Sillots, qui part de la place Landouar vers l’est était la voie qui reliait Saint-Cast à Lancieux par les grèves, malgré le péril que cela pouvait représenter.

On parle souvent de villages de pêcheurs. Pourtant que seraient-ils sans femmes ? Cette stèle de la Banche rend hommage aux Jaguines dont les missions étaient nombreuses et parfois périlleuses : pêcher le « chevlin » (frais de crevette pour appâter le poisson) dans la baie, faire « tourner la maison », vendre le poisson … Au point que l’on dit que ce sont elles qui ont décidé du sort de la presqu’île.

La Grand Rue est le centre de la presqu'île. C'est ici que vous trouverez la majorité des commerces et restaurants. L'office de tourisme est à 250 mètres vers la mairie. La Grande Rue fut longtemps la seule voie nommée « rue » ; les autres étant des chemins ou des routes. Sur cette artère principale, de rares maisons offrent seulement leurs façades. A droite et à gauche, s’alignent des « rangées » de maisons. La rangée est la cellule de vie sociale de ce village maritime. Les familles y vivent côte à côte en solidarité. Les maisons sont mitoyennes pour que leurs habitants affrontent mieux le froid. Les façades sont orientées vers le sud, les ouvertures du côté nord étant limitées pour servir d'éclairage. De ce fait, la Grande-Rue est constituée d'un alignement de pignons aux murs jadis quasi aveugles. Les aires, exposées au midi, servent à toutes les tâches que nécessitent les activités de pêche. Des auges de pierre servent à la préparation de l'affare, appât pour le maquereau réalisé à partir de coquillages et de crevettes. C'est aussi le lieu choisi pour la confection ou la préparation des engins de pêche : filets, casiers, paniers. Certains murs contiennent des os d'animaux dans leurs appareillages. Plus résistants que le bois et ne rouillant pas, ils servent à suspendre les filets pour les sécher. (Les rangées sont privées. Merci de respecter la quiétude des résidents).

Au bout d’une presqu’île, l’Abbaye de Saint-Jacut-de-la-Mer, un hébergement atypique pour tous les publics qui veulent entendre résonner des siècles d’histoire et de sagesse. Un lieu singulier à découvrir, pétri d’histoire et duquel émane une profonde humanité. Monastère bénédictin fondé par saint Jacut au Ve siècle, l’Abbaye fut, pour la Bretagne et pendant des siècles, un haut lieu politique et spirituel. Désormais rénovée, confortable et pleinement fonctionnelle, elle continue cette vocation, différemment. Aujourd’hui, l’établissement dispose d’une centaine de chambres avec salle de bains - individuelles, doubles ou familiales - d’une simplicité de bon aloi et propose des prestations en demi-pension ou en pension complète. Son jardin paysager – plusieurs hectares en front de mer – appelle à la tranquille déambulation comme à la méditation. Hors du temps mais bien dans son époque, l’Abbaye de Saint-Jacut-de-la-Mer est un havre de sérénité et d’ouverture entre les murs duquel résonne un projet millénaire d’hospitalité et de bienveillance. A l’Abbaye, au cours d’un séjour ou lors d’une simple visite, vous entendrez des concerts, vous découvrirez des artistes, vous réfléchirez avec des philosophes, vous rencontrerez des écrivains, vous pourrez pratiquer des activités, en mer ou sur terre. A l’Abbaye, vous ferez des rencontres, vous partagerez vos talents avec toutes les générations réunies Mais peut-être désirez-vous seulement vous reposer, randonner, vous ressourcer ou cultiver cet art devenu si rare de ne rien faire ? L’Abbaye est encore faite pour vous ! A dire vrai, elle est faite pour chacun et chacune.

Au passage du Port à la Duc, le regard est irrésistiblement attiré par cette baie aux aspects mystérieux. Celle-ci présente grâce aux marées, un spectacle fascinant, permettant d’observer l’immense étendue des bouchots et des parcs à huîtres ainsi qu’un très grand nombre d’oiseaux, notamment de septembre à mars (oiseaux migrateurs, hivernants). Observez les oies bernaches venant de Sibérie pour profiter de notre climat pour l’hiver. Profitez des producteurs locaux pour déguster les huîtres de Fréhel ou boire un café à la bouquinerie-brocante du Cap.

Le Fort La Latte, aussi appelé château de la Roche Goyon est un château fort construit au XIVe siècle par le seigneur de Matignon, Étienne III Gouÿon. La construction du château commença dans les années 1340, son donjon date des années 1365-1370. En 1379, à la suite du retour d'exil du duc de Bretagne Jean IV, le château fut assiégé par Bertrand Du Guesclin. Le château est attaqué et pris une seconde fois lors des guerres de Religion au XVIe siècle, cette défaite marquant un temps d'abandon de l'édifice. Ce n'est qu'au XVIIIe siècle, sous Louis XIV, que le château reprend son intérêt stratégique et est bastionné.

Probablement commencée au 11ème siècle et érigée par les moines de l'abbaye vers 1430, la digue des moines avait pour but de contenir les assauts de la mer, et de gagner des terres cultivables si précieuses pour nourrir une population affamée.

Une vue incroyable sur l'anse du croc et le Cap Fréhel en arrière plan. Marée haute ou marée basse le décor change tout le temps et toute l'année. Sans doute un des plus beau panorama du coin. On ne s'en lasse pas !

Le château fut construit vers 1688 par Jean-Siméon Garangeau, architecte du Roi de France, pour Charles Gouyon, capitaine-général des garde-côtes de Matignon et gouverneur du Fort la Latte. Datée de 1643, sa chapelle, dédiée à ND-de-la-Joie, serait la partie la plus ancienne. De son jardin à la française, ne restent aujourd'hui que le mur de clôture et ses échauguettes. Le château est privé et ne se visite pas.