A la découverte du patrimoine

L’église, reconstruite en 1902 sur les plans de l’architecte diocésain Le Guerranic, représente le standard de l’époque. La façade ouest présente plusieurs niveaux mettant en valeur la flèche élancée qui domine le bourg. La porte romane de l’église primitive a été conservée. À l’intérieur, vous pourrez admirer deux très belles statues de Saint-Pierre et Saint-Paul.

Le manoir de la Ville Méen est une construction du début du 18ème siècle d’une belle facture. Il est accolé à un bâtiment plus ancien remontant au début du 16e, visible de la route.

Le château du Hourmelin, qui date probablement de la fin du 18ème siècle, a remplacé un ancien manoir. Le corps de logis est flanqué de pavillons dont les toitures équilibrent la dominante horizontale de la façade.

La chapelle Sainte-Barbe a pro-bablement été construite en 1820 comme l’indique la date figurant au dessus de la porte sud. À l’intérieur, la très belle crédence réutilisée à droite de l’autel remonte au 16esiècle. Le retable en bois date quant à lui du 15e siècle et représente la Sainte-Trinité mais sur laquelle il manque la colombe du Saint-Esprit.

Le manoir du Chesnay est mentionné dès 1427. En dehors de la porte centrale, les ouvertures ont été remaniées au cours du 20e siècle. Ce corps de logis doté d’une tourelle abritant un escalier est l’exemple parfait des demeures de la petite noblesse rurale. Le manoir est devenu une exploitation agricole au milieu du 18e siècle.

Le calvaire de la Croix Rouge aurait été érigé, selon certains, en hommage aux victimes d’un conflit qui opposa Républicains et Royalistes pendant la « chouannerie ».

La Croix de l’Hôpital appartenait à l’origine à l’ordre des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Elle a été remaniée en 1865.

La chapelle Saint-Marc a été reconstruite en 1859. À l’intérieur, le retable de la fin du 17e siècle, classé Monument Historique, comporte deux très belles statues en terre cuite polychrome de la Vierge à l’Enfant et de Sainte-Marguerite. Auprès de la chapelle, vous trouverez une petite fontaine qui rappelle la tradition des ablutions des pèlerins avant d’entrer dans le sanctuaire.

Le colombier du Vaujoyeux est flanqué de quatre tourelles coiffées en poivrières qui forment des absidioles à l’intérieur. D’un plan unique en Europe, il est connu depuis le 16e siècle et a été restauré par une association de bénévoles.