La plaine de Marsillargues

Départ : sous les platanes, boulevard J.-B. Bénézech. Emprunter la rue J.-J. Rousseau puis, en face, le petit chemin à l'angle du virage, le long du pont.

Le pont Boulet, pont moderne en béton armé et à tablier suspendu, fut inauguré en 1927. Sa construction fut un soulagement pour les marsillarguois, obligés auparavant, soit de passer à gué sur un pont submersible, soit un détour par le pont de Lunel. Rive gauche, quelques dizaines de mètres en amont, se trouve le min de Marsillargues. Le cours du Vidourle est jalonné de petits barrages, dont la fonction première était de détourner l'eau nécessaire au fonctionnement des moulins. Ces seuils sont aujourd'hui fréquemment aménagés de passes à poissons. De même que l'ancien moulin, aujourd'hui disparu, le moulin de Marsillargues a dû être construit vers la fin du X° siècle. On peut encore voir, sur le linteau monolithe de la porte d'entrée, les armoiries de Guillaume de Nogaret, un noyer dans un écusson. A gauche de la porte, un chandelier à 7 branches, incisé dans la pierre, témoigne de l'importance de la communauté juive à cette époque. Ce moulin a blé, converti en scierie, a été détruit plusieurs fois et reconstruit. La crue de 1958 emporta la partie supérieure de la construction.

Sur la digue, suivre le chemin qui surplombe le Vidourle vers l'aval. En contrebas se trouvent des tables et des bancs, à l'ombre des frênes et des platanes en été, idéalement situés pour un pique-nique.

Le Vidourle : ce fleuve côtier prend sa source au Nord de la Montage de la Fage, dans les Cévennes, à environ 500 mètres d'altitude. Après un périple de 85 kilomètres, il se jette dans la mer par deux débouchés : l'un par le chenal maritime du Grau du Roi et l'autre au travers de l'étang du Pont, au lieu-dit de la Passe des Abîmes. Soumis au climat méditerranéen, son régime est très irrégulier. En effet, les précipitations étant concentrées sur un petit nombre de jours, le cours d'eau se réduit à un mince filet pendant l'été, alors qu'en automne, il peut se transformer en un fleuve aux crues dévastatrices appelées "vidourlades". La flore : la ripisylve, ou forêt des rives des cours d'eau, est un milieu surprenant. Cette végétation arborée et dense, composée de frênes, platanes, ormes, peupliers, saules, érables..., forme une véritable forêt galerie. Ce milieu est indispensable

Arrivé à la D34 (attention, route dangereuse !), traverser sur le chemin de terre. Possibilité ici de continuer tout droit pour voir l'ancien moulin du Pas de la Fède. Ce bâtiment, en ruines, a été construit en pierre froide de garrigue. Contrairement à la majorité des moulins de la vallée du Vidourle, qui possède une forme d'éperon, celui-ci est semi-circulaire. Le moulin, à blé à l'origine, a été transformé pour l'irrigation de la plaine.

Une fois de l'autre côté, prendre à droite derrière la glissière de sécurité et descendre du talus. Prendre le chemin de terre en face (entre la D34 et la route qui longe la digue). 600 mètres plus loin, à la patte d'oie, prendre à gauche.

Grâce aux terres riches de la plaine, le territoire de Marsillargues présente un potentiel agricole fort. On y trouve des productions méridionales et diversifiées dont certaines sont reconnues comme AOC : fruits, légumes, céréales et élevage extensif. Une partie importante des manades du territoire du Pays de Lunel e situe sur la communes de Marsillargues.

A la prochaine intersection (à 900 mètres, au grand mûrier), emprunter à 20 mètres le chemin de terre à gauche.

Traverser la route (E34E4) et poursuivre sur ce chemin en face.

A l'intersection, prendre à droite sur la petite route.

Dans le lotissement, emprunter la première rue à droite (rue des Genêts).

Au bout de la rue des Genêts, tourner à gauche dans la rue A. Daudet.

Tourner à droite pour prendre le Chemin des Dames.

Au bout, traverser le boulevard Victor Hugo en face et emprunter la contre-allée vers la gauche.

A 200 mètres, prendre à droite sur le boulevard Louis jusqu'à la rue J.-J. Rousseau jusqu'au bout pour retrouver le point de départ.