Pour améliorer la fluidité du trafic sur la grande ligne ligérienne de Digoin à Briare et son prolongement vers le Bassin Parisien par les canaux de Briare et du Loing, un pont-canal en acier doux fut construit à partir de 1890 et ouvert en 1896 pour permettre au canal latéral à la Loire (réalisé entre 1822 et 1838), de traverser la Loire bien plus facilement qu'auparavant, où il devait emprunter le lit du fleuve sur 1 km sur la commune de Châtillon-sur-Loire. Ce pont-canal, établi à Briare, permit ainsi une connexion plus facile, 3 km plus loin à la Cognardière, du canal Latéral avec le canal de Briare. Il est l'œuvre de l'ingénieur-en-chef Léonce-Abel Mazoyer.
Le pont-canal de Briare, qui appartient au canal latéral à la Loire (et non au canal de Briare) est établi sur quatorze piles, construites sur des caissons profonds de 5 à 8 m. Sur ces piles est posée une poutre métallique unique qui supporte une cuvette en U qui contient plus de 13 000 tonnes d'eau (2,2 m de profondeur). La largeur du pont, chemins de halages compris, est de 11,5 m ; sa longueur de 662,7 m.
En plus de franchir la Loire, le pont-canal franchit l'ancien canal latéral de 1838.
Huit vannes permettent de vider le pont-canal en cas de gel sévère.
194 km
|
max. 237 m
min. 126 m
102 m
| ||||||||||||
Accessibilité | |||||||||||||
Styles : BaladeÀ la campagneEn villeInsoliteTerroir Publics : FamilleRandonneurs occasionnelsPersonnes âgéesAdolescentsCyclistes Thématiques : GastronomiqueCouplesCulturelPatrimoine |
Venant des autres communes, il est impossible d'atteindre le centre ville de Digoin sans franchir un pont. Selon les Digoinais, ceci ferait de Digoin une ville unique en France. L'EuroVelo 6 ou EV6, également connue sous le nom d' « Eurovéloroute des Fleuves », est une véloroute de type EuroVelo qui traverse Digoin en reliant Saint-Nazaire à Constanţa.
Les légendes de saint Martin expliquent la création de la commune. Saint Martin a fait jaillir de l'eau et cela a fait une fontaine. Au Moyen Âge, la paroisse de la Fontaine Saint Martin comprenait deux châtellenies : celle des religieuses bénédictines d'un prieuré conventuel fondé en 1117 et celle de la Fontaine Saint Martin, autrement dénommée la Segrairie. Cette dernière appartint aux comtes du Maine jusqu'en 1466, date à laquelle Charles d'Anjou, comte du Maine, la donna à Jean de Cherbaye, son écuyer de cuisine.
L'église Saint-Rémi a la particularité de porter sur sa façade la devise révolutionnaire "Liberté - Égalité - Fraternité". Elle abrite une Vierge à l'enfant en pierre polychrome, un bénitier en marbre de Diou, ainsi qu'un retable de bois enchâssant un tabernacle du xviie siècle.
Nombreuses découvertes préhistoriques et gallo-romaines. Voie romaine Autun (Augustodunun) à Lyon (Guguamen) par un pont sur la Loire aujourd’hui détruit. Nécropole gauloise (découverte en 1904). Plusieurs objets sont au Musée de Moulins – boucles gauloises…
Château du marquis de Monspey : ce château est classé monument historique. Il est le principal site touristique de la commune de Beaulon (il n'est pas ouvert au public, mais dispose d'un gite), avec le canal et "la maison de bois" située sur la place du marché, au centre du village.
Au port des Vanneaux, qui tient peut-être son nom d’un petit échassier, on construisait des bateaux. C’était aussi un important port de commerce en matériaux de construction. Cette activité fut transférée au port Saint-Georges quand le fleuve changea de cours. L’église romane Saint-Jean-Baptiste fut détruite à la Révolution. Seul le chœur, avec sa voûte en pierre, a résisté, ainsi que la Vierge sculptée. Saint-Nicolas, maison à pans de bois en forme de L, est une ancienne auberge des mariniers de Loire. Sa grange construite à partir d’un solin a conservé ses parties en torchis. Ces bâtiments sont supposés être du XVe siècle.
En 674, les reliques de Saint Benoît de Nursie sont transférées à Fleury-sur-Loire.
Cours-les-Barres est la patrie de deux écrivains régionaux : le romancier Louis Boulé (1858-1909) et le poète et conteur patoisant Louis Mirault, dit Fanchy (1866-1938)
Marseilles-lès-Aubigny, simple hameau des bords de Loire, doit sa croissance à la création du canal latéral à la Loire (1838) et à sa jonction avec celui de Berry (1841). Marseilles est une cité batelière de création relativement récente qui n'avait jusqu'alors que peu à faire avec la Loire.
Le pont de La Charité-sur-Loire existait dès 1176 et constituait un passage important sur la Loire. On sait que dans tout le cours de l'histoire ce passage fut disputé de façon la plus terrible, d'abord pendant la guerre de Cent Ans, puis pendant les guerres religieuses où il servit à Vulfang, duc de Deux-Ponts, pour faire pénétrer en Berry ses reîtres qui y commirent de si affreux ravages. Sur le grand pont, était établie une chapelle consacrée à saint Nicolas, patron des nautes de la Loire. Ce sanctuaire a disparu, mais une croix sur le même emplacement rappelle son souvenir et porte le même nom. Ce devait être un petit oratoire construit sur un des éperons.
Église Saint Loup. Église à chevet carré du xiiie siècle, presque entièrement refaite, ses parties les plus anciennes, le chœur et deux chapelles, remontant au xve ou xvie siècle. Au-devant de l'église s'élève la tour carrée qui, naguère, formait un porche avec des baies ouvertes sur trois faces.
Cette commune offre des paysages de bois, de coteaux où est cultivée la vigne, et une plaine alluviale favorable à l'élevage de bovins et de caprins ainsi qu'à la production céréalière. Le canal latéral à la Loire, les cours des rivières de la Vauvise et du Moule traversent la commune parallèlement à la route départementale D 920.
Des traces de deux ponts gallo-romains ont été retrouvées à proximité ; un pont est en bois, datant du deuxième siècle de notre ère et l'autre, en bois et pierre, plus tardif. Un village s'est formé autour de l'abbaye Saint-Satur, dont l'histoire a été mouvementée en particulier lors de la guerre de Cent Ans, du fait de la destruction de l'église abbatiale Saint Guinefort en 1341 puis en 1420 par les Anglais qui occupaient Cosne-sur-Loire. La construction, à proximité, du château de Sancerre, entraîne un dédoublement de l'habitat.
Située dans le lit de la Loire à proximité de la berge calcaire, son sous sol est alluvionnaire et formé par les variations du cour du fleuve au long des siècles. C'est d'ailleurs toujours un port, mais uniquement de plaisance, le long du canal, qui voit passer l'été des bateaux touristiques.
Le bourg ancien s’est développé le long de la route départementale 751 qui relie Sancerre à Gien. La commune connait toujours une activité agricole très présente, avec la production de céréales, l’élevage bovin et caprin. Ses hameaux dispersés dans la campagne voient se côtoyer habitat traditionnel et constructions contemporaines.
Une commune ancienne par son histoire, le Bella Villa dont on trouve mention dans le passé moyenâgeux est devenu en 1489 Belleville lès Léré, puis en 1520 a pris la forme actuelle : Belleville sur Loire ; abandonnée à la révolution de 1789 Belleville redevint Belleville sur Loire en 1973.
Le site d'écluse de l'Étang est constitué notamment d'une écluse, munie d'un pont tournant, située au niveau de la jonction du bief de Briare et de l'ancien canal latéral à la Loire, d'une maison éclusière et d'un pont-canal franchissant le ruisseau des Trappes.
Le nom de la ville vient de Castellio, petite forteresse. La commune porte le nom de Châtillon puis de Châtillon-sur-Loire. La dénomination double est attestée au moins depuis le milieu du xvie siècle.
Le nom que Briare s’est donné, « Briare-le-Canal », est un peu réducteur car Briare ne possède pas un, mais trois canaux. Dès 1605, elle accueille le chantier du « canal de Loyre en Seyne », futur canal de Briare qui sera ouvert totalement en 1642. En 1838, ce canal reçoit, juste à l’amont de son écluse de Baraban, le canal latéral à la Loire qui descend de Digoin. Ce canal traverse la Loire dans son lit-même, à cinq kilomètres en amont, à Châtillon-sur-Loire. Cependant, ce passage en Loire est dangereux et, rapidement, il ne répond plus aux exigences du trafic fluvial. C’est alors qu’en 1896, est construite une nouvelle branche du canal latéral qui traverse le fleuve par le Pont-canal de Briare. Cette nouvelle branche du canal latéral à la Loire reçoit le surnom de « nouveau canal » ou « canal neuf ».
Distance en km : 196 km
Nombre d'écluses : 36
Gabarit (longueur x largeur) : 38,5 m x 5,1 m
Tirant d'eau : 1,8 m
Tirant d'air : 3,5 m
Temps de navigation : 43h (environ)