Randonnée "Seine, murs et forêt"

Située au centre du village, l'église est dédiée à saint Amand, évêque qui évangélisa cette boucle de la Seine vers 630. Elle a été classée Monument Historique en 1948. Elle a été restaurée en 2006.Le chœur et une partie de la Nef, de style gothique, ont été édifiés au 12e siècle. La nef a été remaniée et prolongée au 15e siècle. Jusqu’à la fin du 17e siècle, l’église ne comportait que le chœur et la nef. Pour accueillir un nombre croissant de fidèles, on a accolé les deux bras du transept en 1695, puis les deux bas-côtés en 1717. Enfin, le transept gauche a été prolongé en 1769. La flèche a été érigée en 1887 en remplacement d’une ancienne flèche qui menaçait de s’écrouler. Dans la niche, au-dessus du portail Renaissance, a été placée une statue de Saint-Amand. En 1809, la place et le sol de l’église ont été réhaussés de 1,50 mètre pour les mettre à l’abri des infiltrations causées par les crues de la Seine. Cet exhaussement explique l’aspect trapu de l’église et, à l’intérieur, le peu de hauteur des voûtes. En 2006 enfin, elle a été restaurée, et son orgue qui date de 1957 a été cédé à la commune pour un euro symbolique la même année.

Depuis le 25 mai 1899, le temps s'est arrêté dans l'atelier de Rosa Bonheur...Le Musée de l'Atelier de Rosa Bonheur a pour but de montrer des lieux dans lesquels cette peintre animalière a travaillé pendant quarante ans, l'ambiance qu'elle avait créée autour d'elle, et l'atmosphère qui s'en dégage encore au travers des objets quotidiens qui l'entouraient. Tout est là...Sa blouse brodée, son chapeau, ses bottines, ses palettes, ses pinceaux, ses couleurs, ses carnets de croquis ou ses notes, jusqu'à ses mégots de cigarettes. Les effluves de térébenthine se mêlent au parfum de violette de l'artiste...Nul besoin de reconstitution, il suffit simplement de se laisser porter. Écoutez, les quelques notes qui s'échappent du piano, le bruissement léger de l'étoffe au contact du museau de Fatma, la lionne apprivoisée qui veille sur Rosa Bonheur... Les pas dans l'escalier ? Ce sont ceux de l'Impératrice Eugénie qui vient rendre visite à l'artiste... Le musée a reçu le label "Maisons des Illustres" en 2011 et a été sélectionné au Loto du Patrimoine en 2019.

Ces jardins ont été, jusque dans les années 1960, le cœur des Etablissements Salomon, producteurs de fruits (chasselas et pêches de luxe) et pépiniéristes (leur catalogue proposait 3 000 variétés de vignes !).Rose Charmeux y a construit les premières serres de forçage en 1861 : en « forçant » la vigne en serres chauffées, il pouvait produire du raisin frais toute l’année. En 1879, il a vendu son exploitation à Etienne Salomon. Au début du 20e siècle, face à la concurrence des raisins étrangers, Etienne Salomon a abandonné le forçage et a reconverti les serres en « serres d’expérimentation » pour les plants greffés. Il y a aussi produit des arbres fruitiers en pot « pour service de table » (cerisiers, pêchers, vigne). Aujourd’hui, les visiteurs peuvent y découvrir trois serres conservées et restaurées : deux serres adossées (dont une avec des tuyaux de chauffage d’origine) et une serre à deux versants dite « hollandaise ».