Avant l'établissement des chemins de fer, le Lot était une très importante voie navigable. Le Lot fut navigable d'Entraygues-sur-Truyère (Aveyron), au confluent du Lot et de la Truyère, jusqu'à la Garonne à Nicole.
La section d'Entraygues-sur-Truyère à Bouquiès fut utilisée uniquement pour la descente sur des embarcations simples qui étaient revendues arrivées à destination. A partir de Bouquiès (commune de Decazeville) des aménagements importants furent réalisés pour acheminer le charbon et les produits sidérurgiques du bassin de Decazeville vers Bordeaux par la Garonne et le Canal de Garonne.
Ce parcours surnommé "La ligne" permit également échanger des richesses entre le Massif central et l'Aquitaine. Cette voie navigable fut laissée à l'abandon au début du XXe siècle suite à la concurrence des chemins de fer, elle fut déclassée en 1926.
Depuis 1991 grâce à une politique de réaménagement, le Lot est à nouveau navigable pour les plaisanciers sur deux sections, de la Garonne à Lustrac pour le département de Lot-et-Garonne et de Luzech à Larnagol pour le département du Lot. L'ouverture d'un nouveau tronçon de Bouillac à Port d'Agrès est prévu pour l'été 2009 dans le département de l'Aveyron.
70 km
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max. 59 m
min. 24 m
88 m
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Accessibilité | |||||||||||||
Styles : BaladeÀ la campagneEn villeInsolite Publics : FamilleRandonneurs occasionnelsAdolescentsCyclistes Thématiques : GastronomiqueCouplesCulturelPatrimoine |
Bastide anglaise fondée en 1303 par Edouard Ier.
Aiguillon n'avait autrefois que le titre de baronnie. Le roi Henry IV par ses lettres données à Blois au mois d'août 1599, registrées au parlement de Paris le 2 mars 1600, érigea les baronnies d'Aiguillon, Montpezat, Sainte-Livrade et Dolmayrac en duché-pairie en faveur d'Henri de Lorraine, fils aîné de Charles de Lorraine, duc de Mayenne, pair de France, et de ses successeurs et ayants cause. Ce duché et pairie fut éteint par son décès sans enfant, le 20 septembre 1621. Le duché d'Aiguillon est recréé à plusieurs reprises en 1634 au bénéfice de Antoine de l'Age et en 1638 pour Marie-Madeleine de Vignerot dans la famille de laquelle il restera jusqu'à la Révolution.
Depuis sa création en 1830, l’Ecole navale a beaucoup voyagé. Pendant la période troublée de la Seconde Guerre mondiale, elle s’est même installée pendant près de deux ans à Clairac. Près de 300 marins se rejoignent à Clairac. L’école est alors composée d’une compagnie de 91 élèves-officiers, un groupe de commandement avec deux officiers supérieurs, un encadrement de deux officiers supérieurs, un ingénieur mécanicien et un médecin principal, ainsi qu’une compagnie d’équipage, d’officiers mariniers et de marins incluant du personnel administratif, des fusiliers-marins et des gendarmes maritimes. Rien n’est laissé au hasard pour assurer la formation des élèves officiers. Des baraquements démontables sont ajoutés pour accueillir les cours de navigation, d’astronomie, de mécanique, etc. Un barrage en aval du Lot permet même de constituer un plan d’eau pour l’apprentissage des rudiments de la navigation, de la voile et de l’aviron, mais aussi pour l’entraînement physique avec la remontée du Lot sur près de 5km et des séances de natation.
Café "Le Sébastopol" inscrit au titre des monuments historiques depuis 1998.
Son architecture nouvelle, comprenant de nombreuses structures en bois (galerie et balcons) prenait son inspiration dans l'Alhambra de Grenade et la mosquée de Cordoue, imitant en cela le casino mauresque d'Arcachon. Le Château Solar sera acheté par la municipalité en 1902 et deviendra l'Hôtel de ville. C'est aussi à la générosité de Félix Solar que l'on doit la fontaine à jets d'eau construite en 1859 sur la place, près de la Halle. L'impulsion donnée par la IIIe République aux Municipalités devait engendrer de nouvelles réalisations. En 1873 furent créées la Place du Foirail, agrémentée de platanes, la Place de l'Airyal (ancien cimetière protestant), et sur le lieu de l'ancien réservoir pour le fossé de la ville (fossé qui fut alors ponté) l'actuelle Place Bransoulié (du nom du maire qui prit alors la décision des travaux). En 1874, une halle métallique fut édifiée en remplacement de l'ancienne halle en bois.
En 1875, sur le site de l'ancien bac, on construisit une cale de commerce avec un imposant quai en pierre. Malheureusement, le trafic fluvial était sur son déclin malgré les énormes travaux réalisés tant sur le Lot que sur la Garonne (chaussées nouvelles, amélioration des écluses et des chemins de halage, constructions de quais). La concurrence du chemin de fer et le développement du réseau routier donneront un coup de grâce à la navigation commerciale sur la rivière qui disparaîtra définitivement en 1923.
Ancienne commanderie des Templiers construite au xiiie siècle. La commune actuelle a été agrandie au cours des temps avec l'absorption, avant 1806, de Saint-Jean-de-l'Air et de Saint-Sulpice-de-Rivel puis, en 1839, de Capraisy et de Saint-Gervais ; cette dernière, au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), porta le nom révolutionnaire de La Fraternité.
Fongrave était le siège d'un monastère de fondation royale, appartenant à l'abbaye de Fontevrault. En 1586, les protestants de Geoffroy de Vivans attaquent le village et endommagent l'église.
La ville a été la cible d'attaques normandes en 848 lors d'un raid contre la riche abbaye d'Eysses. Durant la croisade contre les Albigeois, Casseneuil comprenait de nombreux cathares et un premier bûcher y fut édifié en 1209. S'étant à nouveau rangée du côté des Albigeois, la cité fut la cible d'un siège mené par Simon de Montfort. Malgré une résistance tenace des défenseurs sous la direction d'Hugues de Rovignan, frère de l'évêque d'Agen, la cité tomba après 8 semaines et fut pillée, massacrée et enfin démantelée par le traité de Meaux-Paris. Charlemagne aurait fait construire une maison sur le Peyche Neyrat pour y laisser sa femme enceinte qui accoucha de leur fils (grégoire), durant quelques semaines puis retournèrent à Paris.
Elle tire son nom de la rivière la Lède qui traverse le village. A voir, l'Église, qui date du xive siècle.
Fondée en 1253 par Alphonse de Poitiers, aux confins du Périgord et de la Guyenne, pour servir de point d'appui aux places fortes échelonnées dans le Haut-Agenais, Villeneuve-sur-Lot comptait parmi les plus vastes et les plus puissantes bastides du Sud-Ouest.
Située sur un éperon rocheux (le terme celte penn signifie crête de montagne), la cité médiévale domine la vallée du Lot de 120 m, à son pied, le Port de Penne au confluent du Lot et du Boudouyssou et de la Tancanne en face de Saint-Sylvestre-sur-Lot.
Lieux et monuments : Écluse de Lustrac sur le Lot Église paroissiale (XIe-XIIe) : chevet plat, coupole au carré du transept. Église de Ladignac (XVe), restaurée au XIXe. Moulin fortifié à Lustrac sur le Lot et Château de Lustrac xiiie siècle inscription aux monuments historiques en 1988 Manoir des Ondes Château de Laval : inscription aux monuments historiques en 1976 Château Les Roques : inscription aux monuments historiques en 1982 Grotte paléolithique de Cassegros, grotte paléolithique inscrite aux monuments historiques 1996
Ecluse automatique rive droite.
Distance en km : 75 km
Nombre d'écluses : 6
Gabarit (longueur x largeur) : 27,5 m x 5,20 m
Tirant d'eau : 1,2 m
Tirant d'air : 3 m
Temps de navigation : 10h30 (environ)