Le canal de Garonne, toujours nommé canal latéral à la Garonne dans les textes et documents officiels, est un canal français de petit gabarit datant du xixe siècle qui relie Toulouse à Castets-en-Dorthe (Gironde) près de Bordeaux. Il est l'indispensable prolongement du canal du Midi qui relie la Méditerranée à Toulouse. L'ensemble forme le canal des deux mers qui relie la mer Méditerranée à l'océan Atlantique.
Exceptées les cinq écluses de Montech doublées par la pente d'eau éponyme (1974), toutes les écluses ont une longueur de 40,5 m pour une largeur de 6 m. Les écluses de Montech ont gardé l'ancien gabarit de 30 m.
Quatre-vingt trois ponts franchissent le canal. Ils furent tous reconstruits en 1933 pour s'adapter à la circulation moderne.
193 km
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max. 134 m
min. 11 m
120 m
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Accessibilité | |||||||||||||
Styles : À la campagneEn villeInsoliteTerroir Publics : FamilleRandonneurs occasionnelsPersonnes âgéesAdolescentsCyclistes Thématiques : GastronomiqueCouplesCulturelPatrimoine |
Ville à l'architecture caractéristique des cités du Midi de la France, Toulouse est surnommée la « ville rose » en raison de la couleur du matériau de construction traditionnel local, la brique de terre cuite. Le développement de la culture de la violette de Toulouse au xixe siècle lui vaut le surnom de « cité des violettes ». Elle est aussi surnommée la « cité Mondine » (la Ciutat Mondina en occitan), en référence à la dynastie des comtes de la ville, souvent nommés Raymond. La ville est classée Grands sites de Midi-Pyrénées.
La commune contient deux monuments inscrits à l'inventaire des monuments historiques et aucun lieu répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel : l'église Saint-Martin, du xiiie siècle, inscrite depuis le 23 juin 1956 et le musée Jean de Comère, du xve siècle, inscrit depuis le 23 juin 1956.
Pente d'eau de Montech, ascenseur à bateaux est unique au monde. En 1134, Montech a pris réellement forme avec la construction d’un village fortifié : « castrum ». Raymond Séradis et Alphonse Jourdain, comte de Toulouse ont signé une charte de Coutumes des bastide qui a donné plus de liberté et d’indépendance aux habitants. À la mort de Raymond Séradis (fin XIIe), la ville a été entourée de fortifications et de profonds fossés. Elle a adopté un plan de bastide-type avec des rues se croisant à angle droit, une place centrale, des porte fortifiées avec pont-levis aux points cardinaux devenues les seules voies d’accès. Des tours flanquaient ces portes et trois des ailes de l’enceinte de terre battue. Au sud, la prison s’installait. La porte du Terrier (nord) est la porte principale. La circulation s'effectuait en sens nord-sud. Une halle couverte concentrait les activités commerciales et les institutions politiques (four banal, Maison de la ville). À l’intérieur des fortifications, un ancien château servait de refuge avec en rez-de-chaussée un vestibule surmonté d’une chambre. Il jouxtait la vieille église Notre-Dame. Le fond de la nef et le chœur de l’église de Notre-Dame de la Visitation seront construits sur le terrain du château. L’église (Saint-Étienne) n'était pas sur la place centrale mais adossée aux fortifications.
Le début de l’histoire de la ville est marqué par les guerres : contre les Anglais jusqu’à la fin du xiie siècle, puis Croisade des Albigeois pendant la première moitié du xiiie siècle. À cette époque, la ville est administrée par des consuls et reçoit ses premières coutumes en 1230.
Moissac est sur la Via Podiensis du Pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle. Cité uvale, Moissac fut l'une si ce n'est la ville la plus touchée par l'inondation de mars 1930 qui dévasta tout le Sud-Ouest. Un événement que l'historien Max Lagarrigue n'hésite pas à qualifier "d'inondation du siècle." En effet, ce dernier confirme que "l'on dénombre, à Moissac, 120 morts, 1 400 maisons détruites et 5 896 sans abris."
Au xe siècle et pendant près de quatre siècles, Malause est une seigneurie de la famille de Durfort, puissante maison dont le nom se trouve intimement lié non seulement à l'histoire de Malause, mais encore à celle de toute la région. Plusieurs historiens donnent des interprétations diverses à l'origine du nom Malause. La plus plausible est celle qui consiste à penser que le nom vient de "Malaucia" sorte d'établissement, situé sur les bords du petit ruisseau la Saudèze, qui recevait des convalescents d'un hôpital voisin.
Le Village est traversé par un patrimoine remarquable, le Canal des Deux Mers qui offre aux touristes un cadre apaisant grâce à la tranquilité des eaux vertes du Canal et l'ombre que procure les grands arbres centenaires.
Tous les ans, fin juillet et début août, se déroule le plus grand spectacle de son, gestes et lumières de la Région : "Au fil de l’eau... une histoire", mettant en scène le passé de Valence autour du Canal de Garonne.
La tour Lacassagne cette belle tour imposante qui a su protéger ce beau et ancien village qui a su traverser et évoluer au fil des temps. À l'église Saint-Pierre-de-Gaubert il y à un tableau de Alexandre Laemlein (1813-1871), donné par l'État, figurant sans doute au Salon de 1843. Le tableau est classé Monument historique et montre Saint Pierre ressuscitant Thabita.
La ville est célèbre pour la culture du pruneau AOC. Si Agen a été, sous l'Ancien Régime, une ville riche de monuments architecturaux, certains de ses monuments ont été démolis sous la Révolution et les municipalités successives. Aujourd'hui, la ville s'est considérablement étendue, bien au-delà du noyau primitif, seul endroit à l'abri des inondations. Les travaux d'endiguement du fleuve doivent protéger le lit majeur des crues dévastatrices (le siècle a connu deux crues "centenaires" : 1930 et 1952 et la dernière inondation importante eut lieu en décembre 1981)
Devint en 1273 une bastide française, fondée par le vicomte de Béarn Gaston VII, avec le paréage de l'abbaye de Figeac. Il a conservé une très belle architecture avec ses maisons à colombages, sa place à arcades et son église romane au clocher hélicoïdal réalisé vers la fin du xve siècle. Sérignac avait, avant 1359, une enceinte fortifiée. Le périmètre en était tellement étendu que les habitants ne pouvaient le remplir. Ils obtinrent du prieur, G. d'Aigrefeuil, la permission de fermer une porte au midi par ou l'ennemi aurait pu facilement s'introduire, faute d'habitants
Le terroir de la terrasse et du coteau est particulièrement propice à la culture de la vigne alors que les terres de la vallée sont occupées par des cultures de fruits et légumes et de céréales (maïs). L’activité principale a toujours été l’agriculture et en particulier la viticulture. Il y avait également une intense activité de minoterie dans les différents moulins du ruisseau de Bénac mais surtout dans l’imposant moulin de la Baïse. Au lendemain de la guerre de 1914-1918, il fut transformé en usine de crayons par des industriels belges (usine « Franbel ») et cette activité fit connaître Buzet dans toute la France durant l’entre-deux-guerres et jusque dans les années cinquante. Au début des années 1960, l’activité cessa et le bâtiment fut transformé en cellulose qui n’entra jamais en production. Buzet est désormais connu dans le monde entier grâce à la Cave des Vignerons qui a vu le jour dans les années cinquante grâce à la volonté d’une poignée de viticulteurs ayant voulu s’affranchir de la tutelle des négociants.
Au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), la commune porta le nom révolutionnaire de Damazan-le-Républicain.
La Réserve naturelle de l'étang de la Mazière est située sur la commune de Villeton.
La terrasse supérieure est largement dominée par un paysage forestier, ce qui est une singularité pour une commune située dans la moyenne vallée de la Garonne. La terrasse inférieure est quant à elle entièrement humanisée. Elle présente un paysage d'openfield majoritairement céréalier. Le boisement est rejeté sur les talus est et nord ou, au nord de la D 143 dans les vallées creusées par les deux ruisseaux traversant la terrasse pour se jeter dans la Garonne.
Au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), la commune porta les noms révolutionnaires d'Alout-sur-Garonne puis de Mont-Calvat.
Le village est situé sur un promontoire rocheux, qui constitue en fait la bordure de la terrasse alluviale qui domine la vallée de la Garonne, mais la commune s'étend aussi en partie sur la vallée. Le lieu le plus emblématique est incontestablement le Tertre, situé en bordure de terrasse alluviale sur la rive gauche, d'où l'on bénéficie d'un panorama sur la vallée de la Garonne, le fleuve coulant juste en contrebas formant un méandre, et d'où l'on peut également apercevoir la terrasse de l'autre rive du lit majeur, à plusieurs kilomètres de là. L'esplanade du Tertre est une place conviviale où l'on peut s'installer par beau temps et regarder le paysage depuis les bancs ombragés. Au retour des beaux jours, les animations s'y multiplient, à proximité du kiosque à musique.
Le village initial de Fontet, devait se situer sur une motte féodale, dans le quartier actuel de Tartifume, à l'est du bourg actuel. On y fait mention en 1500. Cette motte féodale était située en surplomb d’un méandre de la Garonne. Cette élévation naturelle, était un élément de l’ensemble défensif de La Réole, avec le château des Quat’Sos, le Castéra (motte au sud du bourg) et la Chartreuse de Blaignac. De cette situation défensive, il ne reste aujourd'hui que des ruines de murailles et des fossés. Du village médiéval, reste le patrimoine architectural de l'église et quelques vestiges du château de Tartifume. Un pont suspendu sur le canal latéral à la Garonne se nomme pont suspendu de Tartifume, il se situe juste à côté de l'écluse N°48. Au Moyen Âge, les pèlerins en route pour Saint-Jacques-de-Compostelle passaient le gué de la Garonne, appelé le gué de Tartifume. Les Bénédictins possédaient le droit de bac à cet endroit.
À la Révolution, une partie de la paroisse Saint-Loubert-et-Saint-Louis de Castets et la paroisse Saint-Romain de Mazerac forment la commune de Castets. Le 13 juillet 1957, la commune de Castets devient Castets-en-Dorthe.
Distance en km : 193 km
Nombre d'écluses : 53
Gabarit (longueur x largeur) : 40,5 m x 6 m
Tirant d'eau : 1,8 m
Tirant d'air : 3,6 m
Temps de navigation : 37h minutes (environ)