Ce circuit recèle des richesses naturelles et historiques. Explorez les terroirs de ces villages : anciennes landes aujourd’hui cultivées, bocage au maillage serré et chemins verdoyants… Découvrez le moulin de Fort L’Evêque, les traces d’un ancien château féodal à la Houssaie et le site de la Louinière… Flânez dans les ruelles du village granitique de La Ménardais pour découvrir ses jolies maisons anciennes accompagnées de leurs dépendances - balisage jaune
11 km
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max. 68 m
min. 15 m
115 m
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Il y a encore 70 ans, il n’y avait ici qu’une métairie isolée composée de deux corps de grands bâtiments encore visibles du chemin. Métairies isolées et villages anciens dits « à gagnerie » composaient autrefois l’occupation humaine du territoire que parcourt ce circuit. Ces deux types d’habitat ont en commun d’être situés en rupture de pente entre le plateau (situé à gauche – altitude 60 à 70 m) et les versants descendant vers le Gesvres ou ses affluents. Ce sont ces versants aux sols légers, sur fonds sableux ou caillouteux, bien égouttés et faciles à travailler qui étaient autrefois cultivés par les métayers, en atelier familial, ou par les villageois de façon communautaire. Les plateaux aux sols froids, lourds, argileux, humides étaient laissés en landes. Jusqu'au 19e siècle ils restèrent des « communs » où chacun pouvait aller couper du bois, ramasser de la litière pour l’étable, faire paître ses vaches et moutons (Jean Bourgeon Historien)
Jusqu’à la Révolution Treillières dépendait de la seigneurie éminente de l’Évêque de Nantes. Les seigneurs locaux lui devaient l’hommage et certains droits féodaux en argent et en nature (comme la vache à l’Évêque due par le seigneur de la Houssaie). L’Évêque avait sur la paroisse un droit de justice (un tribunal) et le droit de moulin (à l’époque il était interdit aux paysans de moudre leurs grains ailleurs que dans les moulins seigneuriaux). Le moulin du Fort L’Évêque se souvient de ce passé féodal. Celui qu’on appelait aussi « moulin des poules » fonctionna jusqu’au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale.(Jean Bourgeon Historien)
La Ménardais : ce fut jusque dans les années 1970 le plus gros village de la commune, plus peuplé même que le bourg de Treillières. Autre particularité, les artisans y étaient plus nombreux que les paysans ce qui lui permettait une certaine autonomie. On y trouvait de nombreux tailleurs de pierre installés dans les carrières (une est encore visible sur la gauche en pénétrant dans le village) qui exploitaient le filon de granulite sur lequel est installé le village. On retrouve ce granit à gros grains dans les murs des maisons anciennes, des soues à cochons et de tout le petit patrimoine local. Jean Bourgeon, Historien