14-Sur les traces de la garnison du fort du Truc

La coopérative réunit 52 producteurs qui mettent leur passion au service du Beaufort AOP. Chaque année, 16 000 meules sont fabriquées ici grâce au lait de tous les adhérents ! Une salle d'exposition, une boutique et un espace dégustation sont dédiés à la valorisation de ce fromage d'exception.Vous y découvrirez l'histoire d'une épopée collective ! Visite libre et gratuite durant les horaires d'ouverture du magasin. +33(0)4 79 07 08 28fromagebeaufort.fr

C'est le nom d’un capitaine du 70e Bataillon Alpin de Forteresse qui en 1940 se rend célèbre en défendant, contre les Italiens, le fort de la Redoute-Ruinée (situé au-dessus de la station de la Rosière de Montvalezan). Il meurt en Indochine en 1947.

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Le Fort du Truc et le Fort de la Platte (en dehors de votre parcours VAE mais accessible à pied), offrent des panoramas époustoufflants sur la vallée Haute-Tarentaise et les montagnes environnantes : le col du Petit Saint-Bernard (2188m), la chaîne de Bellecôte (3417m), le massif de la Vanoise et son point culminant le Mont Pourri (3779m), le versant des Arcs...

Cette chapelle est ornée d'un clocher datant de 1644. A l'intérieur, un petit retable polychrome de style baroque représente Saint-Vincent à genoux devant la Vierge Marie. Cette chapelle est fermée mais de petites fenêtres permettent cependant d'en découvrir l'intérieur.

Grandville et Mineurville tirent leur dénomination de la racine latine "villa" qui signifie l'exploitation agricole. Ces deux hameaux étaient situés entre le bas de la vallée et les alpages de Lancevard, Céré, Combameinaz, Les Rochettes, le Fornay et les lacs de Forclaz. Les habitants de ces hameaux étaient très nombreux durant la dernière moitié du XIXe siècle et ont grandement participé à l'édification des forts du Trucs et de la Platte (1890-1894). Aujourd'hui, ce village n'est plus habité à l'année. En 1945, Grandville a été le théâtre d'un drame : cet hiver-là, plus de 6 mètres de neige tombe en hauteur cumulée. Dans la nuit du 12 février, une avalanche dévale les pentes raides au-dessus du village, englouti trois maisons et tue trois personnes d'une même famille.

Le blockhaus, ou fort de surveillance de la Platte, est situé à 2000m d’altitude. Comme celui de Vulmix et du Truc, il fait partie du système de fortification voulu par Séré de Rivières. Jusqu'à la Seconde guerre mondiale, de nombreux aménagements ont été réalisés pour le moderniser : création d'un observatoire pour les tirs et la surveillance  ou encore construction d'une ligne de grilles sur 30m autour du fort. Vendu par l'armée dans les années 1960, c'est aujourd'hui une propriété fermée à la visite.

Cette jolie petite chapelle rurale est très ancienne (1653).Elle est placée sous le vocable de Sainte-Marie-Madeleine. Cette dernière est l'exemple de la pécheresse repentie et sanctifiée. Ses murs sont en pierres hourdées (assemblées) et sa toiture, ornée d'un clocheton, est couverte de lauzes. Cette chapelle est fermée mais de petites fenêtres permettent de regarder à l'intérieur.  

Construite sur un promontoire, cette chapelle existerait depuis le Ve siècle. Elle est dédiée à Saint-Michel l'Archange, protecteur des lieux élevés ainsi que des troupeaux en alpage. Lors de la grande peste des années 1650 et de l'incendie du bourg en 1795, elle servit d'abri à la population. La chapelle ne se visite pas mais elle offre un joli panorama sur Bourg-Saint-Maurice et ses alentours.

Après l'annexion de la Savoie à la France en 1860, l'Italie unifiée représente une nouvelle menace. La France crée en 1888 les troupes alpines ainsi qu'un système de protection allant du Jura jusqu'à Nice : la ligne Séré de Rivières. Pour la construction des forts, l'accent est mis sur les grands cols et les débouchés naturels. La vallée de Tarentaise est particulièrement exposée. Elle peut être accessible à partir des cols du Petit Saint-Bernard, du Mont-Cenis et de l'Iseran. Son interdiction est donc un enjeu vital. Les plans du système Séré de Rivières prévoient plusieurs ouvrages. La Redoute Ruinée, construite juste au dessus du col en assure directement la protection. Ce fort est soutenu par trois autres qui ont des fonctions bien spécifiques :- Vulmix (1000m), l'interdiction - Le Truc (1573m), la protection - La Platte (2000m), la surveillance. Malgré la distance qui les sépare, les trois forts de Bourg-Saint-Maurice forment un système de protection et de surveillance indissociables. La construction du fort du Truc débute en 1890 pour renforcer l'action du fort de Vulmix. Vendu par l'armée dans les années 1960, c'est aujourd'hui une propriétée privée fermée à la visite.

Cette chapelle date environ des années 1610, d'après l'inscription sur la façade. L'avant chœur et le chœur sont séparés par un jubé chancel en bois. Le retable polychrome est composé d'un panneau central représentant plusieurs saint protecteurs. Sainte-Marguerite était la protectrice des femmes enceintes ou en couches. Lors de la fête de cette sainte patronne, une grande procession avait lieu. Après la messe, les familles du village servaient aux pauvres un repas préparé dans une grande marmite.

Cette chapelle des Echines Dessous date du début du XVIIe siècle. Le chœur est orné d'un simple tableau, encadré par un décor baroque polychromé, et représentant une Vierge à l'enfant entourée des saints protecteurs : Saint-Maurice, Saint-Jacques-le-Mineur, Saint-André, Saint-Philippe et Saint-Laurent.

Le terme "échines" est à rapprocher à celui de "montagne". En effet, les deux villages sont accrochés à la pente et sous l'aiguille de Prainan. Très anciens, les villages des Echines étaient déjà représentés sur la mappe sarde de 1732 et ne formaient qu'un seul quartier avant la Révolution Française. Sous Napoléon Ier, ils se séparent, afin de créer une école dans chaque village. Elles vont fonctionner jusqu'en 1958 pour les Echines Dessus et 1997 pour les Echines Dessous. La vie de ce village était centrée autour de l'agropastoralisme : production de lait, de chanvre, de blé,d'avoine, pomme de terre...

Cette chapelle, édifiée au centre du village au début du XVIIe siècle, est dédiée à Saint-Georges. Ce soldat romain est souvent représenté terrassant un dragon, symbole de la victoire du bien sur le mal. L'intérieur ne possède pas de retable mais un simple autel (1871). En 1682, la façade est décorée d'une magnifique porte-grille en fer forgée.

Le nom Châtelard vient du latin castellum (poste fortifié, rempart, lieu habité et fortifié) puis castellarium. Logiquement, on édifiait ces constructions sur des promontoires ou des mottes élevées. Le mot a évolué en patois en Tsassèlòr. Castellarium ne désigne pas, au sens propre, un château mais une agglomération de maisons, un village ou bourg auprès d’un château.Cette tour carrée du Châtelard (7.60m de côté) et un mur d'enceinte (1.80m) sont les vestiges d'un ancien système de défense datant du XIIe siècle et dont les fondations datent probablement de l'époque romaine. Construite sur un promontoire escarpé à la croisée de plusieurs vallées : Beaufortain, Italie par le Col du Petit Saint Bernard et Isère, elle protégeait toutes les voies de communication. Comme tous les ouvrages de défense médiévaux, l’entrée se faisait au moyen d’une échelle par une porte située au premier étage permettant un retranchement facile en cas de menace. Des meurtrières sont encore bien visibles et l'assemblage des pierres est remarquable.

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Édifiée entre le XIIe et le XIIIe siècle sur un promontoire, près de la voie romaine, elle est l’unique vestige d’une demeure féodale qui a vu se succéder plusieurs familles. Elle était autrefois entourée de fossés et de tours mais des coulées de boue ont recouvert cette demeure. Des galets ronds posés en lit horizontal forment cet édifice cylindrique qui disposait probablement de plusieurs étages. Des archères, typiques des systèmes de défense du Moyen-Age, se distinguent encore aujourd'hui.Le mur est très épais, deux mètres environ à certains endroits. Elle était occupée par la seigneurie Rochefort-Villaraymon.

Dans cet atelier de torréfaction, les grains sont travaillés à l'ancienne à l'aide d'une machine datant de 1935, unique en France dans sa catégorie au bois et au charbon.  De quoi ravir les amateurs de café en quête de l'arôme parfait !  Le musée vous apprendra tous les secrets du précieux grain vert. Torréfaction à l’ancienne le mercredi et le samedi à partir 10h30. Ouvert du mardi au samedi : de 9h à 12h / 14h à 19h. Visite gratuite. +33(0)9 51 23 24 87 | lorvert.net