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Col de la Bailletaz depuis le Fornet : sur la piste des chamois et bouquetins des Alpes

Le Lac de la Bailletta devant la Pointe de la Bailletta
Crédit : BOUCHE Michel

Description

Ce versant abrupt sous la pointe de la Tsanteleina annonce une randonnée soutenue. Mais la récompense attend le randonneur au Col de la Bailletaz, fenêtre ouverte sur tout le massif de la Vanoise.

Depuis la gare de départ du téléphérique du Fornet, redescendre la RD 902 sur environ 150 m. Prendre le seul chemin goudronné qui monte raide sur la droite. Après le passage de la tourne (talus suivi d'un fossé) suivre le sentier qui part à droite. À chaque intersection, toujours prendre l'embranchement de gauche, jusqu'au col de la Bailletaz. Le sentier présente un profil plat-montant après la traversée du hameau (environ 1 km), la pente s'accentue entre l'entrée dans la réserve naturelle (ruisseau des Rouvines) et le 1er plateau du Couart dessous (850 m). Le sentier serpente jusqu'au 2e plateau du Couart dessus. Puis traverse un éboulis jusqu'au col de la Bailletaz : suivre les cairns en cas d'enneigement tardif. Pour pique-niquer, ne pas hésiter à redescendre vers le lac de la Bailletaz, le col est souvent venté...

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 20/03/2024
17 km
6 h 30 mn
max. 2851 m
min. 1809 m
1330 m
Public : Randonneurs occasionnels
Thématique : Balade nature

Profil altimétrique

Point de départ

Lat : 45.4499936Lng : 7.0097399

Points d'intérêt

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La tourne

Le Fornet historique est situé sur la rive gauche de l'Isère, afin de se protéger des avalanches et chutes de blocs. L'extension du Fornet en rive droite, où vous vous trouvez, n'a été permise qu'avec édification de cette tourne (butte + fossé) contre les avalanches et les chutes de blocs. Remarquez aussi l'absence des murs qui font face à ses pentes. Au XVIIIe siècle, le Fornet d'Aval, entre le Laisinant et le Fornet actuel, a été détruit entièrement par une avalanche. Les ruines restent visibles.

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La zone d'hivernage bouquetins et chamois

Les pentes exposées au sud, qui vous surplombent, constituent une zone d'hivernage de première importance pour les chamois et bouquetins. En hiver 2015, on dénombre environ 120 bouquetins et 150 chamois. 2 stratégies hivernale de survie existent : les réserves de graisses, l'inactivité et des repas complémentaires pour le bouquetin (il perd jusqu'à 30 % de son poids en hiver !), alors que le chamois a un métabolisme nécessitant des repas quasi quotidiens, d'où sa présence dans les couloirs d'avalanche où le déneigement se fait naturellement.

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Primula pedemontana

La primevère du Piémont (Primula pedemontana) est reconnaissable au printemps à ses belles fleurs roses, mais aussi par ses feuilles ourlées d'un liseré et de petites glandes rouges, qui la distinguent de sa cousine Primula hirsuta. C'est une espèce qui vit sur les rochers siliceux, comme la quartzite (roche blanc-vert) au-dessus de vous. C'est une espèce protégée au niveau national, on ne peut pas la cueillir. Dans la réserve naturelle, toute la végétation est protégée. On touche avec les yeux et le nez.

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L'histoire de la Réserve naturelle de la Baillettaz

La Réserve naturelle nationale de la Baillettaz a vu le jour en 2000, suite au déclassement total de la Réserve naturelle du Col de l'Iseran (créée en 1963), afin de permettre la requalification du domaine skiable du vallon. Elle a une surface d'environ 495 ha. Son patrimoine naturel se compose surtout de la flore, la grande faune (chamois et bouquetins), ainsi que des rapaces (aigle royal, gypaète barbu, faucon crécerelle).

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L'élevage et loup

Le retour du loup et du lynx posent des problèmes à l'élevage, surtout ovin. En conséquence, des chiens, des patous, ont été mis en place au sein des troupeaux afin de les protéger. À leur approche, en cas d'aboiements, restez calme, ne criez pas et ne faites pas de gestes brusques. Après un moment d'observation, ils vous laisseront continuer votre chemin. Si un chiot ou un jeune chien vous approche, ne pas le caresser. « Belle et Sébastien » est une fiction !

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Les pratiques agricoles

Vous arrivez au niveau du 1er plateau dit du « Couart dessous ». Le parc avec des murets en pierres sèches servait autrefois à parquer le troupeau pour la nuit. Jusqu'à la fin des années 1990, il existait un troupeau communal de brebis, regroupant environ les 800 têtes des différents propriétaires avalins. Avec le changement des pratiques pastorales, ce troupeau a été remplacé par un troupeau privé provenant d'Aiton, dont une partie est encore propriété de Christophe Mattis, habitant du Fornet.

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La flore de la réserve

La majorité des habitats naturels de la réserve sont, soit à rattacher aux pelouses alpines, soit aux rochers et éboulis, ainsi que quelques rares milieux humides. Les espèces patrimoniales, souvent protégées, sont entre autres la laîche bicolore (Carex bicolor) pour les milieux humides, la saxifrage fausse diapensie (Saxifraga diapensioides) pour les falaises calcaires, la saxifrage fausse mousse (Saxifraga muscoides) pour les éboulis et falaises humides en calschiste. On peut citer la kœlerie du Mont-Cenis (Kœleria cenisia) pour les pelouses écorchées et sèches sur calcaire.

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Le bouquetin

En plus des zones d'hivernage, la réserve naturelle englobe des zones de mise bas et d'élevage pour les étagnes (femelles du bouquetin). De mi-juin à début août, les étagnes mettent bas, de façon isolée et souvent dans des vires (gradins rocheux inaccessibles). Au bout de 2 à 3 jours, l'étagne rejoint le groupe familial qu'elle fréquente habituellement (sœurs, cousines, tantes et grand-mères). Tour à tour, elles peuvent ainsi s'éloigner du groupe, en laissant leur cabri sous une surveillance collective. Une crèche bouquetine !

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La continuité écologique des espaces naturels protégés

Avec la Réserve naturelle de la Grande Sassière derrière elle, la Réserve naturelle de la Baillettaz, forme avec le Parc national de la Vanoise et celui italien du Gran Paradiso, le plus grand espace protégé continu d'Europe. En terme de préservation de l'environnement, cette juxtaposition d'espaces protégés assure la continuité écologique entre différents massifs montagneux, ce qui a permis notamment le retour par recolonisation naturelle du bouquetin des Alpes, depuis le Gran Paradiso.

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Le passage des Vaudois

Le col en face de vous est celui de l'Iseran. La route a été inaugurée en 1937. Avant, seul un chemin muletier existait. Le passage de l'homme est attesté dès l'ère romaine, avec des pièces de monnaie et une statuette retrouvées à Val d'Isère. Des passages ont même laissé des traces historiques. En 1689, les Vaudois (minorité au christianisme austère, réfugiée en Suisse) voulurent regagner leurs terres d'asile (4 vallées italiennes, accolées au Queyras) et passèrent avec armes et bagages. Personne ne s'interposa malgré les ordres donnés !

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Panorama

En face de vous, vous pouvez observer d'est en ouest : la pointe Pers (alt. 3327 m) et le Signal de l'Iseran (alt. 3237 m) à gauche du col de l'Iseran (alt. 2764 m). La pointe du Charbonnel avec son glacier (alt. 3752 m) à l'arrière du col, en Maurienne et la crête des Leissières (alt. 3043 m) à droite du col. Puis à droite de la crête des Leissières, la pointe de Méan Martin (alt. 3330 m) et les pointes du Châtelard (alt. 3378 m) avec leurs glaciers respectifs.

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Val d'Isère

Station de 28 000 lits touristiques est reliée à Tignes par remopntées mécaniques depuis 1970. La station de Val d'Isère s'est développée dès les années 1930 autour du village à 1850m. Les premières constructions de chlaets, commerces et hôtels sont impulsées par les locaux. Les immeubles à l'architecture modernesont bâtis par des aménageurs extérieurs dès l'après-guerre.

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Village de Val d'Isère

L’histoire commence en 1888 avec l’ouverture du premier hôtel à Val d’Isère. À partir de 1930, la mode du ski apparaît et Val d’Isère se positionne d’emblée comme une destination de tout premier choix (ouverture de l'école de ski, création de son premier remonte-pente, inauguration de la route du col de l'Iseran). L’après-guerre marque l’avènement des sports d’hiver et Val d’Isère devient une station de renommée mondiale grâce à son domaine skiable unique et le charme authentique de son village. Elle lance en 1955 le Criterium de la Première Neige, course mythique de ski alpin puis d'autres compétitions de renommée se succèderont. L’architecture traditionnelle savoyarde utilise les matériaux locaux : la pierre, le bois, le métal et la lauze. Le chalet de bois est l’habitation rurale la plus connue, néanmoins l’architecture de Val d’Isère compte de nombreuses variétés. Une majorité des chalets avalins ont été construits dans le respect de l’architecture traditionnelle et les différents hameaux de la station (Le Joseray, Le Fornet, Le Crêt…) ont tous des secrets d’architecture à découvrir lors de promenades. Visites guidées de la station proposées par l'Office de Tourisme.

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Chapelle Saint-Roch, à Val d'Isère

Cette chapelle est mentionnée lors de la tournée pastorale de 1633. Les niches abritent Saint Roch, Jeanne d’arc et le curé d’Ars. Les anciennes statues ont été volées. En 1790, un certain Boch avocat à Turin, fait une donation pour que soient célébrées 51 messes par an, soit une chaque vendredi.  Que redoutait-il pour la communauté et pour lui-même ? Cette chapelle est encore utilisée de nos jours comme chapelle ardente. Saint-Roch est fêté le 16 août. C’est un ermite qui passe son temps en pèlerinages. Souvent associé à Saint-Sébastien, Saint-Roch est un saint antipesteux. La diffusion de son culte en Savoie se fait à partir du milieu du 15e siècle. Il se répandra rapidement au cours des 16e et 17e siècles, périodes où la peste fait des ravages. Dans nos régions de montagnes, les colporteurs, muletiers, marchands et contrebandiers étaient légion. Rien de surprenant à ce que la maladie, transmise par le rat, ait touché régulièrement la communauté : une puce porteuse du bacille qui sautait dans un revers de manteau et la maladie était là…

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Chapelle Sainte-Lucie, aux Branges

Mentionnée lors de la visite pastorale de 1633, elle est d'abord dédiée à Saint-François d’Assise.  Au 18e siècle, elle est dédiée à Sainte-Lucie.  Issue d’une noble et très riche famille de Syracuse, Lucie (morte entre 303 et 310) vivait avec sa mère Eutychie et vénérait Sainte-Agathe. Comme sa mère souffrait d’une inflammation des entrailles et de pertes de sang, Lucie la conduisit devant le tombeau d’Agathe, à Catane pour implorer la guérison. Le lendemain, Eutychie recouvra la santé. À la suite de cette guérison, Lucie demanda à sa mère la permission de distribuer aux pauvres tout ce qui lui revenait de l’héritage de son père. Toutes deux se mirent alors à donner chaque jour aux pauvres tout ce qu’elles possédaient. Mais Eutychie avait promis Lucie à un jeune homme qui entra dans une violente colère quand il apprit que sa fiancée voulait rester vierge et qu’elle vendait toute la fortune qu’il avait convoitée, pour la distribuer aux malheureux. Il alla donc dénoncer sa fiancée au consul Pascasius, comme ennemie des divinités de l’Empire romain. Lucie refusant de renoncer à sa foi chrétienne fut alors envoyée dans un lupanar puis martyrisée. Son nom est un dérivé du latin lux (lumière), ce qui explique les nombreuses fêtes de la lumière auxquelles elle est associée. Cette chapelle a été restaurée par Guy Turbil, propriétaire de la maison voisine, en 1971. 

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Chapelle Sainte-Marie-Madeleine du Fornet

Au Fornet, les chapelles ont la bougeotte… La faute aux avalanches ! Au total, quatre chapelles ont été construites, toujours sous le vocable Sainte-Marie-Madeleine. Le premier édifice a été érigé entre 1600 et 1630, à proximité de la forêt des mélèzes, afin de protéger le village des avalanches. La chapelle actuelle date de 1890. Au-dessus de la porte d’entrée, dans la niche, vous apercevrez la statuette de la Sainte Patronne. Celle-ci a été sculptée récemment, puisque l’original a été volé dans les années 1980. Jusque dans les années 1990, le curé venait bénir les maisons le jour de la Sainte Marie-Madeleine. La cérémonie se terminait par une messe dans la chapelle, en présence des Fornellains. Qui était Marie-Madeleine ? Selon le Nouveau Testament, elle a été délivrée de sept démons par Jésus. Elle compte parmi ses plus importants disciples. Elle est celle qui pleure la mort du Christ au pied de la Croix et assiste la première à sa Résurrection. Que fait Marie-Madeleine au Fornet ? À cet endroit précisément, l’eau s’écoule au fond de la gorge. Il aurait été difficile d’accéder à l’Isère en cas d’incendie. Les villageois comptaient donc sur les larmes de Marie-Madeleine pour éteindre le feu.

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Informations complémentaires

Départ

Parking, hameau du Fornet

Arrivée

Parking, hameau du Fornet

Ambiance

Le sentier s'élève dans la réserve naturelle nationale de La Bailletaz, où alternent reliefs dolomites et barres rocheuses. Le milieu est favorable aux chamois et bouquetins des Alpes que vous aurez peut-être la chance d'observer. Le Col de la Bailletaz, avec son lac en contrebas, promet un panorama sensationnel sur les crêtes, pointes et glaciers de la Vanoise.

Accès routier

Val d'Isère, continuer sur la RD 902 vers le col de l'Iseran, puis se garer au hameau du Fornet.

Parking conseillé

Hameau du Fornet

Transport en commun

Desserte ferroviaire jusque Bourg-Saint-Maurice. Renseignements : www.voyages-sncf.compuis transports en autocar jusqu'au chef-lieu Val d'Isère. Renseignements : www.transavoie.com Des navettes gratuites desservent l'ensemble des hameaux de Val d'Isère, dont le Fornet.

Recommandations

Penser à prendre suffisamment d'eau pour la journée, pas de sources. Prévoir chapeau, lunettes et crème solaire en été. Si vous voulez observer plus facilement la grande faune, préférez les horaires décalés : tôt le matin ou tard le soir. Vous évoluez en réserve naturelle, merci d'en respecter la réglementation.

Auteur de la donnée

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