La combe du Barde : un vignoble à couper le souffle !

Le Château appartient à l'élite des Grands Crus Classés depuis 1955. 6,24 ha sur le plateau calcaire en conversion Agriculture Biologique depuis 2015. Il est conduit en biodynamie. Les parcelles sont travaillées au cheval. Accueil et dégustation au Château Siaurac. Sur RDV : Contact : Céline MASSON 05 57 51 65 20 reception@siaurac.com

Heritiers d'une longue tradition vinicole Agnès et Alberic Florisoone ont souhaité exprimer pleinement leur passion pour la vigne et le vin sur les terres de la rive droite de Bordeaux. Sur RDV : Contact : Agnès FLORISOONE Tél : 05 57 24 72 64 contactgodeau@gmail.com

La situation de ce Grand Cru Classé est magique avec sa vue panoramique sur la vallée. La visite des caves monolithes est inoubliable avec des jeux de lumière. La dégustation d'un vin de 10 ans d'âge est exceptionnelle. Sur RDV Contact pour réservation : 05 57 51 30 71 06 07 32 37 94 faniest@orange.fr www.chateaurochebelle.com

Propriété familiale de 9 hectares d'un seul tenant depuis 1830. Elle est située sur l'une des meilleures côtes de la région. Elle bénéficie d'un superbe panorama sur la plaine. Sur RDV : Contact : Valérie Arnathau 06 75 12 20 86 chateau-guillemot@orange.fr

Tour des vignes en terrasses, cuvier, chais à barriques sous-terrain. Dégustation de 4 vins : Saint-Emilion, Pomerols avec petite assiette gourmande. Sur RDV : Contact : Mlle HAMMOUCH Rachida 05 57 24 77 15 reservation@vignoblesk.com

Propriété de 13 ha rachetée en 2010 par le tonnelier Jean-Louis VICARD. Le château de Candale bénéficie d'une situation privilégiée sur la côte sud argilo-calcaire. Restaurant sur place "L'atelier de Candale" CONTACT : Valentin BIFFI tél : 05 57 51 19 91 chateaudecandale@orange.fr www.chateau-de-candale.com

L’Atelier de Candale et sa sublime terrasse au cœur des vignes de la fameuse côte sud de Saint-Emilion vous propose une cuisine gastronomique conviviale et « décontractée » récompensée par un BIB Gourmand Michelin. Après une visite des chais du Château de Candale et de la boutique où vous pourrez déguster les vins produits par Magali et Thibaut Decoster, découvrez les recettes originales de Cyrille Gallard et ses accords mets et vins irrésistibles. Réservation : 05 57 24 15 45 atelier@mtdecoster.com www.mtdecoster.com

Domaine familiale avec chai d’architecture remarquable qui répond aux dernières exigences techniques, avec espace de dégustation surplombant la combe offrant une vue panoramique sur le vignoble. Le Château Tour Baladoz (domaine voisin) est à visiter également. Visites sur rendez-vous, vente sur place. Sur RDV : Contact : Hélène De Schepper Tel : (33) 05 57 74 55 86 E-mail : contact@chateaulacroizille.com

Saint-Laurent-des-Combes possède une intéressante église qui surplombe la vallée. L’église romane du XIIe est restaurée au XIXe siècle. Sa façade présente donc désormais un mur pignon surmonté d’une croix latine en pierre. L’édifice est recouvert d’une toiture de tuiles plates. L’église de Saint-Laurent-des-Combes conserve d’intéressants fonts baptismaux. Les fonts baptismaux désignent le bassin où repose l’eau utilisée au cours des baptêmes. Contenant l’eau bénite, celui-ci repose sur un socle. Ornés de manière remarquable, ils sont soutenus par un pilier formé de quatre colonnes et couverts par des chapiteaux de style corinthien. L’ensemble est composé de deux cuves. L’une est destinée à contenir l’eau bénite et l’autre, percée d’un trou, sert à évacuer l’eau utilisée au cours des baptêmes. Une croix tréflée orne l’ensemble. De grandes feuilles d’Acanthe, caractéristiques des chapiteaux de l’ordre corinthien, ornent la cuve principale.

Le XIIème siècle est une période clef pour Saint-Émilion. D’abord, la région passe sous la tutelle des Anglais suite au mariage d’Aliénor d’Aquitaine et du roi Henri Plantagenêt en 1152 (futur Henri II). Le village devient de plus en plus prospère et l’on parle bel et bien d’un « âge d’or » de la cité lorsqu’on évoque cette période. Le village s’enrichit grâce aux échanges vinicoles avec l’Angleterre, mais surtout grâce au commerce de sa précieuse pierre calcaire. C’est dans ce contexte, que l’Angleterre aurait recommandé au village de se protéger avec la construction d’un mur de fortification. Ce mur peut être aussi considéré comme un mur d’apparat, dont le but premier aurait été de montrer la puissance du village plus que de le protéger. Toujours est-il qu’il devait être nécessaire de payer une taxe pour entrer dans le village intra-muros, représentant une nouvelle source de richesse. Les habitants commencèrent par creuser eux-même tout autour du village des fossés profonds. Avec les pierres extraites, ils édifièrent un mur d’enceinte englobant plus de 18 hectares et courant sur environ 1,5 km autour du village. Cette muraille était flanquée de six portes et de petites tours défensives, un chemin de ronde liait ces portes entre elles, et, au XVème siècle, un système de mâchicoulis fût sans doute ajouté. De ces 6 portes, une seule subsiste, la porte Brunet, à l’est. On trouvait aussi au nord, la porte Bourgeoise; à l'ouest, les portes des Chanoines et de Saint-Martin; au sud, la porte Bouqueyre et la porte Sainte-Marie. Ces autres portes, ainsi qu’une majorité de l’ancienne fortification, furent détruites en 1538 au cours des guerres de religion, puis, encore au XIXème siècle, avec le percement de la rue Guadet et le désir d’ouvrir la cité à la circulation moderne. Il est toujours possible d’identifier quelques vestiges de ces anciens remparts et de leurs douves, notamment à proximité de l’église collégiale en direction de la porte Saint-Martin par l’avenue du 8 mai 1945. D’une longueur de 9m50 et d’une largeur de 3m90, on devine encore entre les deux arcs de la porte Brunet un assommoir par lequel les défendeurs jetaient des pierres et de l’eau bouillante sur les assaillants. Les côtés furent élargis au XVIIème siècle pour que les charrettes puissent s’y croiser. Le passage se fermait à l’aide de portes en bois sur gonds toujours visibles de nos jours. Sur le côté se trouve un couloir menant à l’escalier qui permettait de rejoindre le chemin de ronde. Tirant son nom du Gascon « Branet » signifiant landes, bruyère, clairière, cette porte qui s’ouvrait sur la campagne fut pourtant témoin de beaucoup d’évènements historiques. Fermée à clef en 1605 pour protéger la ville de la peste, elle fut aussi témoin de la fuite des derniers Girondins proscrits qui empruntèrent la porte Brunet avant de connaître une bien triste fin…

Cet ancien moulin à vent ayant aujourd'hui perdu ses ailes rappelle l'histoire agricole de la Juridiction de Saint-Emilion. Autrefois, les céréales étaient largement semées entre les rangs de vigne, permettant la production de farine locale.