La voie verte "le Petit Rouillac"

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La vallée de la Nouère offre une halte agréable en contrebas de l’église. Le long de la rivière se mêlent des espaces aménagés pour le repos et des jardins privatifs, clôturés par des petits murets en moellons. Les terres fertiles bien irriguées par ce cours d’eau étaient favorables à la culture du chanvre jusqu’à la fin du XIXe siècle. Cette fibre servait à la confection de solides tissus et des cordages. De la graine était également extraite de l’huile, utilisée pour s’éclairer. De nombreux espaces étaient laissés aux pâturages. Vous pouvez profitez de la plus belle vue sur le bourg, installé sur une petite colline, avec ses maisons étagées.

Vous apercevez le clocher de l'église depuis le point de vue Le saviez-vous? Église romane construite au XIIe siècle couverte à la croisée du transept d’une coupole sur pendentifs. Ce type de voûtement se développa largement dans l’Angoumois après la construction de la cathédrale d’Angoulême en 1130. Son clocher de forme octogonale domine le bourg. Elle est classée Monument historique depuis 1910.

Lavoir construit en 1877 (observez bien cette date est gravée dans la pierre) à l'initiative de Jean Rousseau, adjoint du maire Antoine Epaillard. Il va restaurer deux autres lavoirs de la commune à la même époque dans un même style. Le bassin est protégé par un petit bâtiment couvert de tuiles mécaniques. Les lavandières qui venaient au lavoir pour la petite lessive ou pour la grande lessive qu'on appelée "la Bughée" (avait lieu deux fois dans l'année) avaient un peu de confort.

Eglise romane fondée au 11e siècle (vestiges à la base du clocher) reconstruite au 12e siècle. Elle a conservé de sa façade romane son portail entouré de 2 arcades aveugles surmontées d'un cordon à pointes de diamant. La porte surbaissée au nord surmontée d’une fenêtre avec un réseau flamboyant date certainement du rajout du collatéral nord de la nef au 15e ou 16e siècle. Cette église faisait partie d'un prieuré dépendant de l'abbaye bénédictine de St-Cybard (Angoulême) dès le 9e siècle. L'église reste aujourd'hui très enclavée par les maisons proches. Cependant une ruelle permet de longer l'église et de découvrir les modillons romans qui soutiennent la corniche. A côté, se trouve l'ancien presbytère inauguré en 1911 dont le projet initial a été conçu par le cabinet d'architecte Raymond Barbaud et Edouard Bauhain (architecte entre autre de la chapelle d'Obezines à Angoulême). La construction sera finalement une version un peu allégée et simplifiée du projet.

Moulin à eau privé Il fut certainement le moulin banal, à l'époque médiévale, appartenant à l'abbaye de St-Cybard. On y fabriquait de la farine. Sa roue à aube a été conservée. Il a continué à être actif jusque dans les années 1980, pour produire dans ces dernières années de la farine à destination des animaux d'élevage.

Dès 1880, la municipalité du maire Antoine Epaillard anticipe les réformes Jules Ferry (1882: école gratuite et obligatoire ) en construisant une mairie-école. Cette double affectation du bâtiment répond à un souci d'économie. Dès le début, il s'agit d'une école mixte.

En 1889 est inaugurée la ligne ferroviaire Angoulême-Rouillac. Ce tortillard à voie métrique est rapidement surnommé "le Petit Rouillac". C'est un bouleversement qui va profondément changer la vie des villages desservis par cette ligne. Saint-Cybardeaux n'est plus qu'à une heure et demi d'Angoulême. La gare est construite à cet emplacement dans un style classique comprenant un bâtiment pour la salle d'attente, bureau et logement du chef de gare, une halle aux marchandises, une lampisterie et des cabinets d'aisance. La ligne est fermée en 1950. Aujourd'hui devenu maison privée, ce bâtiment est encore reconnaissable dans le paysage.

Un moulin à eau avait été aménagé dans ce bâtiment. Il possédait jusqu'à 3 roues. Un lavoir communal fut installé à côté après 1832.

Ce chemin ombragé n'est autre que l'ancienne voie désaffectée du Petit Rouillac reconvertie en chemin de randonnée. Il longe le cours du ruisseau de la Nouère, ponctué par de petits ponceaux utilisés autrefois pour faire paître les animaux aux pâturages.

Fontaine proche de la Nouère. Un lavoir a été aménagé à côté. Elle est marquée par la présence d'un ponceau qui permettait à la voie ferrée du "Petit Rouillac" de traverser l'exutoire.

Il fut construit à la fin du XIXe siècle pour que le train enjambe la Nouère.

Portail datant du 19e siècle construit en pierre de taille et associé à de hauts murs. Une porte cochère, permettant le passage des véhicules, est entourée de deux portes piétonnes dont une est aveugle. Son traitement est toujours soigné et cache une cour de ferme entourée de bâtiments.

L’architecture de la gare de Saint-Amant-de-Nouère-Saint-Genis de la voie ferrée "le Petit Rouillac" rappelle la typologie des gares charentaises. Ce sont des bâtiments aux volumes simples, deux niveaux et deux travées, avec au rez-de-chaussée une salle d’attente des voyageurs et à l’étage le logement du chef de gare. De chaque côté, un petit bâtiment est accolé au corps central. L’un était destiné au stockage des marchandises, l’autre abritait les commodités. Un quai d’embarquement des voyageurs et des marchandises était situé à l’arrière de la gare, le long des anciennes voies de chemin de fer. Cette gare a été construite en 1886 est aujourd'hui transformée en habitation.

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