Balade des chapelles

Au lieu-dit "Kierberg", à l’abri de trois arbres imposants, l’édifice en briques fut construit en 1899. Un fin clocheton le surmonte. La porte et les fenêtres sont de forme gothique. Elle remplace une autre chapelle qui devait dater du XVIIè siècle. Continuez ensuite sur le chemin longeant le côté droit de la chapelle. Si l'accès via la prairie n'est pas possible (clôture électrifiée pour le bétail), il suffit de retourner vers le Ravel "la Ligne 38" que vous venez de quitter et de continuer sur votre gauche : vous rejoindrez ainsi le point suivant.

La chapelle Ste-Anne se trouve à l'endroit appelé "Aen den bickelboom", un arbre que les anciens ont connu. La chapelle fut remaniée en 1892 et ne conserve de ses origines que ses fondements et sa façade en pierres de taille.

Près de la ferme "La Betel", la chapelle date du XVIIIè siècle. Á l’intérieur, sur un autel rudimentaire se dresse un grand crucifix de bois peint, flanqué des statuettes de sainte Apolline et de sainte Lucie. Sainte Apolline subit le martyre à Alexandrie en l’an 249, on lui arracha les dents une à une avant de la jeter au bûcher. Ce qui explique que la croyance populaire la baptisa guérisseuse des maux de dents.

La chapelle se trouve dans le parc du domaine du Château de Gorhez (propriété privée) mais est orientée vers les passants. Dans le parc du Château de Gorhez, près d’un chêne séculaire, elle est de construction relativement récente. Son architecture est peu courante au Pays de Herve. C’est le portail surtout qui est original avec ses deux fausses colonnes qui soutiennent un arc en plein cintre.

Adossé à un bunker, édifice en moellons de grès sous bâtière de tuiles, construit en 1760, rebâti en 1859 et restauré en 1982. Encastrées dans la façade percée actuellement par une porte cintrée entourée de briques comme les deux jours en carrés sur pointe, deux plaques commémoratives. Source : Patrimoine Monumental de Belgique

Saint Roch protégeait les fidèles de la peste et des maladies contagieuses. Il était très vénéré par les fermiers qui l’imploraient pour protéger le bétail et leur famille. La chapelle se trouve sur une butte qui dominait jadis l’étang de Creft. Elle est entourée de deux tilleuls et surmontée d’une vielle croix de fer, restaurée en 2001 par l’association Qualité-Village Saint-Jean-Sart.

Cet autel datant de 1952 évoque la Vierge des pauvres de Banneux. Il est composé de moellons en pierres du pays ainsi que de quelques marches qui vous mènent à la statue.

Placée au bord du chemin de l’Eykerweg, la chapelle Sainte-Anne date de 1658 mais l’oratoire a été restauré au XIXè siècle. De l’origine, elle n’a conservé que sa façade en pierres bleues et son soubassement en moellons. À l’intérieur, seule la statue de sainte Anne présente encore un intérêt ancien.

Au carrefour de deux routes, la chapelle Notre-Dame des Champs date de 1954. Petite chapelle, moderne, fine et élégante, elle a été construite par la Jeunesse Agricole Catholique. Les fermiers priaient Notre-Dame afin qu’elle les aide dans les durs travaux saisonniers.

Construite en 1952, la chapelle est bâtie en briques blanches. Elle renferme une statue de Notre Dame de Fatima connue pour ses apparitions au Portugal en 1917. Cette chapelle avait été construite afin de remercier Notre Dame pour avoir protégé les fermes situées à Helleströp et à Doefberg durant les bombardements de la seconde guerre mondiale.

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Cet autel aurait été érigé en 1760 au centre du marché. Construit en pierre bleue, il est surmonté d’une haute croix en fer forgé. Le chronogramme sur le cartouche du socle indique "aCCeDaMUs zélotes euro". Il s'agit sans doute d'un petit autel de précession consacré à St Hubert, patron de la paroisse, et à St Nicolas, en vue de protéger le marché qui s'étalait chaque lundi sur les places. De chaque côté de la grande niche centrale on reconnaît les figurines des deux évêques : st Hubert accompagné d’un cerf crucifère et st Nicolas avec les enfants.

De toute la région on aperçoit son fier clocher qui s’élance à 64 mètres de haut. Depuis quelques années, notre clocher accueille régulièrement des nichées de faucons pèlerins, suivies de près par Natagora Pays de Herve qui y a placé une caméra "live". L’église, de style néo-gothique, fut achevée en 1910. Elle remplace l'église précédente ravagée par un incendie en 1705. Réalisée en moellons de grès, pierres de tailles et matériaux du pays, elle est l’œuvre du Charneutois Emile Deshayes. Elle ne manquera pas de vous étonner par son élégance et son caractère majestueux. Si l'extérieur présente un aspect particulièrement imposant, l'intérieur vous surprendra par sa luminosité, la simplicité de ses lignes et l'harmonie de ses proportions. Sa nef centrale est digne d’une cathédrale : 55 mètres de long, 31 de large et une hauteur de 24 mètres au sommet du toit. Ses magnifiques vitraux chatoyants sont l’œuvre du maître verrier Camille Ganton-Defoin. Le vaste chœur est ceinturé de 7 grandes verrières illustrant les mystères du rosaire. Vous retrouverez Saint-Hubert et son célèbre cerf sur les vitraux du transept. Le patron de la paroisse est également représenté dans la nef centrale sous forme d'une statue réalisée par Francis Jacobs de Hermée. Quant aux orgues du chœur, elles ont été réalisées par le facteur d’orgues Nagels-Nijs de Kozen en 1991. Cette église est bien récente alors qu'Aubel date du Moyen-Age. Les textes mentionnent notre village pour la première fois en 1248. Il y avait alors une première chapelle à cet emplacement, déjà dédiée à St-Hubert (voir légende racontée au point "maison communale d'Aubel"). Les paroissiens ont ensuite édifié une première église de style roman. Au 17ème siècle, en 1631, un nouveau choeur est construit, l'avant de l'église est conservé. En 1705, l'édifice est complètement ravagé les flammes. On reconstruit alors une nouvelle église, légèrement différente mais toujours en style roman (voir photo), qui perdurera jusqu'en 1907 où il a été décidé d'agrandir l'église. L'église actuelle a été achevée trois ans plus tard. ------- INFO PARCOURS VISITE ECLAIR : En quittant l'église, prenez à droite via le petit parking côté nord et empruntez l'étroite ruelle en face (le long du restaurant "Le Panier Gourmand") qui vous mènera jusqu'à la place Ernst.

Le long de la façade sud-est de l’église paroissiale Saint-Hubert, des petits sentiers vous invitent à la médiation dans le petit parc arboré de l’ancien cimetière. Il faisait jadis le tour de l’église. Désaffecté depuis 1925, vous pouvez y contempler d’anciennes pierres funéraires ouvragées remontant jusqu'au 16ème siècle. Les plus remarquables comportent des caractères gothiques, sont ornées d'un scapulaire, surmontées d'une couronne ou d'armoiries, ou encore le fameux caveau néogothique de la famille Snoeck.