Neuilly-Plaisance: 4km en Centre Ville pour sortir pendant le confinement

Ancienne poste Située rue de Plaisance (rue du Gal de gaulle), les anciens nocéens se souviennent de son exigüité ! De plus elle abritait le standard téléphonique manuel de Neuilly Plaisance « Mademoiselle, le 22 à Neuilly Plaisance…. ». La poste sera transférée un peu plus haut dans la même rue dans les années 1960. Les ateliers d’associations artistiques occupent aujourd’hui les bâtiments.

Ecole maternelle Paul Doumer Elle est en continuité des installations d’Emmaüs. Le bâtiment a une belle architecture reprenant des thèmes Art déco comme les avancées de toit. C’est la plus ancienne école maternelle de la commune, construite en 1930. Elle peut recevoir environ 200 enfants sur 7 classes. Elle possède une aire d’évolution à l’arrière du bâtiment ainsi qu’un jardin école donnant sur la voie Lamarque.

La maison Dumont, domicile et bureaux d’un des principaux exploitants des carrières de gypse du plateau d’Avron. Dumont était un des 3 exploitants des carrières d’Avron à Neuilly Plaisance avec Charlier et Salle et Lamarque. Il fabriquait le plâtre dans les fours installés au plateau d’Avron. Charles Dumont a été maire de Neuilly Plaisance entre 1923 et 1940.

Aujourd’hui, longue coulée paysagée traversant totalement la ville de la Marne aux pieds des coteaux d’Avron. A l’origine, il y avait une voie ferrée à usage industriel qui reliait les carrière et usines de plâtre du plateau d’Avron au four à plâtre et au port sur la Marne, au niveau de l’actuel viaduc du RER. Le chemin de fer à voie étroite descendait jusqu’à 25 wagonnets chargés de gypse ou d’argile dès le milieu du XIXème siècle, jusqu’en 1960. La première locomotive était à charbon et vapeur pour être remplacée dans les années 20 par une machine pétroléo-électrique. Un conducteur et un serre-frein menaient le convoi. Le dernier four a été éteint par les plâtres Lafarge en 1970. Jusqu’en 1984, et depuis la fin de l’exploitation de 1960, il y a eu près de 25 ans d’accumulation de détritus et produits de décharge sauvage. Leur évacuation à débuté au milieu des années 80 pour aboutir en 1988 à l’inauguration de la voie Lamarque plantée d’arbres rares et recherchés ainsi que d’une longue roseraie. Lamarque était le dernier exploitant à utiliser la voie ferrée de transport du gypse

Cette cloche qui était dans le clocher de l’église Saint-Henri depuis 1874, a été remplacée en 1989 par un nouveau carillon de 4 cloches, nommées Geneviève, Madeleine, Marie et Angeline.

Emmaüs et l’Abbé Pierre Henri Grouès, né en 1912 à Lyon est un prêtre catholique ordonné en 1938, puis mobilisé en 1939. A l’armistice, il entre en résistance d’abord dans le Vercors, puis parcours l’Espagne et l’Afrique du Nord pour rejoindre le Gal de Gaulle. Lors de son périple il changera plusieurs fois d’identité pour adopter en final le pseudonyme d’Abbé Pierre. A la libération, il engage une carrière politique et devient député MRP de Meurthe et Moselle de 1945 à 1951. Dès 1947, il loue la grande propriété Decensière, 38 avenue Paul Doumer qui comporte une vaste habitation très délabrée et surtout, un parc de 5 000 m² qu’il achètera ensuite. Progressivement, avec une équipe de bénévoles (religieux et (ou) politiques), il retape la construction pour l’ouvrir en auberge de jeunesse en 1950. Ses émoluments de député sont intégralement consacrés à son œuvre. Après son mandat électif, il débute son action de chiffonnier récupérateur et engage encore plus son aide vers les plus démunis. Dès 1949, il fonde le mouvement Emmaüs, du nom d’un village palestinien cité dans un Evangile. C’est en 1954 que son œuvre prend un essor important, à cause du terrible hiver de ce début d’année où l’Abbé Pierre utilise ses relations pour lancer un appel radiophonique qui restera dans les mémoires. 500 000 000 de francs sont récoltés dont 2 000 000 donnés par Charlie Chaplin ! Emmaüs est lancé sur une nouvelle dimension et la fondation se développe dans la France entière avec des opérations de construction de logements , d’emploi de personnes victimes de la vie et d’opération de recyclage et de vente de tous produits. En témoignent les nombreux hangars installés sur les 5000 m² de la propriété d’origine. Henri Grouès décède en 2007 à l’âge de 94 ans.