La Commanderie de Beauvais-en-Gâtinais

Ce vieux pont de pierre fut construit entre le XIIème et le XIVème siècle, mais l’essentiel du pont date des XIVème et XVème siècle. Il commandait l’une des quatre entrées du Grez « médiéval ».Un édifice qui inspire les artistes ! "Ce vieux pont, accroché sur les cimaises du monde entier ..." ainsi s’exprimait Robert-Louis Stevenson, l’auteur de "l’Ile au Trésor" Avant d’emballer le Pont Neuf à Paris, l’artiste CHRISTO fit un essai magistral sur le Vieux Pont de Grez sur Loing. Composé de 10 arches qui offrent une caractéristique particulière : les culées sont en pans coupés en amont et en pointe aval, pour faciliter l’écoulement de l’eau en cas de crue. Sa structure générale rappelle celle du Pont Neuf à Paris. En effet les 3 arches centrales avaient sauté en août 1944 et il a fallu 40 ans pour le voir restauré. Franchir le Loing fut de tout temps une contrainte permanente. Au milieu du pont, sur le parapet en regard du Loing, deux sculptures, une de chaque côté du pont, en demie sphère avec une fleur de Lys en partie basse et une date en partie haute 1764, le 17 est sculpté à droite de la demie-sphère et le 64 à gauche, vue de dessus.

Erigée vers 1127 par Louis VI le Gros, en même temps que Yèvre-le-Châtel et Moret, la tour de Gal, ou de Ganne, fut l'un des donjons de la ligne de défense de l’Île de France face à la Bourgogne et la Champagne.C’est dans ce donjon quadrangulaire que meurt, en 1531, Louise de Savoie, mère de François Ier, qui fuyait l’épidémie de peste. La forteresse et les murailles sont sans doute démantelées sous Henri IV, laissant la cité ouverte. Une tourelle comportant un oratoire dirigé vers l’Ouest, laisse supposer un dôme aujourd’hui disparu. Blanche de Castille, Philippe Le Bel et Jean Le Bon y résidèrent durant la guerre de 100 ans. La Tour fut démantelée à partir du XVIIIème siècle.

Tombez sous le charme de ce petit village riche en histoire et imprégnez-vous de l’atmosphère bucolique de cette commune qui fut le théâtre d’une intense activité artistique !Village fleuri, traversé par le Loing, Grez-sur-Loing a su conserver son attrait et protéger son patrimoine. Cette commune bénéficie d’une riche histoire, tout d’abord médiévale puis artistique dont l’héritage patrimonial est particulièrement bien préservé. Le vieux pont de pierre qui enjambe le Loing, les ruines de la Tour de Ganne, l’Eglise… Grez-sur-Loing c’est un ravissement pour les yeux qui a attiré les artistes du monde entier à l’instar de Carl Larsson, Seïki Kuroda, les frères Harrison et bien d’autres encore… Le joli pays s’allonge gracieusement sur la rive gauche du Loing dont les berges, site naturel privilégié, sont le lieu idéal pour les amateurs de pêche. Nombreux sont ceux qui sont tombés « en amour » pour ses petites ruelles fleuries et encore pavées, pour ses vieilles pierres dans ce petit village de caractère ! Pourquoi pas vous ?! LE SAVIEZ-VOUS ? La structure générale du vieux pont de pierre datant du XIIe siècle rappelle celle du Pont Neuf à Paris comme l’avait identifié l’artiste Christo venu « l’emballer» à titre d’essai en 1984, après une reconstruction à l’identique qui a presque attendu 40 ans.

Cette forêt constitue la continuité du massif bellifontain vers le Sud. Cette forêt domaniale occupe le périmètre géologique du Golfe de Larchant et entoure le marais devenu réserve naturelle régionale.Avec ses étendus de sable fin, ses rochers pittoresques, cette forêt s’inscrit complètement dans la physionomie de la forêt de Fontainebleau. Cette forêt se situe principalement sur le territoire de Larchant, et fait référence à une ancienne commanderie des Templiers sur le territoire de Grez-sur-Loing.

devenu le bureau des VNF (Voies Navigables de France)

La cité médiévale des bords du Loing possède tout le charme d’une petite ville de province. Ce site témoigne d'un long passé historique de la préhistoire à nos jours en passant par ses riches heures médiévales…Aujourd’hui Nemours garde le charme d’une cité ancienne avec ses ruelles pittoresques et son château sur les bords du Loing. Un peu d’histoire... Les traces d’occupation humaine datent du paléolithique attestées par la découverte de vestiges remontant à cette période. A l’époque médiévale, le premier seigneur de Nemours est Orson en 1120. Son gendre, Gauthier de Villebéon (Gauthier Ier), permet la construction du château et de l’église Saint Jean-Baptiste. La ville est incendiée en 1358 durant la guerre de Cent Ans. Capitale du Gâtinais, la ville prospère durant les siècles suivants. Le 7 juillet 1585, au château, est ratifié le Traité de Nemours interdisant le culte protestant et excluant Henri de Navarre de la succession du trône (futur Henri IV). En 1789, Pierre Samuel Dupont est député de Nemours, 10 ans plus tard, il quitte la France pour les Etats-Unis où son fils, Eleuthère Irénée, crée la multinationale Du Pont de Nemours. En 1800, la ville perd sa préfecture au profit de la ville de Fontainebleau. Encore ville rurale à la fin de la Seconde Guerre mondiale, elle prend petit à petit plus d’importance dans la vie économique de la région, sa population suivant la même croissance. Le château Bâti au XII° siècle, le château fort constituait la principale partie de la défense de la ville fortifiée. Au départ, la vocation du château était le repos pour les Seigneurs revenus de Croisades. Modifié au XV° siècle par le Duc de Nemours pour un usage de résidence, puis au XVII° siècle, le château a depuis gardé son aspect. Une des tourelles du donjon recèle une magnifique Chapelle à deux niveaux. Eglise Saint Jean-Baptiste L’église Saint Jean-Baptiste est construite en 1170 à la demande de Gauthier Ier de Nemours. L’église est détruite dans l’incendie de la ville au début du XV° siècle, puis reconstruite à partir de 1445 et enfin achevée en 1555. Le chœur date de cette reconstruction. En 1850 et 1890, l’intérieur de l’église est aménagé avec la pose de vitraux et d’un maître autel dédié à Saint Jean-Baptiste. Le Musée départemental de la préhistoire d’Île de France Situé à proximité de plusieurs sites paléolithiques, ce musée est consacré à la préhistoire et la protohistoire d’Île de France depuis l’apparition de l’homme jusqu’à la période gallo-romaine. En plus des objets archéologiques, le musée présente des moulages de sols d’habitats de sites préhistoriques. Deux circuits sont proposés aux visiteurs, un court, parfait pour les enfants et un long destiné aux personnes désireuses de parfaire leurs connaissances.