Du lac du Deiro à Las Vergnas

Au VXIIIème siècle, les voies de communication en Corrèze sont quasi inexistantes ou difficilement praticables. En effet, le relief est important et les zones humides fréquentent. Afin de favoriser les échanges entre les villes (axe Bordeaux–Lyon) et le commerce, de nouvelles routes voient le jour dans la seconde moitié du XVIIIème. Les travaux sont dirigés par Pierre Marie Jérôme Trésaguet ingénieur en chef des ponts et chaussés collaborateur de Turgot intendant du Limousin (de 1761 à 1774).

L’Eglise St Maurice du XIIème siècle se compose d’une architecture romane, l’abside est encadrée de moulures en boudins, l’extérieur plusieurs modillons du XIIème soutiennent la corniche. Le style gothique s’affirme avec les trois chapelles de cœur et leurs croisées d’ogive (XVI). A l’intérieur pas moins de 41 blasons peints sont représentés ainsi que des peintures et litres funéraire de différentes époques. La magnifique croix calcaire de l’oratoire est du XVIème.

Propriété de la commune de Darnets, le site de Las Vergnas de 9ha vous propose de découvrir différents milieux naturels (zone humide, lande…) ainsi que les espèces qu’ils abritent. Un sentier agrémenté de panneaux explicatifs vous permet de circuler au cœur de ces espaces et de comprendre toute leurs richesses. Ce site est géré par la commune de Darnets en partenariat avec le conservatoire des espaces naturels du Limousin.

Les zones humides présentent une grande importance pour la préservation de la ressource en eau, tant quantitative que qualitative. Elles sont comparées à des stations d’épurations naturelles… (lire la suite panneau N°1).

Chez les crapauds et les grenouilles, la majeure partie des échanges respiratoires se font par la peau et les muqueuses de la bouche très riche en vaisseaux sanguins…. (lire la suite panneau N°2).

L’aulne (Alnus glutinosa) est un arbre de la famille des bétulacées comme le bouleau. Il est encore nommé vergne ou verne. L’aulne glutineux est nommé ainsi en raison de ses jeunes pousses collantes… (lire la suite panneau N°3).

Cette ancienne mare, restaurée par la commune, autrefois appelée « cerbe ou serve», capture l’eau en tête de vallon. Maçonnée en grosses pierres liées par un mortier argileux chaulé, elle assurait l’abreuvement du bétail et l’irrigation des prés en contrebas. Certaines serves permettaient de récolter du cresson, d’autres permettaient de faire tremper le chanvre afin d’en ramollir les fibres. Eloignée du village et oubliée de la mémoire des anciens, ses fonctions hormis l’irrigation restent vagues.