Circuit entre Vienne et Tard

En se retournant on surplombe le cœur de ville duquel pointe le clocher de la Collégiale. Haut de 52 mètres, il guide les pèlerins sur le Chemin de Saint-Jacques passant à cet endroit.

Très ancien village de Saint-Léonard, il apparaît déjà à la fin du Moyen-Âge, dès les XIVè et XVè siècles, sur les cartes anciennes. On y voit des maisons et corps de ferme dont l’architecture en attestent.

Ici, 4 moulins à l’origine, dont peut-être le plus ancien de la région, attesté dès 1468. En 1671, le Tard sort de son lit, détruisant l’un d’eux. Deux bâtiments abritant les anciens moulins sont toujours debout. L’un, en bord de route, porte toujours sa vieille roue à augets, il a produit du cidre dans son pressoir jusqu’en 1959, et de la farine jusqu’à la fin des années 1970. À l’intérieur, les mécanismes, engrenages et outils de meunerie ont été conservés. Propriété privée.

D’ici un joli point de vue portant jusqu’au clocher de la Collégiale de Saint-Léonard, par temps clair !

Tout comme Dandalais, Marsac est un des plus anciens villages de Saint-Léonard de Noblat, vraisemblablement paroisse, il a été retrouvé des traces de cimetière et l’ancienne chapelle est toujours debout…sous le lierre qui retient encore ses murs fragiles !

On y fabrique du papier dès les années 1730, grâce à ses 4 roues. Racheté 10 000 francs par François Rougerie en 1821, il devient filature (laine). Il appartient aujourd’hui toujours à la famille Rougerie, le moulin a disparu mais la maison de famille est devenue un gîte de vacances apprécié ! Propriété privée.

En 1673, il y a deux moulins (blé et papier). Au 19e s., les bâtiments modernisés abritent cuves, cylindres, presses, étendoirs, trépans, pourrissoir à chiffon. 4 équipes d’hommes et de femmes produisent 10 000 rames de papier par an. En 1920, l’entreprise compte 60 ouvriers. Elle ralentit pendant les grèves de 1938 et durant la guerre mais perdurera jusqu’en 1975. L’ancien moulin a été détruit, mais les bâtiments (20ème s.) témoignent encore de 3 siècles d’activité papetière. Propriété privée, ne se visite pas.

Point de vue depuis le sentier – Ces moulins sont attestés dès le 12e s. et sont construits en s’adaptant aux techniques et matériaux locaux et à leur usage ; fondations très solides pour résister à l’eau et à la pression, étages en pans de bois et torchis (terre, chaux et foin ou brique). En 2009, l’entreprise de porcelaine J.L. Coquet établit dans le grand moulin, un espace expo-vente, avant de déménager en centre historique 2019.

Avec ses 22 arches en courbe, sa hauteur maximale de 26 mètres et ses 480m de longueur totale, le viaduc de Saint-Léonard (1881) est un édifice remarquable sur la ligne Limoges-Eymoutiers.

Point de vue sur l’ancienne carrière qui n’est plus exploitée aujourd’hui mais sert de nichoir chaque année à un couple de Faucons Pèlerins et de Grands Corbeaux, donnant parfois lieu à des joutes entre les deux espèces. 

Ces prés, zone humide à forte valeur écologique, régulent et filtrent la ressource en eau, améliorant ainsi sa qualité. C’est un réservoir de biodiversité. En été la mégaphorbiaie sert de refuge à de nombreuses espèces d’insectes, d’oiseaux et au Sonneur à Ventre Jaune, amphibien protégé. L’homme y a laissé son empreinte et a contribué à l’entretien de ces terres via le pâturage des bœuf et chevaux.