Sentier du Menhir

Érigé vers 1921 sur le parvis de l’église, sur les plans de l’architecte limougeaud Henri Geay. Original, il s’élève sur un socle de base hexagonale. Les six faces du bloc central portent les inscriptions et sont séparées par des colonnettes moulurées. L’ensemble portant une étonnante sculpture circulaire. L’inspiration antique, en vogue à cette époque, est très apparente. L’enclos maçonné autour (1923), était surmonté d’une grille en fer aujourd’hui disparue.

Croix latine en fer forgé à décors en volutes et motifs en cœurs, sur petit socle étroit et rectangulaire en granit, taillé en double escalier monolithique. L’ensemble, restauré, est simple et mesure à peine plus d’un mètre de hauteur. Les croix de chemins sont difficiles à dater. Cependant, les croisillons en fer forgé, récents, sont généralement datés de la période post-révolutionnaire, remplaçant la plupart du temps des croix plus anciennes en bois, pierre, tombées, détruites ou volées.

Si le site est cité dès 1228, le château actuel est plus récent (16e/17e s.). Il présente un plan en U, constitué d’un corps rectangulaire et de deux pavillons carrés. Au centre, une tour porte un décor imitant les mâchicoulis des châteaux fortifiés. Implantées sur une terrasse ouverte sur un champ, des écuries complètent l’espace de manière géométrique. La porte d’entrée, la façade, la tourelle, l’escalier central et une cheminée sont inscrits aux Monuments historiques (1979).

Inscrit aux MH (1984), c’est l’une des pierres levées les plus monumentales du Limousin (Hauteur : 5,20 m dont 20% enterrés, largeur : 1,50 m). Érigé durant la période paléolithique, il pût être partiellement étudié lorsque le pin centenaire auquel il était accolé fut arraché par la tempête de 99. Lors des fouilles, peu d’objets ont été découverts. Il est dit qu’aux Rameaux, il fait quatre fois le tour du pré pendant l’élévation, au cours de la messe ! Situé sur une propriété privée.

Créé à l’origine pour abriter des réfugiés et officiellement nommé Centre de Séjour Surveillé, il est utilisé par le régime de Vichy pour enfermer “les indésirables” politiques dès 1940, puis les résistants en 1942. Le 11 juin 1944, suivant les massacres de Tulle et d’Oradour-sur-Glane, un détachement du maquis de Georges Guingouin prend le contrôle du camp et libère 270 prisonniers...Prenez le temps de découvrir son histoire contée sur les panneaux d’information installés sur place.

Probablement datée du XIIIème siècle, elle est dotée d’un clocher carré (XVIIe. s.), d’un portail de type limousin et sur le côté, une croix en granit. Son plan se compose d’une nef unique à deux travées voûtées d’ogives. À l’extérieur, le chevet présente un pignon triangulaire et deux contreforts massifs qui lui donnent un aspect défensif. Les corbeaux suggèrent la présence ancienne de hourds (au Moyen Âge, échafaudages de surveillance). Côté gauche du chevet, une pierre est gravée d’un cadran solaire.