La Source du Durzon - Canalettes

C'est espèce commune mais discrète. Elle est surtout visible autour des flaques et mares forestières ou près des petits ruisseaux forestiers. La salamadre ne vit pas dans l'eau mais autour. Elle se reconnait à sa robe noire tachetée de jaune.Source:  Dossier "Préserver la biodiversité des mares et des lavognes" édité par le Parc Naturel Régional des Grands Causses.

On appelle ce petit pont de tuf*, le pont "Hugo" car de l'autre côté, se trouve la propriété des descendants de Victor Hugo. Jean Hugo (1894-1984), arrière-petit fils de l'écrivain, costumier, décorateur de théâtre et peintre,  avait sa résidence d'été au Mas de Rogez, dans la vallée du Durzon. Très attaché à Nant et à son église, il dessina les cartons des  trois vitraux de l'abbatiale qui représentent les principaux épisodes de la vie de St-Pierre. Réalisés par M. Cavalier, maître verrier, ils furent posés en 1986.*Tuf : formations calcaires déposées par certaines sources issues de massifs karstiques, sur des végétaux, mousses, feuilles d’arbres, qui se sont pétrifiés.

Située au pied du Larzac, au sud ouest de Nant, la Source du Durzon est une résurgence karstique dont le bassin d'alimentation s'étend sur environ 100km², entre l'Hospitalet du Larzac, Le Caylar, Cazejourdes, et Egalières. Le système karstique ne retient pas d'eau en surface et constitue des grandes réserves d'eau souterraines. Le débit de la source varie entre 0,8m3/s et 35m3/s et et sa température moyenne est  de 11,13°C. Le Durzon court pendant 6km et se jette dans la Dourbie au lieu dit la Mouline.

L'abri des Canalettes a été creusé par les courants d'eau des mers de l'ère secondaire. Il est constitué d'un large auvent de 4 mètres de hauteur et la surface abritée est d'environ 60m². Les fouilles archéologiques, menées de 1980 à 1996, ont révélé qu'il s'agissait d'un habitat où des chasseurs-collecteurs moustériens ( - 70-80000 ans) ont installé des campements temporaires saisonniers (printemps et été). En effet, la situation de l'abri, en contrebas du plateau et protégé des vent, l'existence d'un point d'eau à proximité, des gîtes naturels riches en matières premières silicieuses et la topographie permettant d'exploiter un gibier diversifié ont certainement favorisé l'installation des hommes sur ce site. Cet abri servait au débitage des matières premières et à des activités de boucherie.