Sentier de Pays de Hauts de Meuse

Bonzée fut sévèrement éprouvé lors de la Première Guerre mondiale, ceux qui ont lu l’ouvrage de Maurice Genevoix (1890-1980) : « Ceux de 14 », se remémoreront les pages décrivant ce que cet académicien a vécu ici. Bonzée est aujourd’hui un village dynamique et agréable partagé par le ruisseau du Longeau qui coule en son milieu. On y trouve diverses activités équestres : école d’équitation et centre d’attelage. Pour les férus d’écologie, vous y trouverez votre bonheur au Centre Permanent d’Initiation à l’Environnement (CPIE) au centre du village. Et pour ceux qui voudraient se rafraîchir, rendez-vous au plan d'eau de la base de loisirs du Colvert y faire quelques brasses…

Tout, dans la belle église de Génicourt, l’architecture, le mobilier, les vitraux, le décor peint, donne encore une idée fort suggestive d’un ensemble paroissial de qualité de l’époque de la Renaissance, marquée en Lorraine par Ligier Richier. Cette église gothique flamboyant a été construite à l’initiative de Philippe de Norroy et de son épouse, Nicole d’Apremont, seigneurs de Génicourt. A l'intérieur de l'église Sainte-Marie-Madeleine de Génicourt se trouve une œuvre de Ligier Richier : La Vierge, ou Dame de Génicourt. Cette statue de la Vierge faisait partie à l'origine d'un Calvaire formé par la figure du Christ en croix et celle de Saint-Jean, statues toujours en place dans l'église de Génicourt-sur-Meuse.

Contournez le parking et suivez le balisage «croix bleue» et «rond rouge». Tout au long du sentier, les milieux s’enchaînent sur une distance relativement courte et chacun accueille des espèces différentes et variées dont l’histoire est toujours en mouvement.

La Meuse est un fleuve européen de 950 kilomètres de long dont le bassin, relativement étroit, est orienté sud-nord. Elle traverse la France, la Belgique et les Pays-Bas et se jette dans la mer du Nord. Elle prend sa source à 409 mètres d’altitude à Pouilly-en-Bassigny.

Benoîte Vaux est un haut lieu de pèlerinage connu depuis très longtemps en Lorraine. Ancien prieuré élevé au 12° siècle, l'église construite au 18° siècle est richement décorée et possède de belles stalles. A voir, près de la fontaine, un chemin de croix dont les 14 stations sont taillées dans un bloc de pierre. Benoîte-Vaux Accueil est une société laïque, qui gère le site de Benoîte-vaux. Ce site propose accueil, hébergement et restauration. Il est utilisé pour la tenue de réunions, séminaires, formations mais aussi pour l'organisation de séjours de vacances, d’événements familiaux (anniversaires, mariages...) et pour les haltes spirituelles (chapelle, église classée, grande salle cultuelle et chemin de croix). L'association organise des manifestations annuelles de type cultuelle et culturelle : pèlerinage, brocante, conférences...

Le château de Thillombois a été construit à la fin du Moyen-Âge puis transformé et embelli au 18° et 19° siècle par une illustre famille, la famille de Nettancourt-Vaubécourt. De la construction d’origine il subsiste deux tours carrées, équipées de fenêtres de tir, et une aile. En son extrémité fut ajouté en 1825, un nouveau corps de logis. Cette adjonction ne porta pas atteinte à l’harmonie du lieu. L’architecte sut avec une parfaite habileté ornementer l’ensemble d’une manière homogène et gracieuse. Les Nettancourt-Vaubécourt furent propriétaire du château jusqu’en 1961, il devint alors un lieu d’accueil de colonies de vacances pour la ville de Mantes-la-Ville. Le parc à l’anglaise et la chapelle sont protégés au titre des Monuments Historiques. Depuis 1991, l’association « Connaissance de la Meuse » était locataire du château. Soutenue par des partenaires publics et privés, sans oublier la part importante du bénévolat, l’association a réalisé d’importants travaux de restauration du château, des communs, et du parc à l’anglaise de 43 hectares. La mairie de Mantes-la-Ville, ayant décidé de le vendre, il risquait d’être privatisé et de refermer ses portes. C’est pourquoi « Connaissance de la Meuse » l'a acheté en 2011 afin d’en garantir l’usage public et de poursuivre sa mise en valeur. Le château de Thillombois est, à présent, le siège de nombreuses manifestations. Il est également un cadre privilégié pour y organiser mariages, réunions de famille, séminaires. chateau-thillombois.com/

Lahaymeix est au cœur du Vent des Forêts. Au cœur du département de la Meuse le Vents des Forêts est un réseau de balades parsemé d’œuvres de bois, de pierre ou de fer. C’est l’association « Vent des Forêts » qui est à l’initiative de cet espace de plein air, plein de respiration. Depuis bientôt 20 ans, elle invite chaque année une dizaine d’artistes internationaux à venir porter un regard imprévu sur la nature. Pendant une quinzaine de jours, ces artistes sont logés chez les habitants de 6 petits villages de campagne entourant la forêt : Fresnes-au-Mont, Ville-devant-Belrain, Lahaymeix, Dompcevrin, Pierrefitte-sur-Aire et Nicey-sur-Aire. En immersion dans le contexte rural et nature du cœur de la Meuse, les artistes vont ériger des œuvres en harmonie avec la forêt, aidés par de nombreux bénévoles et artisans locaux qui n’hésitent pas à prêter leur grange, leurs outils, à donner des matériaux, à aider au transport... La réalisation des œuvres donne lieu à des rencontres et façonne l’histoire de cette forêt originale au cadre naturel en perpétuelle transformation dû aux saisons, à la pluie, à la neige, au soleil ou à l’exploitation forestière. Exposées au temps qu’il fait et au temps qui passe, la nature finalise l’intégration des œuvres qui, petit à petit, se retrouvent colonisées par les insectes et envahies par la mousse. Vent des Forêts a donné naissance à plus de 200 œuvres réparties sur 5000 hectares (100 sont visibles), le long de 45 kilomètres de sentiers balisés et partagés en 7 circuits à parcourir à pieds ou à vélo. Le long de ces sentiers, chacun peut voir surgir des œuvres au coin d’une clairière, le long d’un champ de blé ou au beau milieu d’un verger. Ces sentiers d’art contemporain se situent dans un espace de vie partagé par les habitants, les agriculteurs, les chasseurs, l’ONF… Ils sont accessibles librement à tout promeneur, randonneur, curieux.

L'Office de Tourisme Cœur de Lorraine vous propose de nombreuses brochures, des idées d'activités, des visites guidées et une aide à la recherche de locations meublées ou gîtes. L'office de tourisme abrite le Musée d'Art Sacré et la Bibliothèque Bénédictine de Saint-Mihiel dans le cadre prestigieux de l'ancienne abbaye bénédictine.

Les dames de Meuse dominent la ville de Saint-Mihiel, formées de sept énormes blocs de roche calcaire hauts de 20 mètres. Sur cette falaise a été équipé un grand nombre de très beaux itinéraires qui vous permettront de pratiquer l'escalade. Ce site est classé ‘site sportif ‘ et on peut y accéder librement.

Au cœur de la nature, entre Saint-Mihiel et Woinville, dans la vallée de la Marsoupe, le ruisseau qui arrose la ville de St-Mihiel, le domaine de Marsoupe est un ancienne ferme réhabilitée. Les propriétaires passionnés de sports mécaniques, ont aménagé un terrain pour la pratique du 4x4.

La pierre de la Dame Schone, haute de 2,65m, est d'un âge incertain. Elle pourrait dater de 3000 à 1500 ans avant notre ère. Peut-être ancien lieu de culte druidique, elle fut probablement pierre de fertilité. Les Allemands sont aussi passés par ici, ainsi qu'en témoignent des inscriptions dans la roche (inscription « Mit Gott », avec dieu). Sur le côté on remarquera une belle croix pattée. D'autres inscriptions et dessins se lisent difficilement sous la mousse.

Notre-Dame de l'Étanche a été fondée vers 1144 par Philippe. Il s'agissait au départ d'un monastère. Les premiers donateurs sont Albéron de Chiny, évêque de Verdun, Bertrand le Loup et son neveu Albert, seigneurs de Faverolles. L'église aurait été consacrée en 1147. La première charte existante date de 1157. Dans son voisinage, s'élevait aux origines un couvent de femmes, lui aussi de l'ordre de Prémontré, mais qui disparut par la suite. Cette abbaye modeste possédait cependant le prieuré de Benoîte-Vaux, célèbre lieu de pèlerinage lorrain. Détruite de fond en comble en 1632 par les Suédois, elle a été reconstruite en 1743 avec une aile à neuf cellules ; la chapelle a été terminée en 1770.

Les étangs du Longeau vous attendent toute l'année pour profiter d'un poste de pêche idéal sur deux étangs, dans un cadre naturel agréable. Dans un site Nature on trouve ici camping, restaurant, bar et guinguette. www.foxycamp.com

Maurice Genevoix est né à Decize (Nièvre), le 29 novembre 1890. Mobilisé en 1914, il dût interrompre ses études pour rejoindre le front comme officier d’infanterie. Très grièvement blessé à proximité des Eparges, il devait tirer de l’épreuve terrible que fut la guerre des tranchées la matière des cinq volumes de "Ceux de 14" : Sous Verdun (1916), Nuits de guerre (1917), Au seuil des guitounes (1918), La Boue (1921), Les Éparges (1923), œuvre qui prit place parmi les grands témoignages de la Première Guerre mondiale. Il fut élu à l’académie française le 24 octobre 1946. Maurice Genevoix s’est éteint le 8 septembre 1980.

Cet éperon rocheux constituait un objectif militaire de 1ère importance, l’ampleur des combats en est la preuve. De là, vous voyez Marchéville-en-Woëvre, village près duquel disparu Louis Pergaud, auteur de « La guerre des Boutons » prix Goncourt 1910. Louis Pergaud avait écrit dans son carnet de guerre : « La prise de Marchéville ne signifie rien. Il faut être idiot pour songer prendre un village et des tranchées aussi puissamment retranchées, avec des effectifs aussi réduits que les nôtres.» Il disparaît dans la nuit du 7 au 8 avril 1915. "Dans le but de réduire le Saillant de Saint-Mihiel formé dès septembre 1914, les français opèrent un assaut aux Eparges le 17 février 1915. Cet assaut est immédiatement suivi de contre-attaques allemandes qui permettent à ces derniers de reprendre le terrain. S’ensuivent alors d’âpres combats de surface mais surtout des combats de mines. Les 9 et 10 avril 1915, un bataillon du 8ème Régiment d’Infanterie s’empare de l’éperon Est des Eparges (point X). Ce n’est pas pour autant que les combats des Eparges sont terminés : le 24 avril 1915, Von Stranz lance avec succès une attaque des Eparges à la Tranchée de Calonne. Les combats continuent les mois qui suivent, avec plus ou moins d’intensité. Ce n’est qu’en septembre 1918 que le site des Eparges est libéré, grâce à l’offensive de la 1ère armée américaine qui libère le Saillant. Le 14 septembre 1918, les américains sont à Fresnes-en-Woëvre : les Eparges ne sont plus aux mains des allemands. Source : Document Empreintes et Mémoires édité par le Conseil Départemental de la Meuse.