Ici c'est ailleurs : le patrimoine tourquennois vous fait voyager_Itinéraire "Tour de France"

ICI / Créés en 1953 par l’ingénieur Jean Prouvé pour une commande du Ministère de la Reconstruction, les deux Pavillons Métropole tourquennois ont des allures de cabanes futuristes. Fabriqués en usine et assemblés sur place en quelques jours, ils sont à la pointe de la technologie de l’époque et sont aujourd’hui classés Monuments Historiques. (99 rue du Général Marchand) AILLEURS / Les chalets de la plage de Gruissan Fermez les yeux et écoutez le bruit des vagues. Vous êtes sur la plage de Gruissan au bord de la Méditerranée, où dès la fin du 19e siècle, vont pousser 1200 chalets sur pilotis. Résidences principales ou chalets de vacances, ils ont été immortalisés par le film 37,2 le matin en 1986.

ICI / A la fin du 19e siècle, Tourcoing connait une formidable expansion industrielle et de nombreuses usines voient le jour. Surnommés « Châteaux de l’Industrie », leur architecture s’inspire de celle des châteaux, médiévaux ou Renaissance, comme pour l’ancienne filature de laine Van de Berghe–Marescaux transformée en université dans les années 1990. (35 rue Sainte Barbe) AILLEURS / La Cité de Carcassonne Au 19e siècle, l’architecte Eugène Viollet-Le-Duc restaure la cité médiévale et donne à cet ensemble architectural situé le long de la rivière Aude, sa grandiose silhouette actuelle en dotant ses tours de toitures d’ardoises et de tuiles. La Cité est classée au Patrimoine Mondial de l’Humanité depuis 1997.

ICI / Construit entre 1885 et 1912 par les architectes Charles Maillard et Louis Le Blan, le nouvel Hôtel de Ville montre la prospérité de la ville industrielle et l’ambition des édiles. C’est un imposant palais, de style napoléonien, autour duquel est réaménagé un nouveau quartier. Au-dessus de l’horloge, le blason de Tourcoing est surmonté d’une Victoire entourée de deux sculptures, symboles de l’agriculture et de l’industrie. AILLEURS / L’Opéra Garnier, place de l’Opéra à Paris Réalisé entre 1861 à 1874 par le jeune architecte Charles Garnier, premier prix de Rome, à la demande de l’Empereur Napoléon III, l’Opéra devient le modèle ultramoderne du style Second Empire pour tous les architectes de la fin du siècle. Ainsi, la rotonde d’entrée de l’Hôtel de ville de Tourcoing est largement inspirée du Pavillon de l’Empereur sur l’aile Est de l’Opéra.

ICI / En 1911, l’architecte tourquennois Jean-Baptiste Maillard réalise, à proximité de son atelier de la rue Nationale, la maison d’un riche industriel, M. Masurel – Jonglet. Cette villa à colombages, construite avec de véritables pans de bois, propose une version citadine des célèbres villas balnéaires du début du 20e siècle au Touquet ou en Normandie. (28 rue de Wailly) AILLEURS / Villa balnéaire du Touquet-Paris-Plage Bâtie à la fin du 19e siècle entre mer et forêt, la station balnéaire du Touquet devient le lieu de villégiature préféré de riches anglais et parisiens. Surnommé le « Jardin de la Manche », est une élégante Ville-Jardin qui compte nombre de prestigieuses villas de styles éclectiques, reflets de l’architecture de cette époque.

ICI / L’église Saint Christophe commence son histoire vers le 8e siècle et connait de très nombreuses transformations au fil du temps. Elle doit sa silhouette actuelle, de style néo-gothique, à l’architecte Louis Croïn qui, à la fin du 19e siècle, surélève son clocher et sa flèche et reconstruit son beffroi. Pour l’agrandissement de sa sacristie, en 1892, il s’inspire de l’architecture de la sacristie de la cathédrale Notre-Dame de Paris. AILLEURS / La sacristie de la cathédrale Notre-Dame de Paris Reconstruite entre 1845 et 1849 par l’architecte Eugène Viollet-le-Duc, la sacristie de la célèbre cathédrale abrite le Trésor de celle-ci qui contient notamment des reliques de la Sainte Couronne et de la chemise de Saint-Louis. La sacristie a été épargnée par l’incendie de 2019 et son précieux contenu mis à l’abri dans les réserves du Louvre.

ICI / Au début du 20e siècle, l’essor des activités industrielles et commerciales de la ville exige la construction d’une nouvelle Chambre de Commerce. Un vaste édifice est élevé (1909-1910) selon les plans de l’architecte d’origine tourquennoise Charles Planckaert. La richesse du décor sculpté de la façade, l’adjonction d’un beffroi et d’un carillon participent à l’ennoblissement de l’édifice, pendant du nouvel Hôtel de ville. Classé Monument Historique depuis 2019, le bâtiment est aujourd’hui en attente de nouveaux usages. AILLEURS / La Chambre de Commerce et d’Industrie de Lille (Nord-Pas de Calais) La Chambre de Commerce est pour ainsi dire la sœur jumelle de celle de Tourcoing ! Réalisée, après celle de Tourcoing, par Louis Marie Cordonnier (1909-1920), elle a été classée Monument Historique en 2016. Elle abrite aujourd’hui des boutiques de luxe au rez-de-chaussée et des espaces de co-working aux étages.

ICI / Offerte en 1909 par ses amis au chansonnier tourquennois, Jules Watteuw, la Maison du Broutteux avec son décor peint et sculpté rappelle l’époque où Tourcoing était riche de très nombreuses maisons à colombages. De nombreux incendies, dont celui de 1711, ont mis un terme à cette architecture en bois et ont développé l’emploi de matériaux pérennes comme la brique donnant à Tourcoing son aspect actuel, typique des villes du Nord. (19 rue Jules Watteeuw) AILLEURS / Centre historique de Dijon En Bourgogne comme en Alsace ou en Normandie, on trouve encore des constructions à véritables colombages et pan de bois. La restauration de ces demeures devenues des monuments historiques requiert aujourd’hui un savoir-faire particulier et confère un charme tout particulier aux centres historiques.

ICI / En 1952, l’architecte Charles Vollery réalise pour les frères Servais deux maisons jumelles le long de la rue Faidherbe. Ces demeures marquent l’entrée de leur propriété et de leur entreprise, une robinetterie familiale, dont les entrepôts, encore en fonctionnement aujourd’hui, donnent sur la rue de Chanzy. Construit après-guerre, leur style architectural s’inspire d’une villa devenue très connue dans la région : la Villa Cavrois. (30-32 rue Faidherbe) AILLEURS / La Villa Cavrois à Croix (Nord-Pas de Calais) Conçue entre 1929 et 1932 par l’architecte Robert Mallet Stevens, l’édifice est aujourd’hui classé Monument Historique. Mal aimée dans le quartier du fait de son architecture jugée trop moderne pour l’époque, la Villa a failli disparaitre et a été sauvée grâce à un collectif de passionnés dans les années 1990.

ICI / Résidence Art Déco emblématique de Tourcoing, la Résidence des Arcades a été construite dans les années 1930 lors d’importants travaux qui ont bouleversé la physionomie historique du quartier de la gare. La majestueuse façade créée par les architectes Maurice Batteur et Léon Chandèze et l’entrepreneur Fabien Rateau vient rythmer de manière très élégante l’avenue Dron sur près de 157 m de long. (1 avenue Dron) AILLEURS / Résidence place Lisfranc à Marcq-en-Barœul Vous avez comme une impression de déjà-vu ? Et pour cause, quelques années (1928-1929) avant de concevoir la Résidence des Arcades à Tourcoing, la même équipe d’architectes-entrepreneur a réalisé une résidence, d’aspect très similaire en briques vernissées, mosaïques et toiture mansardée le long du Boulevard des Trois Villes, devenu le célèbre Grand Boulevard, au niveau du Croisé-Laroche à Marcq-en-Baroeul.

ICI / En 1260, Mahaut de Guînes, tante du seigneur de Tourcoing, donne un manoir rural pour les « pôvres de Torcoin ». Mais sous vos yeux, il n’en subsiste rien car il a fait place au couvent des Sœurs Grises de Comines, organisé autour d’une chapelle et d’un cloître (17e et 18e siècle). Le site est agrandi au 19e siècle, transformé aujourd’hui en un restaurant, une salle de spectacle et des logements. Quant à l’ancien hospice, il est depuis 2004 une Maison Folie, animée par une programmation d’expositions et de spectacles. AILLEURS / L’Hospice Marguerite de Flandres à Seclin La fondation d’établissements charitables dans la métropole lilloise est une affaire de femmes ! L’hospice d’Havré présente bien des similitudes avec ses « grands-frères » : l’hospice Comtesse (1237- 17e et 18e siècle) fondé par Jeanne de Flandre et l’hôpital Notre-Dame de Seclin (1246 –15e au 18e siècle), fondé par sa sœur Marguerite. Mais une différence de taille singularise Tourcoing : l’absence d’une salle de malades !

ICI / Réalisée en 1904-1905 par l’architecte Sidney Dunnett, la gare de Tourcoing est l’exemple même de la gare moderne du début du 20e siècle. Son architecture mêle harmonieusement les matériaux anciens (pierre et briques) et modernes (verrière à charpente métallique). Les voyageurs bénéficient à l’époque du confort d’une vaste salle de pas perdus, mais aussi d’un restaurant, d’un buffet, d’une buvette et d’un hôtel. AILLEURS / La gare de Roubaix Sauriez-vous distinguer le modèle de l’original ? La gare de Roubaix a été construite par le même architecte, mais 17 ans plus tôt ! La façade ornée d’un grand pignon de verre, le campanile, et les deux pavillons de style flamand en pierre et brique sont identiques à ceux de Tourcoing. La seule différence ? L’étirement de la façade de la gare de Tourcoing sur une longueur de 110 mètres !

ICI / Discrets vestiges historiques, les bunkers, blockhaus ou casemates sont nombreux à Tourcoing. Le long du Grand Boulevard, qui relie la ville à Lille, ils sont près de 17 et formaient une « Zone Interdite » pendant la Seconde Guerre Mondiale. De nos jours, plusieurs d'entre-eux sont devenus des cabanes à outils, l'un des plus imposants accueille le Musée du 5 Juin 1944 - Message Verlaine et de nombreux autres blockhaus attendent une reconversion. (21 avenue de la Marne) AILLEURS / Les blockhaus des plages du débarquement (Normandie) Ces monolithes de béton parsèment le territoire français : le long des plages du débarquement, dans les champs ou le long des frontières. Devenus des lieux de mémoire Ils rappellent l’histoire de plusieurs conflits mondiaux et des hommes qui les ont édifiés au prix de leur vie.